Bon, mieux, meilleur et la parabole du grand souper

Publié le 9 Février 2012



Alors que nous arrivons à l'aube d'une nouvelle année, il est important de se fixer des priorités entre le bien, le mieux et le meilleur, considérons la parabole du grand souper dans Luc 14:16-24 . Le Sauveur enseigne une leçon précieuse sur les conséquences destructrices des excuses permettant d'annuler dans le monde les choses qui importent le plus. 

Dans la parabole, un homme accueille «un grand souper et il invita beaucoup de gens ; A l’heure du souper , il envoya son serviteur dire aux conviés «Venez, car tout est maintenant prêt» (Luc 14:17) Mais un par un, les convives qui avaient été conviés à la fête s’excusèrent. Le premier lui dit : J’ai acheté un champs, un autre : j’ai acheté cinq paires de bœufs, un autre : je viens de me marier etc… 

Lorsque les excuses ont été relayées au maître, il ordonne à son serviteur d'aller dans les rues de la ville et d’inviter les pauvres, les estropiés et les aveugles à la fête Il charge en outre le serviteur d'aller au-delà des murs de la ville, les chemins et le long des haies afin que ma maison soit remplie » (Luc 14:23).

Excuses
Parce que les invitations ont été faites à l'avance, « nous pouvons supposer que ce souper devait être  somptueux, » écrit James E. Talmage  «dans "Jésus le Christ."
Chaque excuse était crédible mais chacun se souciait de lui personnellement et cela à interférer avec l'engagement d'assister à ce qu’il y a de plus important. Chaque excuse a permit aux invités de décliner l'invitation perdant tant la joie et la nourriture de la fête que le respect de l'hôte royal. Les invités ont  refusés l’alliance  de la maison d'Israël .Leurs soucis  personnels et matériels ont éclipsé leur attachement envers  le maître de la fête.

La seconde invitation destinée aux gens de la rue représente l'évangile donné aux  païens qui étaient considérés comme spirituellement pauvres,  estropiés et aveugles Plus tard, même les païens au-delà des murs de la ville, étrangers à la ville sainte, ont également été conviés au festin, selon Elder Talmage.

Ce que l'on veut contre ce dont on a besoin
En chacun de nous il y a une lutte acharnée entre l’envie et le besoin. Les désirs sont souvent confondus avec des besoins. La rationalisation du calendrier social ou la suppression de certains désirs en faveur  de ce qui importe le plus est un défi. La fidélité envers les questions plus importantes récompense le processus et la priorité. Les festins sur les choses spirituelles exigent l'acceptation et la participation à l'invitation à la fête. Il ne suffit pas d’apaiser le maître avec des promesses, mais de participer.  

Pourtant, même une «génération choisie» au «sacerdoce royal» (1 Pierre 2:9) peut permettre à certains soucis mondains d’éclipser l'attention sur le besoin de nourriture spirituelle.
Comme les invités qui ont décliné l'invitation pour le gros souper, nous perdons les bénédictions de la fête quand les soucis mondains étouffent nos meilleurs engagements.

Les soucis mondains et l'engagement
L’autosuffisance va souvent diminuer les véritables besoins spirituels. Par exemple, certaines excuses d’ordre sociales ou récréatives lors de la conférence générale permettent d’ignorer ainsi en temps réel les prophètes et l'application réelle de leurs messages. D'autres renoncent à la soirée familiale pour des activités parascolaires prévues par des étrangers sans se préoccuper du bien-être éternel de leur famille. D'autres, encore désinvoltures négligent l’étude des écritures et la prière en faveur d'une variété de divertissements sans issues.

L'environnement royal
Notez que l'honneur accordé par l'hôte pour les invités de la parabole: la société royale, un environnement majestueux et sécuritaire et le potentiel d'un souper nourrissant rare.
Comme nous considérons le bon, le mieux et le meilleur, souvenez vous de la parabole du grand souper . Ce n'est pas seulement une leçon pour les gens de l'alliance de perdent des bénédictions promises ; c'est également un avertissement sur la valeur des distractions. Nos désirs et les choix déterminent notre destin éternel (voir Alma 29:4-5).

Au cours la nouvelle année et chaque jour, tenons notre engagement pour les choses qui importent le plus, les choses spirituelles. 

(Publié par DeseretNews - Traduit par Sandrine)

 

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