Message du 12 Juillet 2010

Les saisons de nos vies ?

Avez-vous jamais rencontré ce genre de personnes qui se doit de rouler en dépassant les limitations de vitesses autorisées ou qui coupe à travers une station-essence pour faire un demi-tour plutôt que d'attendre que la circulation reprenne son cours ou encore qui va faire 16 kilomètres de plus pour trouver un autre bureau de poste dans l'espoir que la file d'attente soit plus courte ?
Je déteste l'admettre, mais je suis une de ces personnes. J'ai besoin d'être en perpétuel mouvement et c'est la raison pour laquelle, j'aimerais personnellement remercier ceux qui ont enlevé les feux tricolores à Draper en Utah pour les remplacer par des ronds-points. Ils me gardent en mouvement et j'aime ça ! J'ai besoin de me sentir bouger en permanence. Que ce soit dans ma voiture ou dans ma vie personnelle, je désire avancer, progresser, changer et grandir.
Périodiquement, nous avons une leçon à l'Eglise se référant aux écritures de l'Ecclésiaste 3 au sujet des saisons de la vie; dernièrement, nous avons eu une de ces leçons.

Assise, j'écoutais des femmes de différentes tranches d'âge à qui ont avait demandé de se lever et de partager les expériences qu'elles vivaient dans la saison actuelle de leur vie.
En premier, vint une jeune adulte : elle nous a parlé de sa scolarité, de l'estime qu'elle avait pour sa famille et des possibilités sans fin du futur. Puis ce fut le tour d'une mère de trois jeunes garçons avec un autre en route. Après quoi, il y eût une mère dont le fils avait fait une mission mais dont les quelques autres suivaient de près derrière. Et pour finir, il y avait un nid vide : une grand'mère avec deux douzaines de petits-enfants. Chacune a parlé des joies et des défis de cette phase ou saison dans laquelle elle se trouvait.

L'instructrice continua en expliquant l'importance d'avoir des saisons : l'automne, l'hiver, le printemps et l'été. Elle nous disait avoir vécu un temps à Gilbert en Arizona, où les saisons défilaient comme suit : un été doux, un été chaud, un été brûlant et un été plus frais. Au début, elle a aimé emmener ses enfants faire le tour du voisinage en demandant les friandises habituelles d'halloween en short, puis installer les lumières de Noël pieds-nus. Mais au bout de la seconde année, elle était prête pour un changement plus radical des saisons.
Le but de la leçon était de pointer que nous avions bien des saisons dans nos vies et combien il était important d'apprécier celle que nous vivions présentement, parce-qu'il s'en suivrait une autre où nous aurions la nostalgie des joies et des expériences de la saison que nous venions juste de quitter.

J'ai été une personne seule tout a long de ma vie et j'ai été brusquement rappelée à la réalité en regardant autour de moi toutes ces femmes en transit pendant que je me prélassais en "Gilbert, Arizona" depuis plus de 25 ans et je n'étais plus aussi sûre que cette saison était supposée durer aussi longtemps.
J'ai pensé à ces femmes dans l'impossibilité de porter ou d'élever des enfants et qui se rendaient compte que la saison des enfants et des petits-enfants n'aurait peut-être pas lieu au cours de leur vie. J'ai pensé à ces enfants gravement handicapés qui auraient besoin que l'on s'occupe d'eux leur vie durant ; il se pourrait qu'il n'y ait pas de nid vide ! Et bien sûr, j'ai pensé aux gens comme moi, qui semblait avoir sauté toutes les saisons. Et puis, il y avait celles qui ont donné la vie ou se sont mariées à peine plus d'un moment avant de vivre la perte, être poussée dans une saison, et désirer se réfugier dans la saison où elles se trouvaient à l'origine.
Alors, il peut être décourageant, par moment, d'entendre parler de l'importance des saisons et ne pas être capable de dépasser l'été ou de s'en aller de "Gilbert en Arizona".

J'aimerais avoir une réponse facile pour tous ceux qui en sont là, mais je n'en ai pas. Peut-être quelqu'un habitant en Arizona peut m'aider dans ce contexte ?
Entretemps, Il y a des choses que je sais avec certitude ...
1. En ce qui concerne la longueur des saisons, l'évangile de Jésus-Christ facilite beaucoup la vie
2. La gratitude est la clé pour apprécier chaque saison que nous vivons
3. Avoir des amis pour profiter de n'importe quelle saison n'a pas de prix
4. Il y a des bénédictions en compensation tout autour de nous
5. Je ne suis pas une victime de la saison dans laquelle je me trouve
6. L'herbe n'est pas plus verte dans une autre saison, c'est seulement une herbe différente
7. Chaque saison a ses avantages, ses joies et ses défis

Alors, si par hasard, vous vous trouvez en "Gilbert, Arizona" et que les saisons s'inscrivent en changements plus subtils que vous ne l'aviez espéré, réjouissez-vous d'installer les lumières de Noël pieds-nus et d'aller en short mendier les friandises d'halloween. Et pendant que vous prenez plaisir aux joies de vos saisons, je m'en vais me délecter de la paix et du silence de ma maison, décider où je vais dépenser mon argent, manger ce que j'ai envie et quand j'en ai envie, ne pas avoir le souci de réveiller qui que ce soit au beau milieu de la nuit, utiliser toute la largeur de mon lit, m'accrocher à la télécommande, voyager où bon me semble, apprécier chaque chose exactement au point où je l'ai laissée, etc...

Oui, je m'en vais apprécier mon séjour ici à "Gilbert", parce-que, on ne sait jamais quand la saison va changer !

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)



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Pensée du jour

Aide dans les décisions les plus importantes de la vie

« Nous recevons le don du Saint-Esprit après notre baptême, mais nous négligeons souvent ce don, oubliant qu’il nous aidera dans les décisions les plus importantes de la vie. Le Seigneur nous a fait ce don en sachant que nous devrions affronter des décisions difficiles dans la vie. Il est essentiel d’écouter cette voix si l’on veut acquérir un jugement sain.

Une relation d’écoute exige souvent un cadre calme dans lequel nous pouvons prendre le temps de méditer et d’entendre le murmure doux et léger. Ce cadre paisible est à la fois extérieur et intérieur. Il faut donc plus qu’éteindre la musique du monde ou le vacarme d’autres médias, il faut également arrêter le bruit du péché dans notre âme. Cela ouvrira la communication avec l’Esprit, dont nous avons tant besoin.

Le Christ a dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix : Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. » La paix qu’on reçoit en écoutant l’Esprit permet de ne plus avoir peur de porter un mauvais jugement dans la vie. »

Par Gregory A. Schwitzer des soixante-dix


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