Sa grâce est suffisante

Le 27 Janvier 2014

La visite du Sauveur est illustrée par un magnifique tableau de Carl Bloch intitulé Le Christ guérit les malades à Béthesda. Bloch montre Jésus soulevant délicatement un auvent temporaire dévoilant un « malade » (Jean 5:7) qui attendait, allongé près de la piscine. Ici, le mot malade désigne quelqu’un d’impotent et met l’accent sur la miséricorde et la grâce du Sauveur, venu discrètement servir les gens qui ne pouvaient pas s’en sortir seuls.

Sur le tableau, l’homme affligé est recroquevillé par terre, dans l’ombre, épuisé et démoralisé d’avoir souffert de son infirmité chaque jour depuis trente-huit ans.


Tout en soulevant le bord du voile d’une main, le Sauveur lui fait signe de l’autre et lui pose une question pénétrante : « Veux-tu être guéri ? »

L’homme répond : « Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi » (Jean 5:6–7).

Au problème apparemment insoluble de cet homme, Jésus offre une réponse profonde et inattendue :

« Lève-toi, prends ton lit, et marche.

« Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha » (Jean 5:8–9).

Jésus-Christ guérit le corps, l’intellect et l’esprit, et la guérison qu’il opère commence avec la foi.
Vous rappelez-vous avoir été guéris, et avoir débordé de foi et de joie ? Souvenez-vous du moment où Dieu vous a confirmé que vous êtes son fils ou sa fille et qu’il vous aime énormément et vous vous êtes sentis guéris. Si ces moments vous semblent perdus, vous pouvez les retrouver.

Le Sauveur nous dit comment retrouver la santé, être complet ou guérir :

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.

« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes.

« Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28–30).

« Viens, et suis-moi » (Luc 18:22) nous invite à laisser derrière nous notre ancienne vie et nos désirs des choses de ce monde, à devenir une nouvelle créature pour qui « les choses anciennes sont passées [et] toutes choses sont devenues nouvelles » (voir 2 Corinthiens 5:17), et qui a un cœur nouveau et fidèle. Et nous sommes guéris.

« Approchez-vous de moi, et je m’approcherai de vous ; cherchez-moi avec diligence et vous me trouverez, demandez et vous recevrez, frappez et l’on vous ouvrira » (D&A 88:63).

Si vous vous sentez impurs, mal-aimés, malheureux ou indignes, rappelez-vous que « tout ce qui est injuste dans la vie peut être réparé par l’expiation de Jésus-Christ ». Remettez-vous en avec foi et patience au calendrier du Sauveur et aux desseins qu’il a pour vous. « Ne crains pas, crois seulement » (Marc 5:36).

Soyez assurés que le Sauveur continue de chercher à guérir notre âme et notre cœur. Il attend à la porte et frappe. Répondons-lui en recommençant à prier, nous repentir, pardonner et oublier. Aimons Dieu, rendons service à notre prochain et tenons-nous en des lieux saints avec une vie rendue pure.

Sa grâce est suffisante (2 Corinthiens 12:9) et vous ne marcherez pas seul.





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