Message du 11 Novembre 2010

Moments missionnaires : un témoignage

J'ai grandi dans un foyer religieux. Mes parents étaient de braves gens. Mon père était instituteur et ma mère travaillait un peu à l'extérieur et était aussi mère au foyer. Je ne suis allé dans aucune église pendant plusieurs années, bien que j'aie des expériences religieuses. Mon idée était que la spiritualité vient d'une relation avec Dieu, pas avec une église. Aucune église ne me semblait vraie. Certainement, l'église à laquelle j'avais assisté ne suivait pas la Bible, mais aucune des autres églises que je connaissais ne le faisait non plus.

Je savais que je devais faire quelque chose ; le monde était en train de s'effondrer rapidement. J'aimais la Bible et je ressentais le besoin de prêcher l'évangile. J'ai dit au prêtre local que je ressentais le besoin d'être ordonné prêtre. Il m'a répondu que je devais faire le séminaire.
Puis j'ai rencontré une fille qui habitait en face de chez mes parents. Elle était mormone. J'avais entendu parler des mormons, mais je ne savais pas grand chose d'eux. Cette fille parlait beaucoup de son église, et lorsqu'elle a mentionné l'autorité que son église avait de baptiser, cela a fait résonner quelque chose dans mon esprit. Je savais que je n'avais pas cette autorité, mais je la voulais.

Cette fille m'a invité à discuter avec les missionnaires de son église, et j'ai accepté. Il m'ont rendu visite à mon appartement, et j'ai su que ce qu'ils enseignaient était vrai, mais je leur ai dit que je ne pouvais pas me joindre à leur église parce que j'avais promis de me faire ordonner dans une autre église.

Après avoir terminé une année sur les trois ans du séminaire, j'ai su que s'il y avait une vraie église, ce n'était pas celle à laquelle j'étudiais. Il y avait tellement de choses qui ne collaient pas. Néanmoins, j'ai honoré ma promesse à l'église, et j'ai été ordonné prêtre en mai 1978. Je ne leur ai pas dit combien de temps j'allais le rester.

J'ai décidé d'inspecter l'église mormone de fond en comble. J'avais visité auparavant le centre des visiteurs à Indépendance, au Missouri, et je savais qu'ils avaient beaucoup de choses inspirantes à dire. J'ai rencontré les couples missionnaires qui y étaient, et j'ai parlé avec eux, j'ai prié avec eux et j'ai étudié les écritures avec eux. J'avais un témoignage naissant, et aucune des choses qu'ils disaient ne pouvait être niée.

L'un d'eux m'a donné un Livre de Mormon, et je l'ai emporté chez moi. Je me suis allongé sur mon lit ce soir-là, dans l'intention de parcourir quelques pages. J'ai commencé ma lecture à 22h30 ; en regardant ma montre peu après, j'ai vu qu'il était environ 2h30 du matin. Lorsque j'ai de nouveau regardé ma montre, il était 5h30. J'avais lu le Livre de Mormon pendant environ sept heures.

J'étais tellement heureux ; j'avais envie de parler avec tous les gens que je rencontrais de l'évangile rétabli. Je voulais être baptisé, et je l'ai été après en avoir appris davantage sur l'église. J'ai servi une mission par la suite, et aujourd'hui je suis reconnaissant pour mon témoignage et mon appartenance à l'église.

- Calvin Barrat, Paroisse de la rivière Kaw, Pieu de Lenexa au Kansas

(Publié par LDS Church News – Traduit par Emeric)

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Il sait ce qu’Il fait de ma vie
En réponse à : Comment votre foi vous a aidé à surmonté les épreuves ?

J’ai vécu avec un syndrome de douleur chronique et une autre maladie chronique ces dix dernières années, depuis l’âge de 13 ans. Cela commença doucement puis se propagea dans tout mon corps faisant de chaque jour un combat.

Au début j’avais foi que cela ne durerait pas, que Dieu aiderait à résoudre cette situation rapidement. Je ne savais pas ce qui se passait réellement à l’intérieur de moi jusqu’à ce que cela devienne de pire en pire. Les mois se transformèrent en années, et tandis que la douleur augmentait, la colère et l’amertume firent de même. J’ai supposé que je n’étais vraiment pas une personne de foi parce que je n’avais pas été guéri en dépit de mes supplications à mon Père Céleste. Je ressentais que j’étais une mauvaise personne et que le sacrifice expiatoire du Christ ne s’appliquait pas à moi. Je me sentais complètement désespéré. Ce fut la période la plus sombre et la plus lugubre de ma vie.

Mais, il y a un an, j’ai réalisé que Satan faisait des heures supplémentaires pour que je me rende moi-même misérable. J’avais été insensible et avais choisi de réagir d’une façon négative, et donc, l’Esprit ne pouvait atteindre facilement mon cœur. Aussi j’essayais plus intensément que je ne l’avais jamais fait d’ouvrir mon cœur aux leçons que Dieu essayait de m’enseigner. Je priais plus sincèrement pour avoir la force de porter mon fardeau, parce que je savais qu’il n’allait pas disparaitre par magie. J’étudiais les écritures sérieusement et notais mes pensées quotidiennes. Je demandais à mon Père Céleste de m’aider à adoucir mon cœur. Ce fut alors que le changement se produisit, lorsque je commençai à développer le fait d’avoir un cœur brisé et un esprit contrit.

Ma foi avait seulement grandi, et je me sentais plus heureux que je ne l’avais été en dix ans. Je continue de faire l’expérience de la souffrance et de la maladie qui me laissent juste vivre jour après jour, mais j’ai confiance dans le plan de mon Père Céleste. Je sors plus que je ne l’ai fait depuis des années et je l’apprécie d’avantage également. Mon fardeau a été en fait allégé. Je ne sais pas si les circonstances changeront, mais j’y crois. J’ai une plus grande foi qu’avant cette épreuve. Je n’ai jamais pensé que je serai capable de dire cela ! C’est si bon. J’ai envie de le crier sur les toits ! J’ai foi en la sagesse et l’amour de Dieu et je sais qu’Il sait ce qu’il fait de ma vie.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)


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Pensée du jour

Ayez confiance en Dieu puis agissez

« Dans le Livre de Mormon, le jeune Néphi suscite en nous le désir d’acquérir la confiance au Seigneur pour obéir à ses commandements, aussi difficiles qu’ils nous paraissent. Néphi était face à des dangers et risquait même sa vie quand il a dit ces paroles pleines de confiance que nous pouvons et devons constamment ressentir : « J’irai et je ferai la chose que le Seigneur a commandée, car je sais que le Seigneur ne donne pas de commandements aux enfants des hommes sans leur préparer la voie pour qu’ils puissent accomplir ce qu’il leur commande. »

Cette confiance vient de la connaissance de Dieu. Plus que tout autre peuple sur terre, nous avons ressenti, grâce aux événements glorieux du rétablissement de l’Évangile, la paix que le Seigneur offre à son peuple par ces mots : « Soyez calmes et sachez que je suis Dieu. » J’ai le cœur rempli de gratitude pour ce que Dieu a révélé sur lui-même afin que nous ayons confiance en lui. »

Henry B. Eyring Premier conseiller dans la Première Présidence - Ayez confiance en Dieu puis agissez - 180e conférence générale d’octobre 2010

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