Il aurait pu en être autrement !

Publié le 11 Juin 2012

Nous nous convertissons et devenons spirituellement autonomes quand nous respectons nos alliances.


Tout au long de notre vie, que ce soit dans les moments de ténèbres, de difficultés, de chagrin ou de péché, nous pouvons sentir le Saint-Esprit nous rappeler que nous sommes réellement les fils et les filles d’un Père céleste qui prend soin de nous et qui nous aime, et éprouver le désir ardent d’obtenir les bénédictions sacrées que lui seul peut nous donner. Nous devons alors nous efforcer de rentrer en nous-mêmes et de revenir dans la lumière de l’amour de notre Sauveur.


Ces bénédictions appartiennent de droit à tous les enfants de notre Père céleste. L’aspiration à ces bénédictions, notamment à une vie de joie et de bonheur, est un élément indispensable du plan de notre Père céleste pour chacun de nous. Le prophète Alma enseigne : « Si vous ne pouvez faire plus que désirer croire, laissez ce désir agir en vous. »


À mesure que nos aspirations spirituelles augmentent, nous devenons spirituellement autonomes. Alors, comment aidons-nous les autres, nous-mêmes et les membres de notre famille à aspirer davantage à suivre le Sauveur et à vivre son Évangile ? Comment renforçons-nous notre désir de nous repentir, de devenir dignes et de persévérer jusqu’à la fin ? Comment aidons-nous nos adolescents et nos jeunes adultes à laisser ces aspirations agir en eux jusqu’à ce qu’ils soient convertis et deviennent de vrais « saint[s] par l’expiation du Christ » ?


Nous nous convertissons et devenons spirituellement autonomes quand nous respectons nos alliances avec l’aide de la prière, en prenant dignement la Sainte-Cène, en étant dignes de détenir une recommandation à l’usage du temple et en faisant des sacrifices pour servir autrui.


(...) Que nous soyons jeunes ou moins jeunes, ce que nous faisons maintenant détermine les services que nous pourrons rendre et dont nous pourrons profiter plus tard. Comme le poète nous le rappelle, « de tous les mots prononcés ou écrits, voici les plus tristes : ‘Il aurait pu en être autrement !’ » Ne passons pas notre vie à regretter ce que nous avons ou n’avons pas fait !


Frères et sœurs bien-aimés, le jeune homme dont le Sauveur nous a parlé, celui que nous appelons le fils prodigue, est rentré chez lui. Son père ne l’avait pas oublié, il l’attendait. Et « comme [le fils] était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut… et l'embrassa ». Pour célébrer le retour de son fils, il demanda qu’on lui apportât une robe, un anneau et qu’on mangeât un veau gras, rappelant ainsi qu’aucune bénédiction ne sera retenue si nous persévérons fidèlement en suivant le chemin qui nous ramène auprès de notre Père céleste.


Animé par son amour et celui de son Fils, je demande à chacun de nous de suivre ses aspirations spirituelles et de rentrer en lui-même. Regardons-nous dans le miroir et demandons-nous : « Est-ce que je vis en accord avec mes alliances ? » Nous sommes sur la bonne voie quand nous pouvons dire : « Je prends dignement la Sainte-Cène chaque semaine, je suis digne de détenir une recommandation à l’usage du temple, je me rends au temple et je fais des sacrifices pour servir les autres et leur faire du bien. »



Par Robert D. Hales du Collège des douze apôtres de l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours







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