Les désastres naturels testent notre foi et notre confiance

Publié le 4 Avril 2011

Les récentes catastrophes en Nouvelle Zélande et au Japon, comme tous les désastres, soulèvent le problème du mal dans une de ses formes les plus violentes.

C’est une chose à traiter tout comme l’homme naturel. Nous savons que Dieu nous a accordé le libre exercice de notre pouvoir et il n’y a aucun moyen pour nous d’être véritablement libres si nous n’avons pas la liberté de faire le mal autant que le bien. En conséquence, les mauvais choix moraux sont à prévoir dans cette vie. « Car il est nécessaire qu’il arrive des scandales : mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive » (Matthieu 18 : 7)

Les malheurs naturels par contre posent un problème différent. Pourquoi d’aussi horribles fléaux tuent tant de monde ? Pourquoi des scouts sont parfois tués par la foudre ? Pourquoi y a-t il de mauvaises récoltes qui mènent à la famine ? Pourquoi des plaques tectoniques se croisent-elles de telle manière que cela cause des tremblements de terre et des tsunamis ? De telles choses sont-elles nécessaires pour notre probité morale ?

Un saint des derniers jours aura tendance à répondre oui. La foi n’est-elle pas simplement ou même principalement en accord avec les assertions historiques et doctrinales. La foi est confiance – confiance en une personne. Même si nous ne pouvons pas comprendre, notre confiance dans la sagesse aimante et incompréhensible de notre Père Céleste nous enseigne à croire que cela est nécessaire et qu’il a des raisons suffisantes pour permettre ces désastres naturels. (Nous savons en fait, que des plaques tectoniques actives sont vitales depuis l’origine et la continuation de la vie sur terre ; parmi d’autres fonctions, elles maintiennent le bon niveau d’acidité dans les océans)

Je ne suis pas entrain d’essayer de résoudre le problème de la catastrophe en une colonne de 700 mots. On en débat depuis des siècles et en l’état de notre niveau actuel de connaissance, il n’y a pas de solution finale, convaincante et acceptable pour tous, qui pourra être trouvée de ce côté du voile. Dans le livre biblique de Job, le Seigneur répond à la souffrance ultime de son serviteur ainsi : « Toi, Job, est un mortel, je suis Dieu »

Il semble que Dieu nous mette dans un monde avec des processus naturels et des évènements permis dans l’ensemble, pour suivre leur cours. La question est comment nous allons réagir. En outre, par l’expiation, et à travers la grâce de Dieu et de son Esprit, les mauvaises choses peuvent être rachetées et engendrer de bonnes choses, telles que l’accroissement de l’amour et du service. Nous pouvons grandir pour avoir rencontré de tels défis, ou nous pouvons éprouver un triste ressentiment et un manque de foi. Les études sur les dernières décades ont montré constamment et à une écrasante majorité que ce sont ceux qui restent fidèlement religieux, qui, dans l’ensemble, donnent le plus charitablement, font les dons de sang les plus importants et passent le plus d’heures à servir.

Je peux comprendre pourquoi certains, confrontés à une énorme souffrance et au malheur, perdent la foi. Je peux aussi comprendre pourquoi d’autres, face au même chagrin et désastre, choisissent la foi (voir Alma 62 : 41)

S’il n’y a pas de vie après la mort, et pas de Dieu aimant et miséricordieux, les horribles maux moraux et les désastres naturels dévastateurs ont le dernier mot. Le petit enfant emporté par la mer ou la vieille dame mourant lentement de soif sous les gravats de béton n’ont pas d’espoir. La vie pour eux se termine horriblement et il n’y a plus rien. Grâce au plan de salut, cependant, même ceux qui sont morts, ne sont pas perdus à jamais. Ils vivent encore, et ils sont très susceptibles d’être héritiers d’au moins un certain degré de salut glorieux. « Mais comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues et que l’oreille n’a point entendues et qui ne sont point montées au cœur de l’homme , des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2 : 9)

On peut aisément sonder son cœur (or pie-in-the-sky) pour le savoir, mais, du point de vue de l’éternité, même la mort dans un tsunami peut un jour , sembler une chose relativement petite.

Quelques athées cherchent à résoudre le problème du mal en le dissolvant. Il n’y a pas de Dieu, disent-ils, pas de but dans l’univers, pas de sens à la mort de ceux qui sont tués par des violeurs d’enfants, la peste, les virus et les tremblements de terre – et ainsi, il n’y a pas de « problème » théologique. En dressant cette conclusion, ainsi, ils abandonnent aussi tout espoir d’une rédemption ultime ou une fin heureuse.

L’évangile de Jésus Christ déclare leur abandon inutile. « Toutes vos pertes seront compensées pour vous…. » a déclaré le Prophète Joseph Smith « si vous restez fidèles. Je l’ai vu par la vision du Tout Puissant »

(Publié par MormonTimes – Traduit par Claudie)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

On dirait que Président Joseph B. Wirthlin savait ce qui allait se passer en Haïti. Le CEP vient de publier les résultats présidentiel ce lundi 04 Avril 2011 et j'étais abasourdie, contrariée et désorientée. Je viens de ouvrir ma boîte et voici le message qui me reconforte:« Prends les choses comme elles viennent et aime-les. »
Ceci montre l'importance des messages inspirés et la lecture quotidienne des écritures. Je sais que notre Père vit, Jésus Christ restera toujours mon grand frère bien aimé et le St Esprit continuera à m'aider de faire le bon choix.
Sr Claire L. CELESTE
Branche Gonaïves II
District Gonaïves - Haïti