La valeur du temps

Publié le 16 Janvier 2012



Nous devons consacrer notre temps aux choses qui ont le plus d’importance.


[...] Le don de notre temps au service des autres plaît à Dieu et nous rapproche de lui. Notre Sauveur tiendra sa parole : « Celui qui est fidèle et sage dans le temps est considéré comme digne d’hériter les demeures préparées pour lui par mon Père » (D&A 72:4).

 
Le temps n’est jamais à vendre. On a beau essayer, le temps est un bien qui ne peut s’acheter dans un magasin, à quelque prix que se soit. Pourtant, utilisé avec sagesse, sa valeur est incommensurable. Pour n’importe quel jour donné, il nous est accordé à tous, sans frais, le même nombre de minutes et d’heures à utiliser, et nous apprenons vite que, comme nous l’enseigne si consciencieusement le cantique bien connu, « le temps fuit rapidement pour ne plus revenir » (« Mettons à profit le temps », Cantiques, n° 143).


Nous devons utiliser avec sagesse le temps que nous avons. Brigham Young a dit : « Nous sommes tous redevables à Dieu de la capacité d’utiliser le temps d’une manière profitable, et il exigera que nous rendions des comptes précis de ce que nous [en] faisons » (Enseignements des présidents de l’Église, Brigham Young, 1997, p. 286).
Du fait des exigences qui nous sont imposées, nous devons apprendre à nous fixer des priorités afin que nos choix soient en accord avec nos buts. Sinon nous risquons d’être exposés aux vents de la temporisation et de gaspiller notre temps en passant d’une activité futile à une autre. Dans le sermon sur la montagne, le Maître pédagogue nous a parlé clairement des priorités : « Ne cherchez donc pas les choses de ce monde mais cherchez premièrement à édifier le royaume de Dieu et à faire régner la justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33 ; Joseph Smith Translation, Matthieu 6:38). (Voir aussi Dallin H. Oaks, « Concentration et priorités », Le Liahona, juillet 2001, p. 99-102.)

Il y a beaucoup d’aspects positifs à notre accès facile à la communication et à l’information. Je trouve cela très utile d’avoir accès à des articles de recherche, aux discours de la conférence et aux archives généalogiques, ainsi que de recevoir des messages électroniques, des rappels Facebook, des tweets et des SMS. Aussi bonnes que soient ces choses, nous ne pouvons pas leur permettre d’évincer les choses qui ont le plus d’importance. Comme ce serait triste si le téléphone et l’ordinateur, avec tout leur perfectionnement, étouffaient la simplicité de la prière sincère adressée à un Père céleste aimant ! Soyons aussi prompts à nous agenouiller qu’à envoyer un SMS.

[...] Nous trouvons le plus grand bonheur quand nous nous tournons vers le Seigneur (voir Alma 37:37) et que nous faisons ce qui apporte une récompense éternelle plutôt que de consacrer de manière irréfléchie des heures innombrables aux changements de statut sur un réseau social, à une ferme virtuelle ou à un jeu consistant à catapulter des oiseaux en colère ssur des murs de béton. J’exhorte chacun d’entre nous à réfléchir aux choses qui lui volent son temps précieux et à décider d’en être le maître, au lieu de laisser leur nature accoutumante se rendre maître de lui.

Pour avoir la paix dont parle le Sauveur (voir Jean 14:27), nous devons consacrer notre temps aux choses qui ont le plus d’importance, et ce sont les choses de Dieu. Lorsque nous communiquons avec Dieu par la prière sincère, que nous lisons et étudions chaque jour les Écritures, que nous méditons sur ce que nous avons lu et ressenti, puis que nous appliquons les leçons que nous en avons tirées, nous nous rapprochons de lui. Dieu nous fait la promesse que, si nous recherchons diligemment la connaissance dans les meilleurs livres, il nous la donnera « par son Esprit-Saint » (D&A 121:26 ; voir aussi D&A 109:14-15).

L’horloge du temps avance rapidement. Aujourd’hui serait un bon jour, pendant que l’horloge de la condition mortelle avance, pour examiner ce que nous faisons pour nous préparer à rencontrer Dieu. [...] De grandes récompenses attendent les personnes qui prennent le temps, dans la condition mortelle, de se préparer pour l’immortalité et la vie éternelle.


Ian S. Ardern - Membre du collège des soixante-dix de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours


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