Les trois clés du bonheur

Publié le 1er Décembre 2011

Les gens heureux ont au moins trois choses en commun : de l’amour propre, du dévouement, et un cap certain.

L’amour propre :

Les gens heureux sont bien dans leur peau. Ils ne laissent pas les contentions mesquines, les jalousies et les critiques les mettre en colère ou dérégler leur compas moral. Ils sont forts sans arrogance et ont de la confiance en eux sans pompe.

Pour les chrétiens, savoir que nous sommes les fils et filles littéraux de Dieu devrait nous donner beaucoup d’espoir et le sens de notre incroyable valeur. Après tout, puisque nous sommes les enfants de Dieu et qu’Il nous aime, notre valeur est sans prix et notre potentiel éternel. Dieu créa son «plan de salut» (Alma 42:8) pour que nous puissions apprendre, grandir, être heureux et retourner vers Lui.

Le dévouement :

Un ami à moi a passé sa vie à servir Dieu et les autres. Il pense en toute sincérité à faire plaisir aux autres avant lui-même. Il se réjouit du succès des autres et compatit au malheur des autres en les aidant à porter leur fardeau. Quand je lui ai demandé le secret de son bonheur, il a simplement paraphrasé le Livre de Mormon en disant : « Et il arriva que nous vécûmes heureux. »

En d’autres termes, servir les autres est un choix. L’égoïsme est aussi un choix, mais un choix vide.

Un cap certain :

Les gens heureux ont le sens aigu d’avoir un objectif. Ils savent où ils vont et pourquoi. Bien que la vie nous fasse prendre des détours sur notre route toute tracée, les gens heureux ne laissent jamais ces détours faire dérailler leur caractère.

Certaines personnes pensent qu’elles ne peuvent pas changer de direction et opte pour une vie sans direction. D’autres sont certains d’avoir un impact sur l’ici et le maintenant ainsi que sur leur direction et leur destinée.

Deux strophes de la chanson “Carrefour” de Don McLean illustrent cette dichotomie:
Tu sais j’ai entendu dire de gens comme moi
Mais je n’ai jamais fait le rapport
Ils marchent le long d’une route vers la liberté
Et découvrent qu’ils se sont trompés de direction.
Mais il n’est pas nécessaire de faire demi-tour
Parce que toutes les routes mènent là où je suis
Et je crois que je les suivrai toutes.Peu importe ce que j’ai prévu.

Peut être qu’il y a un peu de vrai dans le constat « toutes les routes mènent là où je suis », mais religieusement parlant, ce n’est pas vrai que n’importe quel choix nous mènera à la même destination.

La direction que nous prenons a de l’importance, ainsi que l’écrit le prophète du Livre de Mormon qui enseigna que « C'est pourquoi, les hommes sont libres selon la chair, et tout ce qui est nécessaire à l'homme leur est donné. Et ils sont libres de choisir la liberté et la vie éternelle, par l'intermédiaire du grand Médiateur de tous les hommes, ou de choisir la captivité et la mort, selon la captivité et le pouvoir du diable. » (2 Néphi 2:27).

Tout a l’air plus beau dans la lumière que dans la pénombre. Les gens heureux sont optimistes quant à la route qui les mènera à leur potentiel. Ils préfèrent le soleil. Peut être bien que la route optimiste aura quelques nids de poule ci et la, mais au moins le voyage sera accompagné de découvertes, de défis et de leçons le long de la route.

Pour les Chrétiens, l’optimisme vient de la foi. La foi n’est pas seulement le principe à l’origine d’une action mais c’est aussi un principe de puissance. La foi en Dieu nous mène au repentir, au changement et la maturation. Si nous nourrissons cette foi, elle peut « prendre racine ; et voici, ce sera un arbre jaillissant jusque dans la vie éternelle. » (Alma 32:41).

La foi est le testament d’un cap certain – un voyage de développement nous écartant du détour de la satisfaction de soi. La route du dévouement fournit une pleine mesure d’amour propre parce qu’elle relève les autres voyageurs qui se sont perdus en chemin ; venir à leur secours est la meilleure feuille de route vers notre propre bonheur.

(Publié par DeseretNews – Traduit par Caroline)

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