Message du 20 Août 2010

Un service qui "dérange"

Un jeune homme se trouve sur un lit en salle d'urgence à 4 h, il a besoin d'une bénédiction. Le nom d'un ami lui vient à l'esprit - celui-ci lui avait donné une bénédiction auparavant; il sait donc qu’il répondra.
Malgré cela, le jeune homme hésite à l’appeler – Cet ami et sa femme ont un petit garçon de 4 mois. Il n'ose pas les dérangé et craint de réveiller le bébé.

Après avoir appelé plusieurs autres personnes sans succès, la première impression d’appeler son ami se fait encore plus forte. Avec toutes les autres options maintenant épuisées, il appelle cet ami, qui répond et arrive à l'hôpital rapidement.

Alors que les deux discutent après la bénédiction prononcée, le jeune homme s'excuse pour cet appel soudain à une heure aussi inconvéniente.
«J'ai tout d'abord appelé d'autres personnes parce que je ne voulais pas réveiller ton fils», dit le jeune homme. «Dis à ta femme que je suis désolé. »
L'ami rassure le jeune homme en lui disant que l'exercice de l’autorité de la prêtrise ne pose aucun problème, même à 4 heures du matin, et que le bébé n'a pas été réveillé par l'appel téléphonique.
«Je vais dire à ma femme ‘Salut’ de ta part, dit-il, mais je ne vais pas lui dire que tu es ‘désolé’ ».
Son ami retourne chez lui auprès de sa femme et son fils encore endormis laissant le jeune homme avec la foi en la prêtrise et en son ami fortifiée. Il quitte l'hôpital le lendemain.
Tout comme ce jeune homme, certains membres de l’Eglise ont besoin qu’une bénédiction de la prêtrise leur soit administrée mais ne souhaitent pas déranger les détenteurs de celle-ci. Peut-être leurs visiteurs au foyer ont en ce moment même leur soirée familiale, peut-être que le frère dans la maison à côté s’occupe de son jardin, l'évêque ou le président de branche profite probablement d'une soirée tranquille et rare à la maison, les membres pensent donc que cette bénédiction peut attendre.

C'était peut-être ces pensées qui remplissaient l'esprit de la femme de Capharnaüm qui a souffert 12 ans d'une perte de sang. Selon le récit de Marc, bien qu'elle ait dépensé tout ce qu'elle avait auprès de nombreux médecins dans l'espoir d'aller mieux, elle «n'avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant» (Marc 5:26).

Lorsque le Sauveur passa, la femme, qui avait une grande foi mais ne voulait pas importuner le maître, tendit la main et toucha le bord de sa robe. Le soulagement qu'elle éprouva alors se tourna rapidement en crainte et tremblement quand le Seigneur se mit à chercher dans la multitude la personne qui avait touché sa robe. Sachant qu'elle ne pouvait plus se cacher, elle "vint se jeter à ses pieds, et lui dit toute la vérité" (v. 33).

Puis vint les paroles rassurantes du Sauveur qui n'avait subi aucune inconveniance: «Ma fille, ta foi t'a sauvée, va en paix et sois guérie de ton mal" (v. 34).
Comme cette femme fidèle, ceux qui demandent des bénédictions de la prêtrise, que ce soit pour le réconfort ou la guérison, reconnaissent qu'une telle ordonnance est un événement sacré.

Alors qu'il était président de l'Université Brigham Young, l'Elder Jeffrey R. Holland, du Collège des Douze a souligné dans un discours intitulé «Le Messie qui dérange » l'importance du service chrétien, quelqu’en soit l’incommodité.

"Tous, sauf quelques personnes prophétiques, servent Dieu de façon discrète et non spectaculaire. Et alors que vous travaillez à Le connaître, et savoir ce qu'Il sait, alors que vous y consacrer votre temps - malgré les inconvenances - dans la discrétion, vous trouverez à coup sûr que des ordres seront donnés aux «ses anges à ton sujet: et ils te porteront sur les mains» (Matthieu 4:6) (Ensign, février 1984, p. 70).

Cet appel au service a été aussi souligné au cours de la session de la prêtrise de la Conférence Générale d’octobre 2008, lorsque le Président Thomas S. Monson a rappelé aux détenteurs de la prêtrise la responsabilité qu’ils ont de répondre à ceux qui ont besoin d'aide.

"Chacun des détenteurs de la prêtrise qui assistent à cette session ce soir a un appel à servir, à consacrer tous ses efforts à la tâche qui lui est attribuée. Il n’y a pas de tâche subalterne dans l’œuvre du Seigneur, car chacune a des conséquences éternelles. ... Si apporter le salut à une seule âme donne une grande joie, alors comme doit être terrible le remords de ceux qui, par manque d’efforts, ont permis qu’un enfant de Dieu ne soit pas averti et ne soit pas aidé de sorte qu’il doit attendre qu’un serviteur de Dieu digne de confiance se présente. "

A partir de ces mots, nous constatons que ceux qui honorent la prêtrise sont invités à se préparer, et parfois même à s'attendre, à ce que celle-ci soit exercé à des moments ou dans des lieux inopportuns. Le maintien de ce niveau de préparation, tel que président Monson l’exige, est une caractéristique d’un fidèle détenteur de la prêtrise.

Ainsi, les saints des derniers jours qui ont besoin d'une bénédiction, ou d’un simple réconfort ou de conseils, peuvent être sûrs que s’ils suivent les paroles de James et "appellent les anciens de l'Eglise" (Jacques 5:14) sous l’inspiration du Saint-Esprit, peu importe le moment ou le lieu, quelqu'un viendra la leur administrer.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)

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Vivre par les écritures

« Oui, et comment se fait-il que vous ayez oublié que le Seigneur est capable de tout faire, selon sa volonté, pour les enfants des hommes, s'ils font preuve de foi en lui ? Soyons-lui donc fidèles. » 1 Néphi 7:12

Le temps était couvert lorsque ma petite-fille de 7 ans, Alex, se rendit à l'école pour chanter à son concert d'hiver. Sa famille assista au concert, et ce fut merveilleux.
Pendant le reste de la journée à l'école, les camarades d'Alex furent fascinés par les superbes boutons de sa robe qui ressemblaient à des pierres précieuses. Tellement qu'ils tirèrent dessus jusqu'à ce qu'ils s'arrachent.

Alex se comporta très bien et ne pleura même pas, mais leur demanda gentiment d'arrêter. Lorsqu'Alex demanda à ses camarades de lui rendre ses boutons, ils lui répondirent qu'ils les avaient jetés à l'extérieur, dans la cour de l'école.
Quand Alex rentra à la maison ce jour-là, elle demanda à son grand-père de l'aider à chercher ses boutons. « J'ai prié pour qu'on les trouve. », dit-elle.
Son grand-père répondit : « Alex, la cour de récréation de l'école s'étend sur plusieurs pâtés de maisons, mais allons-y. »

Il était trois heures de l'après-midi, et le temps était à la pluie. Ils commencèrent à marcher dans la cour. Soudain, un rayon de soleil perça les nuages et tomba directement sur l'un des boutons.
« Il y en a un, papi, par ici ! » s'exclama-t-elle. « Regarde comme le soleil le fait briller ! ». Elle le ramassa et continua à marcher. Un autre rayon de soleil apparu de nouveau et éclaira un autre des boutons. Alex trouva les quatre boutons précieux et étincelants de la même manière. Quel grand exemple de foi d'un petit enfant.

- Yvonne Supinger, Première paroisse de Hayward, Pieu de Hayward, Californie

(Publié par LDS Church News – Traduit par Emeric)

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Pensée du jour

Envoyés sur terre pour supporter ces choses

« Ne vous attendez pas à échapper totalement aux ennuis, à la déception, à la souffrance et au découragement car nous avons été envoyés sur terre pour supporter ces choses. Les Écritures promettent : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).
Le Sauveur a dit : « Approchez-vous de moi et je m’approcherai de vous ; cherchez-moi avec diligence et vous me trouverez, demandez et vous recevrez, frappez et l’on vous ouvrira » (D&A 88:63). »

Boyd K. Packer Président du Collège des douze apôtres

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