Message du 9 Février 2011

Prier et avancer

J'ai une amie qui est mère de deux enfants, un garçon et une fille. Quand il avaient 2 et 4 ans, ils se chamaillaient quotidiennement, et même une fois par heure. Naturellement, ils accouraient vers leur mère pour lui donner chacun sa version de l'histoire avec l'espoir qu'elle arbitre la querelle et même qu'elle leur donne raison. Ce scénario non-stop la rendait folle ! Donc, elle a acheté un tableau pour les messages et a dit aux enfants que, chaque fois qu'ils avaient un désaccord ou une dispute à propos de quelque chose, ils devaient aller au tableau écrire leur version de l'histoire. Puis, avant d'aller au lit, ils discuteraient de toutes les disputes en une seule fois.

Les enfants ont aimé cela. Dès qu'ils avaient un problème, ils courraient au tableau blanc pour y écrire leur frustration. Bien sûr, cela se résumait à un tas de gribouillis puisque aucun des deux ne savaient écrire. Puis, ils retournaient jouer ensemble. Le problème a été brillamment résolu ! Les enfants se sentaient écoutés et maman, au lieu de résoudre des problèmes toute la journée, se retrouvait en train de s'amuser avec ses enfants. A l'heure du coucher, toutes les querelles étaient oubliées et, plus jamais, ses enfants n'ont remis les incidents de la journée sur le tapis.

J'ai appris quelques leçons de cette petite histoire. D'abord, nous avons juste besoin d'être écoutés. Si nous nous sentons peinés et incompris, nous ne cherchons pas forcèment des solutions. Nous voulons simplement dire notre fait.

D'un autre coté, si nous verbalisons chaque pensée et prenons le temps de gémir, de nous plaindre et de donner des détails, cela pourrait s'avérer auto-destructeur. Nous sommes si occupés à échafauder notre cas, ou à nous retrouver piégés dans la négativité de la situation, qu'avant de comprendre ce qui se passe, nous avons perdu un jour ou une opportunité dans notre vie.

Ces deux enfants se précipitaient vers leur tableau, griffonnaient leurs récriminations qui touchaient ou non celui qui refusait de partager son jouet, et passaient à autre chose. Au moment du coucher, leur journée avait été si bien remplie de bonnes choses et de moments partagés, qu'ils en oubliaient de rapporter leurs prises de bec à leur maman.
Je réalise que ces complaintes peuvent sembler banales, voire inconséquentes comparées aux nôtres, mais le principe reste le même.

A la place d'un tableau pour les messages, nous avons la prière.
A n'importe quel moment donné, nous pouvons aller vers notre Père Céleste et partager avec Lui nos sentiments de chagrin, de trahison, de solitude, de besoin, de triomphe, de peur et de défi aussi bien que de joie. Nous serons écoutés !

Alors, la prière nous permettra de passer à autre chose. Je ne peux pas vous dire le nombre de fois, où me sentant accablée, j'ai déversé, dans ces moments-là, mon âme à mon Père Céleste. A l'heure du coucher, je jouissais déjà d'une nouvelle mentalité ou d'une autre perspective. Si j'avais dû m'accrocher à ces sentiments d'accablement toute la journée, toute la semaine, toute l'année, cela les aurait tellement intensifiés qu'ils en seraient devenus insupportables.
La prière à plusieurs objectifs. Des livres étonnants ont été écrits sur le pouvoir de la prière et de quelle manière elle se révèle une bénédiction dans nos vies. Quant à moi, à cette période de ma vie, le principal avantage qu'elle représente c'est que je peux être écoutée, rassurée, aller de l'avant émotionnellement et spirituellement.

Alors, si vous êtes fatiguées d'entendre vos enfants gémir, se plaindre, rapporter etc..., allez dépenser quelques euros en achetant un tableau pour les messages.Si vous êtes fatigués d'être blessés, tristes, d'avoir du chagrin et d'éprouver des sentiments de solitude, mettez-vous à genoux et déversez votre âme à votre Père Céleste.

Il vous écoutera, vous rassurera et vous donnera la capacité d'avancer.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)


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Pensée du jour

Le don de la prière

« La prière est un don divin de notre Père céleste à chaque âme. Réfléchissez à ceci : l’Être suprême absolu, omniscient, tout puissant et qui voit tout, nous encourage, vous et moi, malgré notre insignifiance, à parler avec lui, notre Père. En fait, puisqu’il sait à quel point nous avons désespérément besoin de sa direction, il nous commande : « de prier à haute voix aussi bien que dans [notre] cœur ; oui, devant le monde aussi bien qu’en secret, en public aussi bien qu’en privé. »

Quelle que soit notre situation, que nous soyons humble ou arrogant, pauvre ou riche, esclave ou libre, instruit ou ignorant, aimé ou abandonné, nous pouvons lui parler. Nous n’avons pas besoin de rendez-vous. Notre supplication peut être courte, ou prendre tout le temps qu’il faut. Elle peut être une longue expression d’amour et de gratitude ou un appel urgent au secours.
Il a créé d’innombrables cosmos et les a remplis de mondes mais, vous et moi, pouvons lui parler personnellement, et il répondra toujours. »

Richard G. Scott du Collège des douze apôtres - «Faire appel au don divin de la prière» - 177e conférence générale d’octobre 2007

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