Alimentée par les médias et la faible responsabilisation des cyberespaces, la critique de tout et n'importe quoi est passée de la simple attraction au devant de la scène.
Un débat honnête est une chose, mais la civilité a disparu. Le niveau de vitriol contre ceux qui ont des avis divergents est manifestement plus brutal qu'à aucun moment récent de ma mémoire. De nos jours, il est difficile de trouver un débat honnête qui ne se transforme pas en attaque personnelle.
Les racines de la critique
Les racines de la critique vont du réel désaccord à la vengeance. Alors que le discours civique est sain, la critique par l'attaque ne l'est pas. Un tel venin évoque une gamme d'émotions incompatibles avec les fruits de l'Esprit: "Car les fruits de l'Esprit sont l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance..." (Galates 5:22-23)
Chacun de nous devrait être suffisamment en sécurité dans ses propres fondements de la morale pour ne pas laisser les actions de l'autre dicter notre comportement. Rester calme face à la critique, ou retenir une critique qui peut être dite sous l'emprise de la colère, est une marque de retenue et d'un bon tempérament.
Le miroir de la critique
Tristement, lorsque je critique les autres j'ai souvent pour cible les défauts que je refuse de voir en moi-même.
Par exemple, je peux pester contre ceux dont les paroles ou les actions percent ma fierté, je rejette alors un examen de moi-même qui pourrait révéler mon propre reflet. Je peux m'en prendre à une opinion opposée simplement afin de protéger mon territoire émotionnel. Est-ce que je critique mes enfants lorsqu'ils testent ma patience, mais oublie commodément les fois où j'ai testé la leur?
Suivre les pas du Maître requiert d'allonger la foulée au-delà des martèlements de l'escalade élevée de l'altruisme.
De plus, alors qu'il est facile de pointer le doigt de la critique à travers la fenêtre, le verre pourrait refléter le miroir de notre propre hypocrisie.
Le jugement contre la critique
Chaque jour nous faisons des jugements nécessaires sur les autres et les différentes situations. En effet, Jésus nous conseille de juger de manière droite en discernant le bien du mal: "Ne jugez pas en fonction de l'apparence, mais jugez selon la justice". (Jean 7:24) Pour en savoir plus à ce sujet, vous pouvez lire l'excellent discours de Dallin H. Oaks: "Ne jugez pas' et Le jugement", (Liahona, Août 1999)
Bien que Jésus ait souvent critiqué l'hypocrisie, il a aussi mis en garde ses disciples contre le jugement et mener une recherche assidue de "la poutre qui est dans ton oeil". (Matthieu 7:3)
Le jugement est comme un soufflé délicat: exagéré par l'ardeur de la jalousie ou de la colère, même le jugement selon la justice peut dégonfler en une critique sans l'oeil vigilant de la contrainte. A ceux-ci, le Maître a dit: "Car on vous jugera du jugement dont vous jugez". (Matthieu 7:2)
Il y a une grande différence entre le jugement juste pour protéger notre sécurité et notre personnalité, contre permettre que les actions de quelqu'un changent notre personnalité. Le fléau de la critique fait décroître la personnalité.
Le venin du scorpion
Mon désert d'Arizona est la maison du scorpion. Les scorpions n'attaquent pas de source non alimentaire exceptée lorsqu'ils sont perturbés.
Comme un scorpion perturbé, la critique attisée par le venin du châtiment est toxique, paralysant et un choc pour la paix de quelqu'un et la paix de l'esprit.
Traiter les autres avec respect
Puissions-nous être lent à la critique envers les autres, spécialement quand elle est motivée par la colère. Engagez-vous dans des débats honnêtes, mais faites-le avec courtoisie et respect envers vos opposants. Puissions-nous rechercher un changement en nous-mêmes avant d'essayer de changer les autres. Puissions-nous mener le chemin, et non forcer le chemin.
Traitez les autres comme vous aimeriez être traités dans votre heure de gloire. Quand vous le ferez, vous obtiendrez plus d'eux.
(Publié par DeseretNews – Traduit par Sophie)
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