Message du 9 Mars 2011

Le plan rusé du Malin

Ce soir, je vais revenir sur ce que j’ai dit lors de la dernière conférence générale. Ceux qui écoutaient, et j’espère que c’est le cas de certains d’entre vous, ont reçu des conseils des Autorités générales et des officiers généraux de l’Église. Vous vous souvenez peut-être que, dans mon discours, j’ai comparé les mouches artificielles utilisées par les pêcheurs à ces leurres artificiels utilisés par Satan pour nous attraper et nous amener dans son horrible monde de misère.

Quelques jours après la conférence, j’ai reçu une lettre d’un charmant jeune homme, Chayton Snider. Il a onze ans. Il m’a écouté et m’a envoyé un dessin avec ce petit mot : « Les pêcheurs attrapant le poisson grâce à un leurre artificiel symbolisent la façon dont Satan nous attire grâce aux dépendances (la ‘mouche artificielle’). Quand le pêcheur jette le poisson sur la plage et que le poisson fait des soubressauts pour essayer de regagner l’eau, ces soubressauts, à mon avis, symbolisent nos efforts pour regagne la sécurité de l’eau, ou de l’Évangile, mais nous avons besoin de l’aide de notre Père céleste et de Jésus-Christ pour échapper à ces dépendances. »

Merci, Chayton de ce résumé concis de mon discours de conférence.

J’en cite cet extrait : « Comme le pêcheur à la mouche qui sait que les truites sont poussées par la faim, Lucifer connaît notre faim, c’est-à-dire nos faiblesses, et nous tente au moyen de leurres contrefaits qui, si nous y mordons, peuvent nous arracher au courant de la vie et nous amener sous son influence impitoyable. À la différence du pêcheur, qui attrape le poisson puis le remet sain et sauf dans l’eau, Lucifer ne nous relâche pas volontairement. Son but est de rendre ses victimes aussi malheureuses que lui. »
(...)

J’aime ce poème ; il s’applique à nous tous : Il s’intitule « Le chêne » ; son auteur est Johnny J. Ryder :
Jour et nuit, le vent violent soufflait,
Chassant au loin les feuilles du chêne,
Branches brisées, écorce arrachée,
Il laissa l’arbre nu et épuisé.
Mais c’est qu’il tenait bon, le chêne !
Autour de lui, les arbres s’écroulaient.
Le vent, fatigué, demandait :
« Comment es-tu encore debout, le chêne ? »
Le chêne a répondu : « Oui, je sais :
Chacune de mes branches, tu peux les briser
Chacune de mes feuilles tu peux emporter,
Secouer mes membres et me faire plier.
Mais mes racines sous la terre sont ancrées,
Toujours plus fortes depuis le jour qui m’a vu naître,
Et, vois-tu, tu ne les atteindras jamais,
Elles sont la partie la plus profonde de mon être.
Jusqu’à aujourd’hui je ne savais pas au juste
Combien j’étais capable d’endurer
Mais aujourd’hui, je le sais, grâce à toi.
Je suis plus fort que je l’aurais jamais cru.

Mes chers jeunes frères et sœus, soyez solides comme le chêne. Apprenez combien vous êtes forts. Plantez votre foi et votre confiance en Dieu et au Christ profondément dans le sol de l’Évangile. Soyez toujours conscients des mouches artificielles qui nous sont offertes par Lucifer, le faux pêcheur d’hommes. Puissions-nous avoir assez de sagesse et de perspicacité spirituelle pour discerner et refuser ses nombreuses offres dangereuses. Vivez la doctrine du Christ, les principes fondamentaux simples de l’Évangile ; ayez chaque jour foi au Seigneur, Jésus-Christ ; repentez-vous ; honorez les alliances du baptême, vivez dignes de la compagnie du Saint-Esprit, et persévérez jusqu’à la fin. Faites-le chaque jour et l’Esprit du Seigneur sera avec vous pour vous garder en sécurité sur le chemin qui mène à la vie éternelle.


M. Russell Ballard - du Collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours - “Suivre la doctrine et l’Évangile du Christ” - Veillée du DEE pour les jeunes adultes • 7 novembre 2010 • Université Brigham Young

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