Message du 23 Février 2011

Préoccupons –nous des pauvres


Depuis toujours et à jamais, Dieu est lui-même concerné par les pauvres. « car vous avez toujours des pauvres parmi vous » a déclaré le Sauveur (Marc 14 :7). Par conséquent, notre directive pour les aider est constante.

Voir dans les yeux d’un enfant, la faim qui le tenaille est une triste chose, comme le sont les bras faibles et tremblants de cette mère et la place vide du père qui est parti à la recherche de nourriture pour sa famille. Sans secours quel sera leur avenir? Des cris qui faiblissent, des déformations physiques, des organes défaillants, puis le peu de force de vie qui s’évanouit ?
Depuis toujours et à jamais, Dieu est Lui-même concerné par les pauvres. Depuis les premiers jours, les prophètes ont souligné ce fondement de l’Evangile.

« tu ouvriras ta main à ton frère, au pauvre et à l’indigent dans ton pays » ainsi furent admonestés les enfants d’Israël (Deutéronome 15 : 11) . Et le Seigneur « soutient la veuve et l’orphelin » a écrit le psalmiste (Psaumes 146 :9) Esaïe a écrit « apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve ».(Esaie 1 :17)
Pendant son ministère mortel, le Sauveur a instruit ses disciples « vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10 :8) Jacques a conseillé : « la religion pure et sans tâche devant Dieu notre Père consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions et de se préserver des souillures du monde » (Jacques 1 : 27)
L’Apôtre Paul, selon le dictionnaire de la Bible, a constamment recueilli les aumônes durant ses voyages et les a redistribuées pour apporter du secours aux pauvres de Jérusalem.
Dans le Livre de Mormon, nous lisons « et vous-mêmes porterez aussi secours à ceux qui ont besoin de secours ….. Ne dépendons-nous pas tous du même Etre, Dieu, pour tous les biens que nous avons ? » (Mosiah 4 : 16,19)

Dans notre dispensation, le Seigneur continue à souligner cette essence même de l’Evangile : « et j’ai l’intention de pourvoir aux besoins de mes saints, car tout est à moi » « Mais il faut que cela se fasse à ma façon, et voici telle est la façon que moi, le Seigneur, j’ai décrétée pour pourvoir aux besoins de mes saints : les pauvres seront élevés en ce que les riches seront abaissés. » « Car la terre est pleine et il y a assez et même en réserve ; oui, j’ai tout préparé et j’ai donné aux enfants des hommes d’agir par eux-mêmes. « C’est pourquoi, si quelqu’un prend de l’abondance que j’ai faite et ne donne pas sa part , selon la loi de mon Evangile, aux pauvres et aux nécessiteux, il lèvera avec les méchants les yeux en enfer, en proie aux tourments. » (D&A 104 :14-18)

« A la manière du Seigneur » a expliqué le Président Heber J. Grant lorsqu’il a organisé le Programme d’Entraide de l’Eglise en avril 1936, durant la grande dépression, pour apporter du secours « Notre objectif principal a été de mettre en place, dans la mesure et autant que possible, un système dans lequel la malédiction de l’oisiveté serait supprimée, les maux de l’aumône abolis, et l’indépendance, le travail, l’épargne et le respect de soi seraient une fois de plus mis en place parmi notre peuple. L’objectif de l’Eglise est d’aider les gens à s’aider eux-mêmes. Le travail doit être réintronisé comme un principe de base dans la vie des membres»
Ceux qui aident sont autant bénis que ceux qui sont aidés.

« C’est une progression incalculable pour l’âme humaine lorsque ses pas le mènent au-delà de lui-même pour se préoccuper des autres. » a dit le Président Marion G. Romney « Puisque c’est l’œuvre majeure de notre Père Céleste dans les cieux – de travailler joyeusement à l’avancement et à la progression des autres – comment pourrions-nous penser recevoir tout ce qu’Il a, à moins que nous n’ayons profondément impliquer dans notre propre vie, ses motivations d’amour, étant ainsi véritablement devenus Ses fils et Ses filles. » (Ensign April 1981, p 3)

Pourtant cette responsabilité d’aider ceux qui ne peuvent pas le faire eux-mêmes, ne peut pas reposer sur les lauriers du passé. Chaque génération doit prendre elle-même connaissance des problèmes causés par le loup de la faim et savoir, que ce loup, même dans les temps les meilleurs, n’est jamais assez loin pour qu’on l’oublie. Nous devons aussi nous souvenir de ce loup se nourrit d’injustice, prenant comme proie tout d’abord les très jeunes, les très vieux et les infirmes.

Le Président Thomas S. Monson a passé sa vie à prendre soin des pauvres. Jeune garçon de 9 ans, lorsque le plan d’entraide de l’Eglise a été organisé, il a été élevé dans une famille qui « ouvrait ses mains » aux pauvres, particulièrement aux vagabonds nombreux qui cherchaient à soutenir leurs familles. Un peu plus de dix ans après, Thomas S. Monson était Evêque d’une paroisse disproportionnée avec des veuves et des pauvres. Sa paroisse qui était à cheval sur la voie ferrée, était grande, avec 1 050 membres dont 87 veuves, et avait la plus grande charge d’entraide que n’importe quelle autre paroisse dans l’Eglise. Il devint un expert pour trouver les appartements en sous-sol, les habitations à l’étage ou les maisons ; utiliser l’Eglise et ses ressources personnelles pour soulager ceux qui sont dans le besoin.

Maintenant, en tant que Président de l’Eglise, il nous rappelle notre priorité d’aller vers les autres. « Mes frères et sœurs, nous sommes entourés par ceux qui ont besoin de notre attention, de nos encouragements, de notre soutien, de notre réconfort, de notre gentillesse – que ce soient les membres de notre famille, des amis, des connaissances ou des inconnus. Nous sommes les mains du Seigneur ici sur la terre, avec la mission, de servir et d’aider Ses enfants. Il dépend de chacun de nous (octobre 2009 – conférence générale ; Ensign novembre 2009) Il a aussi élargi notre horizon lorsqu’il a dit : « Nous avons une responsabilité d’étendre notre aide ainsi que l’espoir aux affamés, aux désespérés et aux opprimés tant dans leur foyer qu’à l’extérieur » (avril 1990 conférence générale ; Ensign mai 1990)

Quelle tristesse de voir cela chez quelqu’un. Fasse que notre génération continue à suivre notre dirigeant en faisant notre part.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Claudie)

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Trois petits tours – et puis s’en vont
Auteurs: Linda et Richard Eyre

Je ne sais pas pourquoi, mais je (Richard) me réveille souvent le matin, ces temps-ci, avec une chanson idiote ou une autre à l’esprit.
Je ne peux pas dire si cela vient de mes rêves ni d’où elles me viennent, mais un matin, je vais m’éveiller avec « Je veux te tenir la main » à l’esprit. Et le lendemain, ce sera « Tu dois avoir été belle, tu sais » ou « Ma chère Clémentine ».

Pendant un certain temps, j’ai essayé de dire à Linda que je pensais que les chansons signifiaient que je rêvais à elle toutes les nuits, mais quand un matin je me suis éveillé en fredonnant « elle a une paire de hanches qui ressemblent à des bateaux de guerre » issue d’une vieille chanson intitulée « Voilà où passe mon argent », et vous qui l’avez rencontrée savez que cela n’a rien à voir avec Linda (peut-être que oui en ce qui concerne l’argent).

En tous cas, l’autre jour, la chanson que je fredonnais au réveil était « Trois petits tours et puis s’en vont », concernant, bien sûr, nos enfants.
Et celle-là m’a vraiment fait réfléchir. Ils grandissent si vite ! Je pense à ce phénomène, particulièrement à cette période de l’année. Les Noëls ont passé si vite. Où est passée leur enfance ? Où sont ces enfants qui croyaient au Père Noël ? Comment se fait-il qu’ils grandissent si vite ?

Parfois, une image vaut mille mots et, dans ce cas-ci, deux images valent bien 10 000 mots. Un jour, nous sommes allés faire une photo de famille dans un parc de Salt Lake City (et cela ne fait pas si longtemps que cela) et voilà de quoi nous avions l’air (à droite).

Puis, l’année dernière, lors du mariage de notre fils à New York, nous en avons fait une autre, à Central Park et nous avons posé dans le même ordre et voici de quoi nous avions l’air (ci-dessous). Honnêtement, je regarde ces deux photos et je ne comprends pas comment il a pu s’écouler tant de temps entre les deux !

Nous aimons nos enfants maintenant, mais nous regrettons cette époque d’alors ! Le temps passe. Les années passent. Il est effarant de réaliser que si nous vivons jusqu’à un âge normal, et si un enfant vit avec nous pendant une moyenne de 18 ans avant de partir dans le monde, nous n’aurons cet enfant avec nous que pendant environ un quart à un cinquième de notre vie.
Trois petits tours et puis s’en vont ! Nous avons toujours notre travail, nos occupations, nos parties de golf et nos appels dans l’Église, mais les enfants sont partis.

Alors, voici une suggestion pour vos résolutions de nouvelle année : DONNEZ LA PRIORITÉ À VOS ENFANTS parce que vous allez vous retourner un jour et ils vont être partis et il peut se passer un certain temps avant que vous puissiez tous les réunir à nouveau.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Muriel)

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Pensée du jour

Prenez garde

« Notre Père céleste a fait la mise en garde suivante à tous ceux qui parcourent le chemin de la vie : Prenez garde aux détours et aux pièges. Il y a des maka-fekes astucieusement disposés et intelligemment déguisés qui s’agitent pour nous attraper et nous faire perdre ce que nous désirons le plus.

Ne vous laissez pas tromper. Prenez le temps de prier. Écoutez le murmure doux et léger qui transmet au plus profond de notre âme la douce invitation du Maître : « Viens, et suis-moi. » En le faisant, nous nous détournons de la destruction, de la mort, et nous trouvons le bonheur et la vie éternelle. »

Thomas S. Monson Président de l’Eglise - «Ancrés dans la foi» - 176e conférence générale d’Avril 2006

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