Un domaine d’action considérable

Publié le 20 Mars 2012


Comme vous le savez nous sommes dans une église vivante. C’est-à-dire une église où chacun à un rôle à jouer dans la mesure de ses capacités physiques et morales. Mais même si nous sommes écrasées par la douleur, les soucis, nous pouvons nous tourner vers les autres afin de soulager leur cœur et de les accompagner afin que leur fardeaux soit allégé.


Le Seigneur nous a enseigné de rire avec ceux qui rient et de pleurer avec ceux qui pleurent. Bien entendu il ne demande pas que nous souffrions les souffrances des autres mais qu’il suffise parfois qu’on ait une oreille attentive et discrète pour aider les personnes dans la tristesse. Nous pouvons aider les membres et ceux qui ne sont pas membre de notre Eglise autour de nous chaque jour de notre vie.

Je me souviens il y a des années j’étais entrée à l’hôpital pour me faire opérer de la colonne et on avait anesthésié la partie qu’on avait radiographié donc la souffrance avait disparue à tel point que je me demandais, si au lieu de me faire opérer le lendemain je ne devais pas rentrer chez moi. Le soir, en allant faire ma toilette je chantais des chansons d’Edith Piaf dans la salle de bain commune avec la chambre voisine et là, une personne de la chambre à côté est entrée et m’a dit « oh c’est vous qui chantez si bien ; cela nous fait tant de bien. » Puis elle a dit : « surtout pour une dame qui est là depuis six mois et ne peut plus sortir du lit car ses os risquent de casser tant on lui a donné de la cortisone. » J’ai ressenti une profonde tristesse pour cette personne et j’ai dit à la dame : « Ce soir je passerai dans votre chambre et je viendrai chanter afin de vous consoler de vos souffrances. »


Il est certain qu’il m’était impossible de leur enlever la douleur mais j’apporterai un peu de baume au cœur à ces personnes d’un certain âge. Le soir venu, mon dos ne me faisait toujours pas souffrir alors je suis entrée par la salle de bain afin que les infirmières ne me voient pas quitter ma chambre et j’ai mis une chaise au milieu de la chambre. Là j’ai commencé à chanter sur un répertoire de chansons anciennes car les personnes étaient d’un certain âge. La dame qui était depuis tant de temps à l’hôpital s’est mise à pleurer mais c’était de joie. Elle m’a dit que c’était la première fois qu’elle ressentait ce bonheur depuis si longtemps. Croyez-moi frères et sœurs, son bonheur je le ressentais encore plus au fond de moi car j’avais fait ce jour là une chose que le Seigneur attendait de moi. Ensuite après un peu de temps, la porte de la chambre s’est ouverte et un médecin à dit « mais que faites vous là, demain on vous opère ? J’ai répondu que j’avais envie de pousser la chansonnette et il m’a sommé de retourner au lit. Ce que je fis après avoir embrassé les quatre dames. Jamais je n’oublierai la lumière dans leurs yeux et cela m’a tellement rendu heureuse.

Tout ceci pour vous dire que où que nous soyons, quoi que nous fassions nous pouvons apporter de l’amour dans le cœur des gens. C’est ce que le Seigneur attend de nous. Eliza Snow (1804-1887) qui était deuxième présidente générale de la Société de Secours à dit : Il n’y a pas une seule sœur, si isolée et si limitée en champs d’action soit-elle, qui ne puisse contribuer de façon important à l’établissement du royaume de Dieu ici bas, Sœur Snow à aussi enseigné que la Société de Secours a été organisée pour l’accomplissement de toute tâche bonne et noble.


Aux sœurs et aux frères qui se demandent si ces contributions apparemment discrètes servent à quelque chose, frère Ballard répond : « chaque sœur (et frère) qui défend la vérité et la justice atténue l’influence du mal. Chaque sœur qui fortifie et protège sa famille fait l’œuvre de Dieu. Chaque sœur qui vit comme une femme de Dieu devient un phare qui peut guider les autres et plante des graines d’influence juste qui produiront des fruits pendant des dizaines d’années.


Je rends enfin témoignage que chaque fois que vous faites quelque chose pour le plus petit d’entre vous qu’ils soit membre de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ou non, c’est au Seigneur que vous le faites.

(Article partagé par Eliane Charles)



Aucun commentaire: