Message du 14 Octobre 2010

Dons de Jeûne

Les programmes de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours sont extraordinaires. Nous ne devrions pas être surpris. Le Sauveur du monde, le créateur de l'univers, se tient à la tête de Son Eglise.


Avec la sagesse qui surpasse de loin tout ce dont nos esprits limités sont capables, Il dirige Son Eglise et ses programmes. Lorsque nous observons ces programmes dans leur application, nous apprenons une vérité fondamentale : les voies du Seigneur sont rarement les voies de l'homme. Elles lui sont largement supérieures !
Beaucoup reconnaissent ces vérités, spécialement les convertis à l'Eglise. Ceux qui ont été membres leur vie durant, manquent souvent d'apprécier combien les programmes de l'Eglise sont remarquables, par le simple fait, qu'ils n'ont aucun point de comparaison. Ils ont grandi, éduqués dans les pratiques de l'Eglise SDDJ et peu familiarisés avec les programmes en-dehors de l'Eglise, souvent tortueux et bien moins efficaces, qu'ils considèrent ce que nous avons comme allant de soi.

Prenons par exemple les "dons de jeûne", cette partie du programme étendu de l'aide sociale de d'Eglise, basé sur les principes issues de la loi de consécration. C'est le plus remarquable programme, dans le sens que, s'il est appliqué correctement, il demande peu à la personne et pourtant produit d'énormes bénéfices tant aux donneurs comme à ceux dans le besoin. La comparaison entre le programme du "don du jeûne" de l'Eglise et les programmes d'aide sociale de l'état, nous enseigne combien les programmes de l'Eglise sont remarquables.

De nombreux pays ont créé de vastes machines bureaucratiques qui tirent, à partir des individus, des taxes et des impôts, au moyen de filières élaborées. Afin de couvrir l'aide sociale, cet argent est ensuite distribué à diverses organisations d'état, comprenant toute une armée de gens bien payés. Attendu que les gouvernements paient les gens chargés de la collecte et de la redistribution, une bonne portion de cet argent, généré par les taxes et les impôts est ponctionnée. Une part importante est déjà dépensée avant même d'atteindre l'aide sociale ! Dans l'ensemble, ce qui reste est distribué inéquitablement ou inefficacement, parce que les bureaucraties d'état sont souvent, de grandes structures, difficiles à manier.

Le programme de l'aide sociale de l'Eglise est nettement différent. Son premier avantage étant qu'il n'a pas besoin de bureaucratie pour soutirer l'argent des individus dans la communauté SDDJ. Ce qui est collecté, parvient sous forme de dons librement effectués par les membres de l'Eglise. En outre, ceux qui acceptent cet argent au niveau local, sont des volontaires non rémunérés. Lorsque l'argent est transféré au bureau financier - même s'il y a quelques employés rémunérés - la vaste majorité de ceux qui réunissent, administrent et distribuent ces ressources, le font sur la base du volontariat. En clair, la contribution d'un membre perd peu de sa valeur réelle et parvient, presque entièrement, à ceux dans le besoin.

La façon de donner, par le biais du don du jeûne, est aussi quelque chose d'étonnant car il engendre des comportements nettement différents et éternellement salutaires. Dans le système d'état, il y a parfois des grincements et même de la colère et peut-être quelques tentatives de se soustraire au paiement de l'impôt parce qu'il est fait dans la contrainte. Les gens sont contrariés de donner. Les dons de jeûne ne sont jamais forcés. Au contraire, l'individu donne librement. Cela permet à cette personne, de ressentir la joie et la satisfaction qu'il y a à être charitable et faire des sacrifices pour les autres. Cela crée un esprit de générosité. Le paiement des dons de jeûne produit des individus non pas égoïstes, mais altruistes.

La question du sacrifice a aussi besoin d'être attentivement considérée. Quand un état collecte les impôts, que ce soit ou non, une pratique vraiment pénible, difficile ou oppressive, beaucoup la ressentent comme telle et pour certains elle l'est vraiment. Le programme du don du jeûne de l'Eglise est éminemment simple, incroyablement efficace et virtuellement sans frais. Il est fait de telle façon, que l'individu s'abstient de nourriture et de boisson pendant deux repas consécutifs et fait don de leurs montants comme "don de jeûne" à l'Eglise (bien qu'il soit encouragé à être plus généreux et à offrir plus que ce montant). Les membres de l'Eglise peuvent ressentir quelques crampes d'estomac, mais cela, c'est l'étendue de leur sacrifice, si sacrifice il y a. A la base, il n'y a pas de frais pour l'individu ! C'est de l'argent qui n'a pas été dépensé, mais prévu au budget et qui simplement a été transféré à l'Eglise pour un usage caritatif et, littéralement, des vies sont sauvées chaque jour.

Le programme du "don de jeûne" est un, parmi des centaines de merveilleux programmes de l'Eglise. Une considération attentive de cette myriade de programmes devrait nous rappeler combien chacun d'eux est extraordinaire et nous témoigner que c'est là, l'Eglise du Christ. Ils sont témoins que Sa main est "en toutes choses" associées à son Eglise, dans chaque facette de Son Evangile aussi bien que dans Son administration.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)


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Moments missionnaires: souvent empêchés

Au début ça n'était pas facile pour Elder Benjamin D. Maughan d'Easly, en Caroline du Nord, et pour Elder Andres J. Valenzuela de Norwalk en Californie, d'enseigner les sept membres de la famille de Miguel et Treva Salazar à Odessa, dans le Texas. Ils étaient toujours retardés dans leurs efforts pour rendre leur témoignage.

"Je me souviens du premier jour où nous sommes allés à l'église. Je ne voulais pas y aller, spécialement parce que je devais porter une robe," explique Crystal, une des filles.
"Je ne ressentais pas l'envie d'y aller; mais je me suis levé et je me suis préparé," dit Efren, un des fils. "La première fois que je suis allée à l'église, je ne voulais pas y aller. Nous ne connaissions personne," ajoute Angel.
"Je n'aimais jamais étudier quand les missionnaires venaient. Ca me rendait dingue. Je n'aimais pas écouter," dit Jasmine, une des filles. "Mais plus ils venaient, plus le Saint Esprit me murmurait de me rapprocher encore et encore de Dieu et de son église."

C'était pareil pour Crystal. "Plus les missionnaires venaient et nous enseignaient, plus j'aimais ça. J'ai tout compris et tout avait un sens. Maintenant, j'aime aller à l'église et apprendre sur Lui. "Ma partie préférée est que nous nous sommes faits baptiser en tant que famille. Maintenant nous nous préparons pour le temple."
Tatiana, une des filles, ressent la même chose. "J'ai vu la joie sur les visages des membres de ma famille avant que nous soyons baptisés. Tout le monde avait l'air si heureux. Je me souviendrai de ce jour pour longtemps. Ma famille a beaucoup changé grâce à l'aide de l'église."

"Pour moi, cela a été une expérience extraordinaire parce que l'évangile m'a montré comment devenir une meilleure personne, un meilleur être humain, mari, fils, frère," explique Frère Salazar, le père. "Mon baptême m'a rapproché de mon Père céleste et je ressens une espèce de paix et de tranquillité. ... Je suis tellement heureux de savoir que nous serons une famille éternelle."
Quand les missionnaires nous ont rendu visite, "J'aurais tout fait pour les éviter," dit Sœur Salazar, la mère. "Mon mari me disait, 'Ecoutons ce qu'ils ont à dire.' "J'ai finalement accepté, et alors que nous commencions à apprendre, j'ai vraiment aimé l'Evangile de Jésus Christ. Ce que j'aime le plus c'est l'opportunité de devenir une famille éternelle. Cette pensée me donne beaucoup de réconfort. Je voulais me faire baptiser avec mon mari et mes enfants. ... Depuis mon baptême tout est calme."

La famille de Miguel et Treva Salazar a été baptisée le 18 octobre 2009, apportant ainsi une nouvelle force et une vitalité à leur branche espagnole.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Delphine)

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Pensée du jour

La mesure réelle de la réussite

« Dans un monde où la mesure de la réussite est souvent déformée, il est important de rechercher l’appréciation et la confirmation auprès des bonnes sources. Pour paraphraser une liste qui se trouve dans Prêchez mon Évangile, nous sommes sur la bonne voie quand nous acquérons les qualités du Christ et quand nous nous efforçons d’obéir à tout son Évangile.

Nous sommes sur la bonne voie quand nous cherchons à nous améliorer et à faire de notre mieux. Nous sommes sur la bonne voie quand nous accroissons notre foi et notre justice, fortifions la famille et le foyer et recherchons et aidons les gens dans le besoin. Nous savons que nous réussissons si notre vie nous qualifie pour recevoir l’Esprit et si nous savons comment le suivre.

Quand vous avez fait de votre mieux, vous risquez toujours de connaître des déceptions, mais vous ne serez pas déçues de vous-même. Vous pouvez avoir la certitude que le Seigneur est satisfait lorsque vous sentez l’Esprit agir par votre intermédiaire. »

Julie B. Beck Présidente générale de la Société de Secours



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