Des Saintes des Derniers Jours parlent de la foi et de leur combat contre le cancer

Publié le 24 Août 2012


Ne dites pas à Laura Pexton que sa situation de santé est sans espoir.
Elle vous prouvera que vous avez tort encore et encore, comme elle le fait avec les médecins, après avoir subit une série de rayons et une batterie de tests durant la dernière décennie depuis qu'on lui a diagnostiqué son premier cancer.

Quatres mois après avoir accouché de sa fille, Laura Pexton, âgé alors de 28 ans, senti une masse au niveau du sein.
"Je venais juste d'être diplômée en tant qu'infirmière praticienne et je savais que lorsque quelqu'un a eu une IRM pour une grosseur suspecte, l'étape suivante est une biopsie. Il s'est avéré que j'avais un cancer de stade 1, et je devais donc subir de la chimio, de la radiation et une tumorectomie". Laura Pexton a dit : "Trois ans plus tard, j'ai été admise à l'hôpital pour savoir ce qui causait mon mal de dos. Les médecins ont fait une radio des os et ont découvert que le cancer s'était étendu. Il s'était étendu au niveau de mon crâne, de mes épaules et de mon bassin.  Je m'étais promenée avec des fractures des vertèbres".
"On m'a dit que c'était incurable. L'espérance de vie de quelqu'un avec ce diagnostic de cancer de stade 4 ou cancer du sein métastasé est de deux ans. J'étais dévastée".
Plus de chimiothérapie était recommandé. "Mais je ne voulais pas avoir à repasser par là", déclara Laura. Elle eut de la chirurgie pour que les docteurs puissent consolider les vertèbres qui avaient été rongées par le cancer. Elle eut de la radiation qui rongeait essentiellement ses voies digestives.


Elle consulta sept oncologues différents. Chacun d'entre eux voulait qu'elle fasse plus de chimiothérapie à part un, qui lui a proposé un nouveau médicament appelé Herceptin.
"Cela fait cinq ans que j'en prend et le cancer s'est stabilisé. La semaine dernière mon PET scan indiquait que le cancer était stable. Je suis autorisée à continuer mes missions volontaires en médecine", déclara Laura, qui vivait à Salt Lake City depuis 2008. "Hourra!"

Elle commença à suivre une thérapie de guérison tactile, qui consiste en une sorte de massage qui améliore le flux sanguin. Elle apprit comment arrêter de se focaliser sur la douleur physique par des exercices pour l'esprit.
Laura Pexton, qui est membre de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, demanda et reçu des bénédictions de la prêtrise de la part de son mari et de son père. "Il y eut un changement spirituel, une élévation de mon esprit. J'ai commencé à écouter cette petite et douce voix" dit Laura Pexton. "Le miracle est cette incroyable paix qui m'a envahie. Passer de la torture du cancer à la paix est quelque chose d'incroyable".
Elle prit ses écritures et quand elle lut les mots dans Jean 14:27: "Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point", elle sentit tout son corps frissonner.
"Une fois de plus, des anges m'ont enserrée de leurs bras, et j'ai su que j'étais une fille de Dieu et qu'il m'aimait".

Soeur Pexton commença à s'accrocher au Saint Esprit et à son témoignage de Jésus-Christ. "Quand vous puisez dans le Saint Esprit, vous puisez dans une source qui n'est pas de ce monde", dit-elle. "Le corps a une incroyable habilité pour guérir. L'esprit a un grand pouvoir". Elle commença à ressentir qu'elle devrait partager son message d'espoir et de foi. "Les inspirations de l'Esprit devenaient de plus en plus fortes", a t-elle dit. "Mon âme me disait: sors de ton lit, vis ta vie. Mon âme avait le désir de servir", a dit Soeur Pexton. Elle entendit une soeur  de l'église parler du service envers une colonie de lépreux, des miracles et du pouvoir guérisseur du Christ et comment ces choses sont accessibles de nos jours.
Son mari était catégoriquement opposé à ses plans. Elle avait été tellement malade et sa fille était encore jeune.


Son premier voyage médical et professionel était en Chine en 2007, puis suivirent d'autres voyages, dont la plupart étaient pour Opération Sourire, au Pérou, en Ethiopie, au Vietnam et en Inde, où elle s'occupait des souffrances tant physiques qu'émotionelles des habitants touchés par le stress et par toutes sortes de tragédies.
Elle avait prévu de partir en mars pour son huitième voyage au Vietnam.
"Encore une fois, tout est une question de suivre la voix. A cette époque je pensais que j'étais en train de tout perdre. J'étais absolument  malheureuse, mais ce n'est pas le cancer qui vous détruit, ce sont vos pensées sur le cancer qui le font. Je suis passée d'une victime amère et en colère, à une personne d'apparence normale avec une profonde paix personnelle", a t-elle déclaré.


"La ligne de conduite à avoir est de suivre votre âme et d'écouter cette voix. C'est un honeur de servir les plus démunis. En intervenant parmi ces enfants et ces familles dans ces différents pays, j'oublie mes problèmes et j'ai découvert le pouvoir guérisseur du service. Cela n'a pas été facile. On m'a diagnostiqué une tumeur au cerveau, un cancer du sein, et j'ai eu de multiples os cassés, j'ai subit des traitements difficiles avec des effets secondaires irritants. Je m'éverveille toujours de l'intérêt que portent les gens à mon histoire. Je suis bénévole pour une association nationale contre le cancer du sein et je parle avec les femmes diagnostiquées en stade 4 à travers tout le pays. Cela m'émerveille qu'à travers le pouvoir de la grâce, je puisse offrir du réconfort et puisse être une source d'inspiration pour elles. Cela vous pousse à vous humilier et c'est miraculeux d'être un canal à travers de formidables expériences arrivent.


Mon message: Une personne peut faire la différence. Vivez au-delà des limites. Je suis un témoignage vivant que les miracles sont possibles. J'en suis reconnaissante".



(Publié par DeseretNews – Traduit par Sophie)

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