Message du 22 au 24 Décembre 2010

L'Église répond à l'épidémie de choléra en Papouasie Nouvelle-Guinée et en Haïti

L'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a rejoint d'autres organisations non gouvernementales en réponse à une épidémie majeure de choléra en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les responsables locaux de l'Église rapportent 75 décès dus à l'épidémie parmi les saints des derniers jours. On ne sait pas combien il y a de morts au total, mais certains rapports indiquent qu'il pourrait en avoir des centaines.

"Nous exprimons notre profond amour et le souci de ceux qui ont été touchés par cette épidémie," a déclaré Brent H. Elder Nielson de la Présidence de l'Eglise la zone du Pacifique. "Nous offrons nos plus sincères condoléances à ceux qui ont perdu des parents ou des amis."

L'Église a envoyé 25 tonnes de vivres d'urgence et des fournitures médicales dans la région. La première livraison de denrées alimentaires provenant de l'Eglise à Port Moresby est arrivée à Daru le 24 Novembre. Elle comprenait huit tonnes de riz, quatre tonnes de poissons, quatre tonnes de farine, 1.000 pains de savon antibactérien et quatre tonnes d'huile de cuisson. L'Église de Salt Lake City Center humanitaire a livré 2.500 bouteilles d'eau filtrée à Port Moresby.

Les bouteilles seront utilisées pour rendre l'eau des cours d'eau et des bassins versants propre à la consommation. Le choléra se transmet principalement par la consommation d'eau contaminée.
L'Eglise et ses membres travaillent avec l'AusAID, Médecins Sans Frontières / Médecins Sans Frontières, l'Organisation mondiale de la Santé et d'autres groupes aux soins pour les malades ainsi que pour éduquer les communautés sur la façon de prévenir la maladie.

"Les populations locales ont été très utiles pour amener les malades à nous dans leurs canots," a déclaré le Dr Anthony Mahler, un médecin bénévole d'Australie qui fait partie de l'équipe d'intervention. «Dans notre premier 24 heures au village de Sogere nous avons traité plus de 200 cas de choléra, dont 30 cas graves."

Une importante épidémie de choléra continue de faire des victimes en Haïti, où le ministère de la santé signale que plus de 2.000 morts et près de 45.000 ont été hospitalisés depuis le début. L'Eglise offre un envoi de tentes, de grandes unités de filtration de l'eau, des sels de réhydratation et des produits d'hygiène pour répondre à la crise, en plus des envois précédents qui ont été envoyés dans la région.

(Publié par LDS Newsroom – Traduit par Vassy)


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Levons nous pour défendre nos croyances et trouvons l’espoir en Jésus-Christ

Je me souviens qu’il y avait quatre femmes et entre 80 et 100 hommes dans la salle, ce qui n’était pas surprenant puisqu’il s’agissait du banquet des arbitres de basket pour les collèges et les lycées. Je me retrouvais isolée au milieu d’une table dans la salle bondée, et m’éclipser avec grâce sans être remarquée semblait au mieux très difficile. Lorsque l’animateur invité se leva pour s’adresser à l’assemblée de « macho » il commença par une plaisanterie salace. Les hommes s’esclaffèrent. J’étais offusquée et je savais que ne pas bouger suggérait mon acceptation de ce qu’il disait. Néanmoins, intimidée, je restais assise.

Sur le chemin du retour et longtemps après, je m’en suis voulu de n’avoir pas eu le courage de mes convictions en quittant la salle alors que l’animateur parlait. L’année suivante pratiquement le même scénario se reproduisit. Cette fois ci je me levais gracieusement et partit. A cette occasion, au moins, j’avais appris une grande leçon. Mon action toute simple n’avait pas été perdue pour tout le monde. Depuis lors quelque soit les partenaires avec qui je travaille, s’il leur arrive de jurer, les excuses viennent rapidement.

Si un collègue entend quelqu’un d’autre faire un commentaire inapproprié il réplique par un « Hey, surveille ton langage. » Mon acte « d’omission » de ne pas quitter la salle à la première occasion, bien que je l’ai regretté ainsi que d’autres erreurs au cours de ma vie, n’a pas été, néanmoins, « la fin du monde », même si sur le moment cela m’a causé du chagrin et des regrets.

Nous savons que lorsque Jésus-Christ était assis avec les apôtres dans la chambre haute lors de la Dernière Cène peu de temps avant sa crucifixion, le Seigneur a dit à Pierre, « J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. » Impétueusement Pierre répondit, « Seigneur, je suis prêt à aller avec toi en prison et à la mort. » Le Seigneur lui dit, « Je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître. »
Les évènements de cette nuit sont bien connus. Judas Iscariot vint au jardin de Gethsémané et trahi le Sauveur du monde par un baiser. Le Christ fut lié et emmené. Les 11 apôtres s’enfuirent. Arrivé au palais de Caïphe, le Christ fut illégalement interrogé et condamné devant le Sanhédrin. Comme l’a expliqué James E. Talmage, « Jéhovah fut convaincu de blasphème envers Jéhovah. Le seul Être mortel pour lequel l’horrible crime de blasphème, en proclamant les attributs divins et les pouvoirs était impossible…. »

Pourtant, la duplicité des chefs d’Israël, qui conspiraient pour ôter la vie du Fils de Dieu, ne pouvait être accompli sans la sanction des Romains, et le Christ fut préparé pour être transféré auprès de Pilate.
Partout pendant que le Christ était éprouvé, Pierre le suivait à distance. Lorsque Jésus fut amené devant le Sanhédrin, Pierre se mêla aux serviteurs dans la cour du palais. Une jeune femme qui se tenait à la porte l’interpella, « Toi aussi tu étais avec Jésus de Galilée. » Pierre nia connaître Jésus.
Troublé il se sauva de la cour et alla se cacher pour un temps dans l’ombre du porche. Là, une autre servante le remarqua et le désignant aux autres dit, « Celui-ci aussi était avec Jésus de Nazareth. » Cette fois-ci Pierre clama avec plus de véhémence, « Je ne connais pas cet homme ».

Pierre alla s’asseoir avec un groupe autour d’un feu. Une heure était passée, et les autres hommes commencèrent à l’interroger sur son langage galiléen et son association possible avec Jésus. Son répit déjà mis à mal fut encore perturbé lorsqu’un parent de Malthus, l’homme à qui Pierre avait coupé l’oreille dans le jardin de Géthsémané, l’interrogea, « Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ? » Excédé et effrayé Pierre commença à jurer et répondit violemment, « Homme, je ne sais pas de quoi tu parles. Et au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. »
Comme le Christ l’avait prophétisé, Pierre avait nié connaître celui qu’il révérait et aimait pardessus tout. A ce moment, le Christ était emmené du palais pour aller devant Pilate, « Et le Seigneur se tournant, regarda Pierre. » Comme leurs yeux se rencontraient, le chagrin et les reproches l’enveloppèrent, « Pierre, sortit et pleura amèrement. »

Combien cette honte a dut être cuisante pour Pierre mais aussi combien importante pour son futur et audacieux témoignage, jusqu’à la mort même, que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant et l’auteur de son salut. Ce qui merveilleux dans la trahison de Pierre, si une telle chose est possible, ainsi que dans mes échecs à « être témoin de Dieu en tous temps, en toutes choses et en tous lieux », c’est que la repentance est possible, le pardon est réel et l’espoir est vivant- et tout cela à travers le Christ.

L’apôtre Paul, qui a ressenti le pouvoir de l’expiation dans sa vie, a témoigné, « Oh, mort, où est ton aiguillon ? Oh, tombe où est ta victoire ? …Mais Dieu soit loué, qui nous a donné la victoire à travers notre Seigneur Jésus-Christ.»

Sur chaque chemin, l’espoir – le brillant espoir- en cette vie réside en Jésus-Christ. Son sacrifice désintéressé rend possible la repentance, et c’est la connaissance que nous pouvons être pardonnés de nos péchés qui emplit celui qui croit d’espoir et de joie en cette glorieuse saison où nous célébrons la naissance de notre Sauveur.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)

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Pensée du jour

Les choses petites et simples qui ont des conséquences durables

« Dans nos actions quotidiennes, ce sont souvent les choses petites et simples qui ont des conséquences durables (voir Alma 27:6-7). Ce que nous disons, ce que nous faisons et la façon dont nous décidons de réagir auront une influence non seulement sur nous, mais aussi sur notre entourage. Nous pouvons construire, ou nous pouvons détruire.

Une histoire qu’on raconte au sujet de ma grand-mère en est un exemple simple et positif. Elle avait envoyé un de ses jeunes enfants acheter des œufs. L’enfant à qui elle avait fait confiance était probablement rentré en marchant gaiement jusqu’à la maison, mais la plupart des œufs étaient cassés quand il était arrivé. Une amie de la famille qui était présente avait exhorté ma grand-mère à réprimander l’enfant pour sa mauvaise conduite. Au lieu de cela, grand-mère avait répondu avec calme et sagesse : « Non, cela ne réparera pas les œufs. Nous allons simplement utiliser ce que nous pouvons et nous allons faire des crêpes que nous pourrons manger tous ensemble. »

Lorsque nous apprenons à traiter les choses petites et simples de la vie de tous les jours de façon sage et inspirée, il en découle une influence positive qui affermit l’harmonie dans notre âme et édifie et fortifie ceux qui nous entourent. Et il en est ainsi parce que tout ce qui nous invite à faire le bien « est envoyé par le pouvoir et le don du Christ ; c’est pourquoi vous pouvez savoir avec une connaissance parfaite que c’est de Dieu » (Moroni 7:16). »

Par G. Malm des soixante-dix - Du repos pour vos âmes - 180e conférence générale d’octobre 2010

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