C’est parce qu’elle est mère

Publié le 2 et 3 Juin 2012

Nous souhaitons à toutes les mères une merveilleuse fête. Puisse cette célébration refléter tout le respect, amour et reconnaissance que nous avons pour vous.....Bonne fête !


«Elle rompit le pain en deux morceaux et les donna à ses enfants, qui les mangèrent goulûment. ‹Elle n’a rien gardé pour elle›, bougonna le sergent.
«‹C’est parce qu’elle n’a pas faim›, dit un soldat.

«‹Non›, dit le sergent. ‹C’est parce qu’elle est mère.›»  Victor Hugo


Je rends hommage aux homologues modernes de ces mères pionnières qui veillèrent sur leurs bébés, prièrent pour eux et, bien trop souvent, les enterrèrent au cours de ce long trajet. Aux femmes qui m’entendent qui désirent vivement être mères et qui ne le sont pas, je dis que, par vos larmes et les nôtres à ce sujet, Dieu apportera un jour l’espoir au cœur affligé. Comme les prophètes n’ont cessé de l’enseigner ici, en fin de compte, toute les bénédictions seront données aux fidèles, même celles qui se font attendre. D’ici là, nous nous réjouissons du fait que l’appel à être mère ne se limite pas à nos enfants par le sang.


(...) Mères de famille, nous sommes conscients de la foi qui vous guide à chaque pas. Elle nous inspire du respect. Sachez que ce que vous avez fait, ce que vous faites et ce que vous ferez en vaut la peine. Et si, pour une raison ou une autre, vous faites cet effort courageux seule, sans mari à vos côtés, alors nos prières en votre faveur n’en seront que plus ferventes, et notre détermination à vous aider que plus forte....
Si vous faites de votre mieux pour être la meilleure mère que vous puissiez être, vous aurez fait tout ce qu’un être humain puisse faire et tout ce que Dieu attend de vous.


Jeffrey R. Holland du collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours



Les rôles de la femme n’ont pas commencé sur la terre et ne s’y terminent pas. La femme qui chérit la maternité ici-bas la chérira dans le monde à venir, « car là où est [son] trésor, là aussi sera [son] cœur » (Matthieu 6:21). En acquérant un « cœur de mère », chaque jeune fille, chaque femme se prépare à sa mission divine et éternelle qui est la maternité. « Quel que soit le degré d’intelligence [qu’elle atteigne] dans cette vie, il se lèvera avec [elle] dans la résurrection. Et si, par sa diligence et son obéissance, une personne acquiert dans cette vie plus de connaissance et d’intelligence qu’une autre, elle en sera avantagée d’autant dans le monde à venir » (D&A 130:18-19).


D’après ce que j’ai vu, certains des plus authentiques « cœurs de mère » battent dans la poitrine de femmes qui n’élèveront pas leurs propres enfants ici-bas, mais elles savent que « tout doit arriver en son temps » et qu’elles posent « les fondements d’une grande œuvre » (D&A 64:32-33). En respectant leurs alliances, elles investissent dans un avenir prestigieux, parce qu’elles savent que les personnes « qui gardent leur second état recevront plus de gloire sur leur tête pour toujours et à jamais » (Abraham 3:26).


Julie B. Beck, ancienne première conseillère dans la présidence des Jeunes Filles de l'Eglise de Jésu Christ des Saints des Derniers Jours


Il n’existe
pas une seule façon parfaite d’être une bonne mère. Chaque situation est unique. Chaque mère a des difficultés différentes, des capacités différentes et assurément des enfants différents. Le choix est différent et propre à chaque mère et à chaque famille. Beaucoup réussissent à être des « mères à plein temps », au moins pendant les années les plus formatrices de la vie de leurs enfants, et beaucoup d’autres aimeraient pouvoir l’être.


Il se peut que certaines doivent travailler à temps partiel ou à temps plein ; certaines chez elles. Certaines peuvent diviser leur vie en périodes passées à la maison, avec la famille et au travail. L’important est qu’une mère aime profondément ses enfants et, en accord avec son attachement à Dieu et à son mari, leur accorde la priorité absolue. Je suis impressionné par le nombre incalculable de mères qui ont appris combien il est important de se concentrer sur les choses qui ne peuvent être faites qu’à une période particulière de la vie.



(...) J’espère que chacune de vous, chères sœurs, mariées ou célibataires, ne vous demandez jamais si vous avez de la valeur aux yeux du Seigneur et des dirigeants de l’Église. Nous vous aimons. Nous respectons et apprécions votre influence dans la sauvegarde de la famille et dans la progression et la vitalité spirituelle de l’Église. Rappelons-nous que « la famille est essentielle au plan du Créateur pour la destinée éternelle de ses enfants » (« La famille : Déclaration au monde »).



M. Russell Ballard 
du Collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours


Vous n'êtes pas des citoyennes de deuxième catégorie dans le royaume de Dieu. Vous êtes ses créatures divines. Les hommes détiennent la prêtrise. Votre rôle est différent, mais aussi extrêmement important. Sans vous, le plan du bonheur de notre Père échouerait et n'aurait aucun sens réel. Vous êtes 50 pour cent de la population de l'Église et mères des 50 autres pour cent. Personne ne peut vous ignorer à la légère. (
Le Liahona, novembre 2006, p. 118)


Gordon B. Hinckley Ancien président de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours




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