Dieu nous veut libres

Publié le 11 Octobre 2011

En 1957, tout le Centre-Nord et Nord-Est du Texas ainsi que pas mal de l'Oklaoma, de l'Arkansas et de la Louisiane ont reçu entre 50 et 90 cm de pluie à l'origine d'une inondation s'étalant d'avril à juin.

A la cérémonie de la remise des diplômes de BYU le 31 mai de cette année-là, le célèbre producteur de film Cécil B. DeMille a parlé de la liberté qui s'obtient par l'obéissance aux lois de Dieu. A l'appui de son point de vue, il a déclaré :" En lisant la presse, nous avons appris les ravages destructeurs causés par les inondations au Texas et en Oklaoma, les vies perdues et les biens saccagés par l'épouvantable et irrépressible force de l'eau, quand elle n'est pas contrôlée et canalisée. Mais la puissance de cette même eau, canalisée entre deux solides digues, ou retenue dans un grand barrage, aurait pu fournir de la lumière, de la chaleur, de la santé et donner de la joie à dix milles foyers. La Loi de Dieu est ce barrage et cette énergie, canalisant et transformant la puissance de la liberté humaine, pour le profit de l'homme".

Il a illustré ce concept, en décrivant la scène de " l'Orgie du Veau d Or " dans la production de son film "Les Dix Commandements". Il a assuré l'auditoire de ce que la version de son film était "relativement modérée par rapport à la version de la Bible", telle qu'elle figure dans le 32 ème chapitre de l'exode.

"Les enfants d'Israël ont été délivrés de la servitude amère en Egypte" a dit Mr. DeMille. "Ils ont vu les merveilles de Dieu dans le désert et le partage de la mer tandis que sa main puissante les menait en avant. Ils étaient libres, pensaient-ils ! Puis, Moïse les a laissés pour recevoir la Loi au sommet de la montagne. Il n'était pas sitôt parti, que dans le court espace de quarante jours et de quarante nuits, en dépit de tout son enseignement, en dépit de toutes les merveilles qu'ils ont vu Dieu accomplir, les enfants d'Israël sont, de nouveau, redevenus des esclaves : cette fois, non pas à cause de Pharaon, mais esclaves de leurs propres passions et de leurs propres peurs.

Certains, qui ne connaissent pas plus la Bible que la nature humaine, peuvent voir dans " l'Orgie du Veau d'Or ", seulement la manifestation de l'imagination délirante d'Hollywood. Mais ceux qui ont des yeux pour voir, y verront la terrible leçon de la vitesse à laquelle peut tomber une nation ou un homme, sans la Loi de Dieu".

"Si un homme n'est pas gouverné par Dieu, il le sera sûrement par les tyrans, et il n'y a de tyrannie plus impérieuse ni plus dévastatrice que le propre égoïsme de l'homme sans loi".

Alors, Mr. DeMille a fait cette déclaration, en partie citée par les prophètes, les apôtres et autres dirigeants de l'Eglise :" Nous ne pouvons pas briser les Dix Commandements. Nous pouvons seulement nous briser contre eux, ou bien les garder, et nous élever jusqu’à la plénitude de la liberté sous l'égide de Dieu. Dieu nous veut libres! Par droit divin, il nous a accordé le pouvoir de choisir". (Brigham Young University, Speeches of the Year 1957).

Non seulement Dieu nous veut libres, mais Il veut aussi que nous ayons de la joie. "Adam tomba pour que les hommes fussent et les hommes sont pour avoir de la joie" (2 Néphi 2:25).

Quand Alma conseille Hélaman, l'un de ses fils, il fait la distinction entre la souffrance engendrée par ses transgressions et la joie faisant suite à sa repentance et son obéissance à la loi de Dieu : "Oui, je te le dis, mon fils, qu'il ne pouvait rien y avoir d'aussi raffiné ni d'aussi cruel que mes souffrances. Oui, et je te le dis encore, mon fils, que d'autre part, il ne peut rien y avoir d'aussi raffiné ni d'aussi doux que ma joie" (Alma 36:21).

Alma dit aussi à un autre fils, Corianton, que bien que la repentance du péché est possible, le bonheur s'obtient en vivant une vie juste, en obéissant aux commandements. Il dit : Les "décrets de Dieu sont inaltérables" et conseille Corianton : "Ne pense pas, parce-qu'il a été parlé de restauration, que tu seras rendu du péché au bonheur. Voici, je te le dis, la méchanceté n'a jamais été le bonheur" (voir Alma 41:8 à 10).

Président Thomas S. Monson a dit des Dix Commandements :" ils sont les lois de Dieu. Violez-les, et vous en souffrirez les conséquences durables. Obéissez-y, et vous récolterez de la joie éternelle" (Message de la Première Présidence, Ensign mars 1988).

Dans un discours de la conférence générale d'avril 1996, Robert D. Hales du Collège des Douze a dit que les commandements ne sont pas un fardeau ou une limitation. "Chaque commandement du Seigneur est donné pour notre développement, notre progrès et notre croissance. Le prophète Joseph Smith a enseigné : Dieu a conçu notre bonheur ... Il n'instituera jamais une ordonnance ou un commandement à Son peuple qu'il ne soit calculé pour apporter le bonheur qu'Il a conçu" (Enseignements du Prophète Joseph Smith, p.256).

Dans son discours à la remise des diplômes de BYU, Mr. DeMille a dit: "Nous sommes trop enclins à penser à la loi comme à quelque chose de purement restrictif, quelque chose qui nous limite. Nous pensons quelquefois, que la loi est l'opposé de la liberté. Mais ceci est une idée fausse".

Un parent terrestre aimant, fixe des règles pour protéger un enfant ; notre Père Céleste nous a donné des commandements pour la même raison. Puissions nous voir les " ne pas ..." comme le seuil vers la liberté, la sécurité et le bonheur plutôt que comme des barrières qui nous enferment. Et puissions nous intégrer dans notre vie quotidienne tous les " tu dois..." qu’Il nous a donnés avec amour pour nous aider à être véritablement libres.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Angélique)

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