Le Service qui compte

Le 4 Février 2013


Pendant des vacances à l'ouest de la Virginie, un pieu local a contacté un refuge pour femmes et ont convenu ensemble qu'ils offriraient à ces femmes des cadeaux de Noël. Servir les autres pendant les fêtes de Noël était une tradition chère à ce pieu.


Les jeunes gens et jeunes filles du pieu avaient organisé et réalisé un stockage de cadeaux. Le jour du réveillon de Noël, ils rassemblèrent de la nourriture des réserves effectuées. Les jeunes de ce pieu donnèrent des cadeaux, souhaitant "Joyeux Noël" à tout le monde et en entonnant quelques chants de Noël. Les enfants étaient très contents, l'ambiance était festive et les jeunes partirent heureux d'avoir aidé ceux dans le besoin.


L'année suivante, les dirigeants du pieu proposèrent lors d'un conseil de pieu que ce projet soit renouvelé au même refuge. A la surprise générale, la Présidente de Société de Secours de Pieu  était en désaccord avec les dirigeants. "Je suis désolée", dit-elle, "mais je ne suis pas d'accord avec ce projet".
"Que voulez vous dire?", lui a t-on demandé, "C'était un projet formidable. Comment ne pouvez vous pas être d'accord?"
La Présidente de Société de Secours répondit: "Alors que nous distribuions nos cadeaux, j'ai regardé ces femmes et mères qui se tenaient dans la pièce. Ce que j'ai vu sur leurs visages n'était pas l’enthousiasme auquel je m'attendais. J'ai plutôt vu de la détresse. Elles avaient un sentiment d'échec. Elles étaient sensées s'occuper de la fête de Noël. C'était leur rôle d'apporter de la joie à leurs enfants, et elles avaient échoué dans cette tâche. A cause de leur échec, leurs enfants étaient obligés de compter sur des étrangers pour leur faire des cadeaux. Donc, je souhaiterais faire quelque chose de différent".


La Présidente de Société de Secours a alors proposé d'aller voir les directeurs du refuge et de leur demander "Nous voudrions faire quelque chose qui aide les femmes du refuge à sentir que ce sont elles qui organise Noël. Que pouvons-nous faire? Quelle chose rendrait ce Noël meilleur que celui de l'année dernière?".

Ils décidèrent donc ensemble qu'avant Noël, le pieu stockerait des cadeaux de qualité dans une pièce du refuge. Les femmes du refuge pourraient effectuer différents petits travaux au centre et en echange recevoir des bons pour obtenir des cadeaux et du papier cadeau. Pendant la course aux cadeaux, ces femmes pourraient travailler pour recevoir des bons et "acheter" des cadeaux parmi ceux stockés par les membres du pieu. Elles pourraient ensuite les envelopper et les distribuer aux enfants comme le font traditionellement toutes les autres familles.



Alors que certains membres étaient entousiastes, d'autres avaient des difficultés avec cette approche. Il n'y aurait pas, pour eux, de fin émouvante à raconter – ils ne seraient pas présents pour voir les enfants déballer leurs cadeaux et dire " Oh! C'est ce que je voulais!"

Mais ce projet était meilleur que le précédent pour ces mères. Au lieu de se sentir comme des victimes ou des ratées, elles sauraient qu'elles auraient apporté leur contribution. Et plus important, ces familles en seraient renforcées.



L'Église (à travers les paroisses et les pieux, de manière locale et à travers les oeuvres de charité des Saints des Derniers Jours) est toujours en train de chercher à renforcer les familles et les aider à rester ensemble. Bien que le projet pour ces femmes du refuge ai pris plus de temps à planifier et à gérer – et manquait d'un pic émotionnel pour certains contributeurs – il était, au final, bien meilleur que le précédant. Ces mères ont été renforcées et leur famille les ont regardées avec plus d'estime.



Alors que l’Église détermine comment contribuer aux projets humanitaires globals, les différents projets humanitaires représentants les Saints des Derniers Jours répondent à cinq principes. Les dirigeants se posent plusieurs questions, qui peuvent s'adapter facilement  aux situations locales auxquelles peuvent faire face les paroisses et les pieux du monde entier.


1.
Ce projet est-il quelque chose d'important pour la Présidence d’Interrégion ? Ou pour la Présidence de Pieu, l'épiscopat ou la famille?

2. Les bénéficiaires peuvent-ils participer au projet de quelque façon que ce soit?

3. Y a t-il un moyen pour les membres de l'église de participer et d'aider en n'enlevant pas le mérite aux familles et aux bénéficiaires du projet?

4. Pouvons-nous exploiter des solutions locales pour réaliser des projets locaux?

5. Comme les interventions extérieures, au final, disparaissent, y  a t-il quelque chose que nous pouvons faire pour aider les gens à être, plus tard, dans une meilleure et plus forte situation et affronter les problèmes qui viendront ? (Sharon Eubank, Directrice des Oeuvres Caritatives des Saints des Derniers Jours)


Suivre ces principes peut rendre le service de l’Église plus difficile à fournir. Mais les résultats sont considérables. La portée du service va au delà du partage de temps et de biens matériels. Il faut également renforcer les familles et les êtres que nous aidons.



Président Thomas S. Monson a dit lors de la Conférence Générale d'Octobre 2008: "Ne laissez jamais un problème devenir plus important qu'une personne que vous aimez".
Le monde autour de nous est rempli de besoins. Alors que toute sorte de service est une cause digne et opportune, les Saints des Derniers Jours ont la chance de faire plus que simplement régler des problèmes immédiats. La charité dans sa pureté est d'aimer les autres, les épauler jours après jours pour faire face à n'importe quel obstacle. Président Monson appelle ceci le service du Seigneur.


" En conduisant pour venir au bureau ce matin, je suis passé devant un établissement de nettoyage à sec qui avait une enseigne à côté de la porte", déclara Président Monson aux jeunes de l’Église. " Le panneau disait ceci : «C'est le service qui compte». Je suppose que sur le marché du nettoyage à sec et d'autres boutiques, le facteur qui différencie une boutique plus qu'une autre est, en fin de compte, le service. Le message de cette petite enseigne ne voulait pas sortir de ma tête. Soudainement, j'ai réalisé pourquoi. Concrètement, c'est le service qui compte – le service du Seigneur".  (Enseignements de Président Monson)



Puissions-nous nous souvenir de l'importante leçon apprise par ce conseil de pieu en Virginie de l'Ouest. Nous trouvons de la joie dans le service. Mais le service qui encourage et élève, celui qui amène l'espoir et la compréhension, et qui renforce les êtres et les familles – le service qui compte – est celui qui nous change tous et nous fait devenir meilleurs.


(Publié par ldschurchnews – Traduit par Sophie)


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