Message du 18 et 19 Juin 2010

Les défis des femmes Saintes des Derniers Jours à travers le monde

Les pressions familiales, garder la loi de chasteté et les différences culturelles et sociales ne sont que quelques uns des défis que les nombreuses femmes n’habitant pas aux Etats-Unis doivent affronter lorsqu’elles rejoignent l’église mormone. Malgré le fait qu’elles doivent faire face à certains défis, ces femmes ressentent le pouvoir des bénédictions de l’évangile ont dit des orateurs à la conférence de l’Association de l’histoire mormone le vendredi 28 mai dernier.

Les trois orateurs présentèrent les difficultés que les femmes de Taïwan, des Bahamas et de l’Afrique de l’ouest rencontrent lorsqu’elles se joignent à l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours.

Taïwan : une recherche d’équilibre
Mélissa Wei-Tsing Inouye, une ancienne missionnaire de Taïwan dont les études à Harvard sont également centrées sur Taïwan, disait que Taïwan était une nation confucéenne où les femmes sont éduquées pour obéir et s’incliner devant leur père, leur mari, et lorsqu’elles font parties de la famille de leur époux, souvent, elles déménagent chez leurs beaux-parents et devront donc s’incliner devant leur beau-père et belle-mère.

L’éducation et le travail sont des domaines très compétitifs. La vie a un rythme soutenu et les grands-parents gardent souvent les enfants dont les parents travaillent. Le peuple taïwanais honore ses ancêtres et une part importante des rites prend beaucoup du temps de ses femmes chaque jour. Beaucoup de femmes converties viennent de familles en partie membre et cette conversion engendre beaucoup de stress car elles doivent trouver un équilibre entre leurs devoirs familiaux avec les appels dans l’église et les réunions dominicales.

Elles doivent également faire face avec la réalité douloureuse d’être membre d’une église dont la doctrine est centrée sur des familles entièrement membres. La plupart des femmes à Taïwan viennent de famille partiellement membre et elle-même sont les seules membres de leur propre famille. Cela demande beaucoup de foi et de courage de conjuguer deux cultures et de persévérer fidèlement dans des activités spirituelles dans de telles circonstances, disait Inouye. Bien que celles qui restent fidèles soient des femmes remarquables, beaucoup deviennent inactives, a-t-elle ajouté.

Bahamas : rester intègre
Rester chaste est le défi majeur que les femmes membres de l’église doivent affronter aux Bahamas, disait Julia Holton Todd. Elle et son mari servirent une mission aux Bahamas et rassemblèrent beaucoup d’histoires contées oralement de membres pendant leur séjour.
Les Bahamas est un pays pauvre avec peu de travail et de ressources pour aider les démunis.

Aux Bahamas, l’immoralité est très répandue et les femmes fidèles qui décident de rester chaste sont souvent moquées et dédaignées. Les hommes mettent une pression implacable sur les femmes pour qu’elles échangent des faveurs sexuelles contre de l’argent ou des cadeaux, une pratique sociale acceptable que les gens locaux appellent « mon chéri ».

Dans une société où tant de femmes vivent dans la pauvreté et qui doivent prendre soin de leurs enfants, la tentation de succomber est énorme, disait Todd. Néanmoins, Todd partagea des récits de femmes qui, grâce à une grande foi, un grand courage et un respect de soi croissant, décidèrent de rester chaste.

Afrique de l’ouest : renforcer les liens familiaux
Le peuple d’Afrique de l’ouest a une religiosité innée, disait Angela Marie Ames, du Musée d’histoire de l’église à Salt Lake City, qui parlait de son amour de toute une vie pour les gens d’Afrique, incluant des expériences en Afrique de l’ouest.

On reçoit beaucoup de bénédictions et de changements dans une famille lorsque l’évangile touche des familles entièrement membre pour la deuxième génération et qui s’enracinent dans la foi, disait-elle.
La culture et les conditions du peuple d’Afrique de l’ouest incombent des vies vraiment séparées aux hommes et femmes natifs. Les femmes doivent combiner le fardeau du travail et de l’éducation des enfants. Les femmes sont souvent traitées comme inférieures aux hommes. On peut voir les enfants mais pas les entendre et ils sont souvent considérés comme un fardeau.

Cependant, une fois que les familles embrassent les enseignements et les principes de l’évangile, les vies changent dramatiquement, disait Ames. Les femmes, puisqu’elles jouent un rôle central et égal dans l’évangile, acquièrent un nouveau respect et une nouvelle importance. Les hommes et les femmes développent plus de douceur, une relation de conjoint. Les enfants sont reconnus pour être des bénédictions et des membres estimés de la famille.

Au lieu d’être des individus seuls et séparés, les familles se réunissent pour se soutenir et s’aimer les uns les autres, ajouta-t-elle.
Non seulement, il arrive beaucoup de choses merveilleuses dans la vie des mormons en Afrique de l’ouest mais les amis et les connaissances le remarquent et beaucoup applaudissent les différences qu’ils peuvent observer, disait Ames.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Deb)


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Vivre par les écritures

« Sois patient dans les afflictions, car tu en auras beaucoup, et endure-les, car voici, je suis avec toi jusqu’à la fin de tes jours » D&A 24 : 8

Je luttais avec la maladie. Je voulais y échapper. J’arrivais en voiture au canyon. Peut être que la nature apaiserait ma souffrance, me ferait me sentir mieux. Je me garais sur une route boueuse et descendis doucement un sentier vers la rivière. Je m’assis sur un gros rocher, me débarrassais de mes sandales et plongeais mes pieds dans le courant. Instantanément, cela me calma. L’eau bouillonnant autour des rochers grondait à mes oreilles. La brise faisait osciller les pins. Les nuages étaient houleux. Mais le soleil ardent, les nuages gonflés et le ciel bleu ne pouvaient me guérir.

Je levais les yeux vers les montagnes majestueuses reposant à leurs propres places. Tandis que j’enviais leur solidité, le vent commença à souffler. Je me souvins que les ouragans, les tornades et les tempêtes frappaient souvent les forces de la nature.

Je savais que je devais être patiente et prier pour avoir cette solidité. Alors que je ne pensais pas que la souffrance pourrait s’alléger, ma douleur était temporairement diminuée comme s’affaiblit une tempête. J’étais bénie avec la patience. Les vents finiraient finalement par se calmer et la santé reviendrait en temps voulu. Je ne suis plus seule.

Jelean Vaugh Reynolds, Paroisse de Soundview, Pieu de Tacoma Washington

(Publié par LDS Church News – Traduit par Claudie)

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La première présidence de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours a annoncé les dates des portes ouvertes et de la dédicace du Temple de Laie, à Hawaï, récemment rénové.....

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Journée nationale "Mains Serviables" en France le 29 mai

Comme chaque année, de nombreux saints des derniers jours ont consacré quelques heures ce samedi 29 mai à offrir leurs "mains serviables"......


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(Publié par le site officiel de l'Eglise - France)

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