Message du 10 Décembre 2010

Sois positif et réjouis-toi

‘Thanksgiving’ (jour traditionnel de reconnaissance aux Etats-Unis) est juste derrière nous et Noël approche. Le véritable esprit de cette saison peut être capturé que si on ressent une tendre gratitude envers Dieu pour le cadeau suprême de son Fils et envers notre Sauveur Jésus-Christ pour le cadeau parfait de sa vie et du sacrifice expiatoire. Et encore, pour beaucoup d’individus, c’est une période de défis, et souvent un moment difficile où il faut rassembler un peu de gratitude.

Je lutte avec ça parce que, comme beaucoup, notre famille a dû faire face à des épreuves ces dernières années. Et franchement, parfois, c’est vraiment difficile d’être optimiste et heureux. Peut-être qu’on ne doit pas demander ‘pourquoi’ ou ‘comment’ on s’occupe de ces épreuves mais c’est difficile de ne pas le faire. Donc qu’est-ce que le Seigneur nous dit à propos de ça et nous commande de faire en de pareilles circonstances ? Nous trouvons des leçons convaincantes dans l’histoire de l’église et dans les Doctrine et Alliances.

Premièrement, ‘pourquoi ‘ les Saints ont-ils soufferts? En 1833, des membres se trouvaient dans les zones de Kirtland, Ohio et à Independence, Missouri. Des champs détruits, les Saints ont dû quitter leur maison et leur terrain par des persécutions intenses à Independence. Ils ont dépéri et souffert sans refuge ou nourriture, sans protection des autorités du gouvernement alors qu’ils essayaient de se réinstaller dans les comtés de Van Buren et Clay.
Beaucoup étaient innocents, mais en tant que collectivité, ils avaient besoin de se repentir, et le Seigneur a ‘souffert que les afflictions qui les ont accablés s’abattent sur eux à cause de leurs transgressions’ (Doctrine et alliances 101 : 2). Cependant, en se repentant, Il promit qu’ ‘ils seront miens le jour où je viendrais rassembler mes joyaux.’ A notre époque, les bijoux sont précieux, et voici le message implicite : chacun d’entre nous est précieux aux yeux du Christ, encore faut-il que nous devenions Ses disciples.

Il nous donne des expériences dans ce but, avec la promesse ‘que votre cœur soit consolé… car toute chair est entre mes mains ; soyez calme et sachez que je suis Dieu.. … Ceux qui restent (fidèle) et ont le cœur pur retourneront et viendront à leurs héritages. » (Doctrine et alliances 101 : 16,18)

Pendant que ces belles promesses suggèrent des raisons à la question ‘pourquoi’ nous souffrons, elles ne répondent pas à la question ‘comment’ nous endurons ces épreuves. Et ceci, pour moi, est de loin le besoin le plus rigoureux puisque ce n’est pas suffisant de juste endurer. On nous demande de se réjouir et d’être optimiste dans les temps difficiles.
Le Seigneur commanda aux Saints d’Independence, et Il nous commande aujourd’hui : ‘En vérité, je vous le dis, mes amis, ne craignez pas ; que votre cœur soit réconforté ; oui, réjouissez-vous à jamais et rendez grâces en toutes choses. Espérez patiemment dans le Seigneur, car vos prières sont parvenues aux oreilles du Seigneur des armées… C’est pourquoi, il vous fait cette promesse… toutes les afflictions que vous avez subies concourront à votre bien et à la gloire de mon nom, dit le Seigneur. » (Doctrine et Alliances 98 : 1-3).

Il réitéra à travers Joseph Smith, ‘frères tendrement aimés, faisons de bon gré tout ce qui est en notre pouvoir; alors nous pourrons nous tenir là avec la plus grande assurance pour voir le salut de Dieu, et voir son bras se révéler.’ (voir Doctrine et Alliances 123 : 17). Je ne pense pas que le commandement d’être positif et de se réjouir exclue les sentiments de chagrin, de douleur et les larmes de couler.

Par conséquent, prenons en considération une définition du verbe ‘se réjouir’ : être ’volontaire et sans ressentiment’. Pour se réjouir, nous devons de bon gré se soumettre à la volonté de Dieu puisque nous avons foi qu’il nous protège et qu’il ne nous souhaite que le meilleur du fond du cœur. Je ne pense pas que ce soit facile, en fait, je sais que ce n’est pas facile, mais c’est ce que le Seigneur requière de nous.

‘Se réjouir’ signifie ressentir et montrer un grand bonheur pour quelque chose, et dans ce cas, peut-être, être joyeux puisque, en tant que membre de l’église du Christ, nous avons le privilège de faire des alliances qui apportent bénédictions, dans cette vie et pour l’éternité.
Je ne suis certainement pas diplômée d’un bonheur et de réjouissance continus mais j’essaye, surtout pendant cette période de l’année, en me souvenant de la naissance, d’une vie dévouée et du sacrifice de notre Sauveur Jésus-Christ.

Nu de toute richesse du monde, de gloire et renommée, chassé et persécuté, le Prophète Joseph Smith s’extasia : « Frères, ne persévérerons-nous pas dans une si grande cause ? Allez de l’avant et pas en arrière. Courage, frères ; et en avant, en avant, vers la victoire ! Que votre cœur se réjouisse et soit dans l’allégresse ! Que la terre éclate en chants. … Que les montagnes poussent des cris de joie, et vous toutes, vallées, faites retentir votre voix ; et vous toutes, mers et terres, racontez les prodiges de votre Roi éternel ! Et vous, rivières, ruisseaux et ruisselets, coulez avec joie. Que les bois et tous les arbres des champs louent le Seigneur ; et vous, rochers massifs, pleurez de joie ! Que le soleil, la lune et les étoiles du matin éclatent en chants d’allégresse et que tous les fils de Dieu poussent des cris de joie ! Que les créations éternelles proclament son nom pour toujours et à jamais ! Et je le dis encore, qu’elle est merveilleuse, la voix que nous entendons du ciel, proclamant à nos oreilles la gloire, le salut, l’honneur, l’immortalité et la vie éternelle, les royaumes, les principautés et les puissances ! » (voir Doctrine et Alliances 128 : 22-23).

Joseph Smith et les saints en son temps reconnaissaient la suprématie du don d’être membre de l’église du Christ et en cela, ils se réjouissaient. Nous ne pouvons pas faire moins que cela.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Deb)

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Pouvons-nous voir le Christ?

Un soir, un grand-père lisait une histoire à sa petite-fille de quatre ans lorsque celle-ci leva les yeux et dit : « Grand-père, regarde les étoiles ! » Le vieil homme sourit gentiment et dit : « Nous sommes à l’intérieur, ma chérie. Il n’y a pas d’étoiles ici. » Mais l’enfant insista : « Il y a des étoiles dans ta chambre ! Regarde ! »


Le grand-père leva les yeux et, à sa surprise, remarqua que le plafond était parsemé de paillettes métalliques. Elles étaient invisibles la plupart du temps mais, lorsque la lumière les éclairait sous un certain angle, elles ressemblaient effectivement à une nuée d’étoiles. Il avait fallu les yeux d’un enfant pour les voir, mais elles étaient là. Depuis, quand le grand-père entre dans cette chambre et lève les yeux, il voit ce qu’il n’était pas capable de voir auparavant.
Une nouvelle période de Noël merveilleuse approche, emplie de musique et de lumières, de fêtes et de cadeaux. Mais, à la différence des autres gens, nous, membres de l’Église qui porte le nom du Sauveur, devons regarder au-delà de l’aspect extérieur de cette période et en voir la vérité et la beauté sublimes.

Je me demande combien de gens, à Bethléhem, savaient qu’en cet endroit, proche d’eux, le Sauveur était né. Le Fils de Dieu, le Messie tant attendu et promis, était parmi eux !
Vous rappelez-vous ce que l’ange a dit aux bergers ? « C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » Et ils se dirent entre eux : « Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé » (
Luc 2:11, 15).

Comme les bergers d’autrefois, nous devons penser : « Voyons ce qui est arrivé. » Nous devons le désirer dans notre cœur. Voyons le Saint d’Israël dans l’étable, dans le temple, sur la montagne et sur la croix. Comme les bergers, glorifions et louons Dieu pour cette nouvelle d’une grande joie !

Parfois, les choses les plus difficiles à voir sont celles qui nous crevaient les yeux depuis longtemps. Comme le grand-père qui ne voyait pas les étoiles au plafond, parfois nous ne voyons pas ce qui est sous notre nez.

Nous qui avons entendu le message glorieux de la venue du Fils de Dieu, nous qui avons pris son nom sur nous et qui avons fait alliance de marcher sur ses traces en tant que disciples, nous ne devons pas manquer d’ouvrir notre cœur et notre esprit et de le voir vraiment.

La période de Noël est merveilleuse à bien des égards. C’est une période d’actes de charité dictés par la gentillesse et l’amour fraternel. C’est une période pour réfléchir davantage à notre vie et à nos nombreuses bénédictions. C’est une période pour pardonner et recevoir le pardon. C’est une période pour profiter de la musique, des lumières, des fêtes et des cadeaux. Mais le clinquant du moment ne doit jamais troubler notre vue et nous empêcher de voir vraiment le Prince de la paix dans sa majesté.

Faisons tous de cette période de Noël un moment de joie et de célébration, une occasion de reconnaître le miracle par lequel le Dieu Tout-Puissant a envoyé son Fils unique, Jésus-Christ, racheter le monde !


Par Dieter F. Uchtdorf - Deuxième conseiller dans la Première Présidence-Liahona, Décembre 2010


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