Réagir à l’inspiration

Publié le 19 Décembre 2011


En suivant les impressions qui nous sont données, nous apprenons à avoir l’assurance qu’elles viennent de notre Père céleste. Nous « croissons » (
D&C 109:15) en apprenant à discerner cette voix.


Le président Monson nous a recommandé de ne jamais tarder à suivre une inspiration. « Nous observons. Nous attendons. Nous apprenons à être à l’écoute de ce murmure doux et léger, a-t-il dit lors d’une conférence générale. Quand l’Esprit parle, les sages obéissent. Suivre les inspirations de l’Esprit ne se remet pas à plus tard. »
Il a ensuite raconté une expérience concernant un ami, Stan, partiellement paralysé à la suite d’une maladie. Malgré les meilleurs traitements médicaux et les prières de sa famille et de ses amis, Stan ne pouvait pas quitter le lit et commençait à désespérer.
Le président Monson raconte : « Par une fin d’après-midi, je nageais au Deseret Gym, regardant le plafond tandis que j’alignais des longueurs sur le dos. Silencieusement, mais très clairement, cette pensée m’est venue à l’esprit : ‘Tu es là à nager sans effort, alors que ton ami Stan se languit sur son lit d’hôpital, incapable de bouger.’ J’ai reçu cette inspiration : ‘Va à l’hôpital et donne-lui une bénédiction.’
« J’ai arrêté de nager, je me suis habillé et je me suis hâté d’aller à la chambre de Stan à l’hôpital. Son lit était vide. Une infirmière m’a dit qu’il était dans son fauteuil roulant à la piscine, et se préparait pour la séance de rééducation. Je m’y suis précipité. Stan était tout seul, au bord du grand bassin. Nous nous sommes dit bonjour et sommes retournés à sa chambre, où je lui ai donné une bénédiction de la prêtrise. »
Finalement, Stan a retrouvé de la force et de la mobilité dans les jambes et il a réappris à marcher. Le président Monson ajoute : « Stan révèle à certains les pensées sombres et dépressives qui l’ont assailli cet après-midi-là, assis dans son fauteuil roulant, au bord du bassin, condamné, semblait-il, à une vie de désespoir. Il raconte qu’il a envisagé l’autre option. Il serait si facile de propulser le fauteuil roulant détesté dans l’eau silencieuse du grand bassin. C’en serait fini de la vie. Mais, à ce moment précis, il m’a vu, moi, son ami. Ce jour-là, Stan a appris littéralement que nous ne sommes pas seuls. Moi aussi, j’ai eu une leçon ce jour-là : Il ne faut jamais, jamais, au grand jamais tarder à suivre une inspiration. »

Nous vivons à une époque merveilleuse, pleine de possibilités, de connaissances et de prospérité. Mais, avec ces merveilles, il y a aussi les tromperies dégradantes de l’adversaire, qui essaient de s’immiscer dans la trame de notre vie, qui tentent même de se frayer un chemin jusque dans la sécurité de nos foyers. Si nous voulons bien recevoir le Saint-Esprit comme notre guide et faire preuve de sagesse en reconnaissant, en sauvegardant et en faisant fructifier ce don, nous ne serons pas trompés. Le mal grandira dans le monde, mais le pouvoir du Saint-Esprit sera accordé aux justes pour compenser.

Si nous prenons davantage soin de ce don divin, nous « supporterons le jour » et nous vivrons de nouveau avec notre Père céleste.

PAR NEIL L. ANDERSEN du Collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours

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