Message du 25 Octobre 2010

Le Président Monson donne le premier coup de pioche du Temple de Rome en Italie
Photos de ldsnewsroom

Dans la « cité éternelle » a commencé la construction d’un nouveau temple de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Thomas S. Monson, le président de l’Eglise, accompagné d’autorités générales et des dirigeants locaux, a participé à la traditionnelle cérémonie du premier coup de pioche, pour le temple de Rome en Italie, le 23 octobre 2010.


Le président Monson a souligné le caractère unique et le moment historique que représente cet événement dont l’importance dépasse les frontières de Rome et de l’Italie. Il a remercié les membres de l’Eglise pour leur engagement à suivre l’exemple de Jésus-Christ.
« Mon cœur est rempli de gratitude, » a dit le président Monson alors qu’il s’adressait aux 500 invités qui étaient présents. « Les membres à travers l’Italie et toute la région de la Méditerranée pourront venir ici. »

Mr Guiseppe Ciardi, représentant le maire de Rome, Giovanni Alemanno, assistait à la cérémonie du matin, ainsi que d’autres représentants des collectivités locales.
"J’ai été profondément ému par cette cérémonie à cause de la sincère reconnaissance de l’assistance ». a dit le sénateur Lucio Malan. « C’est un jour positif pour l’Italie parce que ceux qui professent obéir aux lois de l’Etat et de Dieu font du pays dans lequel ils vivent un endroit meilleur. »

D’autres dirigeants de l’Eglise étaient présents, dont Elder William R. Walker, directeur exécutif du département des temples, Elder Erich W. Kopischke, président de l’inter région de l’Europe de l’Ouest et ses conseillers, Elder Gérald Caussé et Elder José A. Teixeira du premier collège des soixante dix.

Le président Monson avait surpris les membres de l’Eglise lorsqu’il avait annoncé au cours de la conférence générale d’octobre 2008, qu’un temple serait construit à Rome, en Italie.
L’Eglise construira le temple sur un beau site de 6 hectares dans la banlieue de Rome, à Settebagni. Une fois terminé, il sera au service de plus de 23 000 membres de l’Eglise habitant en Italie et dans les pays voisins.

Aujourd’hui, l’Eglise fait fonctionner 134 temples dans le monde. Celui de Rome sera le douzième en Europe et le premier en Italie.
L’extérieur du temple sera construit en granit et aura des vitrages décoratifs. La finition intérieure sera réalisée avec des matériaux de premier choix et par des artisans hautement qualifiés : marbre, bois travaillé, plâtre Vénitien, et peintures décoratives. Le temple sur trois niveaux aura une surface approximative de 4 000 m2 ainsi que deux grandes flèches.
“Ceci est un jour historique et mémorable, » a dit Elder Walker, du premier collège des soixante-dix. “Cette grande cité est connue pour son histoire, pour sa beauté et pour sa tradition chrétienne et maintenant elle va abriter l’un des temples de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. »

Le temple fera partie d’un nouveau centre culturel et religieux qui inclura une chapelle, un centre de visiteurs, un Centre d’Histoire Familiale et une maison d’hôtes. La plus grande partie du centre sera ouverte au public et inclura des bâtiments et des jardins dont les membres de l’Eglise des environs pourront bénéficier.

Les temples des Saints des Derniers Jours diffèrent des chapelles dans lesquelles les membres se réunissent pour les réunions et services du dimanche. Les temples sont considérés comme « les maisons du Seigneur » où les enseignements du Christ sont réaffirmés à travers le mariage, le baptême et les autres ordonnances qui unissent les familles pour l’éternité. Dans le temple, les membres de l’Eglise en apprennent d’avantage au sujet du but de la vie et renforcent leur engagement à servir Jésus Christ et ceux qui les entourent.

(Publié par LDS Newsroom – Traduit par Sylvie)

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Péchés contre erreurs

Récemment, je lisais dans le Deseret News : "Pas de négligence dans la noyade d'une jeune enfant au complexe de vacances du Lac de l'Ours". Plus loin, l'article spécifiait : "Il y a beaucoup de bruit et de commotion autour de cette affaire, mais en fait, cette enfant n'est allée nulle part seule près de la piscine des adultes... Les adultes jouaient avec différents enfants à des moments différents, et elle s'est simplement éloignée de quelqu'un. Quelqu'un l'a simplement quitté des yeux pendant quelques secondes".

J'ai mal au cœur à chaque fois que j'entends parler d'une noyade ou d'une mort accidentelle. Je me sens si triste pour ceux qui y sont mêlés. Cela arrive si vite !
Personne n'a nécessairement commis une faute; souvent, il ne s'agit que d'une distraction ou d'un malentendu, ou simplement d'une erreur.
Dans la vie quotidienne nous faisons tous des erreurs, cela fait partie de la nature humaine et pourtant, quelquefois, les conséquences en sont dévastatrices et tellement impardonnables !

Pour ceux qui sont impliqués, une des conséquences d'amplifier les erreurs de la vie, c'est qu'ils passent le reste de leurs jours à se mortifier. Ils font défiler, encore et encore dans leur esprit, cette journée, cet instant ou cette période, évaluant ce qu'ils auraient pu ou du, faire autrement. Malheureusement ils luttent pour se pardonner et aller de l'avant.

Je n'oublierai jamais le discours d'Elder Dallin Oaks que j'ai entendu à BYU et dans lequel, il faisait la différence entre les péchés et les erreurs. Il soulignait l'importance de ne pas traiter un péché comme si c'était, seulement une erreur ou de traiter une erreur comme un péché.
Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à toutes les fois, où, quand mes employés ont fait des erreurs, j'ai réagi de manière excessive comme si c'était un péché. Je pensais au "lait renversé" et à tous ces menus gâchis commis par mes neveux et nièces et que j'ai pris un peu au tragique. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser, aux moments où j'ai affiché ma déception envers mes amis lorsqu'ils ne faisaient pas les choses de la manière que je souhaitais et que, peut-être, j'ai réagi comme s'ils avaient péché.
Dans la plupart des cas, il ne s'agissait que d'une erreur humaine et non pas d'un péché.
D'un autre coté, j'ai pensé avec regret, à ces périodes de péché que j'ai balayées comme si c'était des erreurs.
Quand la vie ne tourne pas comme on s'y attendait, comme on l'avait rêvé ou prévu, on se met souvent à analyser soigneusement les "pourquoi". Nous revenons sur chaque décision, choix, job ou occasion, et nous nous demandons si nous avons agi pour le mieux. Il y a ceux qui ont divorcé, qui sont devenus veufs ou qui ont perdu un être cher et qui se lamentent de ce qu'ils auraient pu faire autrement, se punissant sans cesse, à cause de la façon dont ils ont fait, ou mal fait, les choses. Bien entendu, ceux qui ne se sont jamais mariés, revivent souvent leur passé en se demandant pourquoi ils ont pris le virage à gauche alors que le reste du monde le prenait à droite, comment est-ce arrivé et qu'auraient-ils bien pu faire d'autre ?

Je suggère que, la plupart du temps, nous nous battons la coulpe pour "des erreurs" et que, trop souvent, nous donnons libre-cours à nos regrets sur le mode "nos erreurs contre nos péchés". Comme Elder Oaks l'a dit, les erreurs tout comme les péchés, demandent notre attention, et les deux méritent la clémence. En fait, c'est le péché qui requiert la punition et la repentance; il n' a pas dit que c'étaient les erreurs qui requéraient punition et repentance.

Je viens juste de lire un livre incroyable, intitulé "La faiblesse n'est pas un péché". Il semble aller de pair avec le discours d'Elder Oaks. Wendy Ulrich fait remarquer "qu’appeler un péché, une faiblesse peut conduire à un manque de repentir, lequel manque est fatal pour nos âmes. Mais qu'appeler une faiblesse, un péché peut aussi avoir des conséquences dévastatrices : désespoir, sentiment d'impuissance, sapent progression et connaissance et compromettent la foi en Jésus-Christ, notre Sauveur".

Nous faisons tous des erreurs et nous commettons tous des péchés. Par moments, il semble que nous accordions plus d'intérêt, de regret et d'attention à nos erreurs tandis que nous prenions nos péchés un peu trop à la légère. Wendy déclare : " Le péché peut nous conduire en enfer. La faiblesse peut nous conduire au ciel ".
Nos erreurs et nos faiblesses jouent un rôle important pour notre développement et notre progression; ils sont une bénédiction dans nos vies pour peu que nous leur permettions de nous rendre humbles, nous encourageant à nous tourner vers le Christ afin de recevoir de la force, la guérison et l'instruction.

Nous n'avons pas besoin de nous mortifier pour les erreurs que nous commettons dans nos vies, mais nous devons les utiliser comme une occasion d'apprendre et de se développer.
Qu'on se trouve en "Hollande" ou en "Italie", nous faisons des erreurs et nous péchons. Si nous pouvons juste nous souvenir de la différence entre péché et erreur et y répondre en conséquence, je sais que nous pouvons être bénis.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)
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Pensée du jour

L’attitude d’un instructeur ne s’apprend pas, elle « s’attrape »

« Un excellent enseignant et auteur a dit : « Dans l’apprentissage, ce qui compte le plus, c’est l’attitude. L’attitude de l’enseignant. »
Vous remarquerez que ce qui compte le plus dans l’apprentissage, ce n’est ni le nombre d’années que l’instructeur a passées dans l’Église, ni son expérience de l’enseignement, ni même sa connaissance de l’Évangile, ni ses techniques d’enseignement. Ce qui compte le plus, c’est l’attitude ou l’esprit avec lequel il enseigne. (…)
Les instructeurs de l’Évangile qui réussissent sont ceux qui aiment l’Évangile. Ils sont enthousiastes. Et, parce qu’ils aiment leurs élèves, ils veulent qu’ils ressentent ce qu’eux-mêmes ressentent et qu’ils vivent la même chose qu’eux. Enseigner l’Évangile, c’est communiquer son amour pour l’Évangile.
Frères et sœurs, l’attitude d’un instructeur ne s’apprend pas, elle « s’attrape ».

David M. McConkie Premier conseiller dans la présidence générale de l’École du Dimanche

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