Message du 13 Mai 2010

Elder Oaks : Le service peut effacer l’immoralité et l’égoïsme

Le service peut, aujourd’hui, contrecarrer l’immoralité et détruire l’individualisme, a conclu Elder Dallin H. Oaks du Quorum des Douze Apôtres de l’Eglise de Jésus Christ des LDS, devant les milliers de femmes réunies le vendredi, dernier jour de la Conférence des Femmes.
Le service et l’instruction, qui étaient les deux points culminants de la session de clôture, ont recueilli l’éloge des femmes réunies au Centre Marriot sur le campus de BYU. Plus de 14,000 femmes venant de différents pays du monde, assistaient à ces 2 jours de conférence.

« Toutes les sessions auxquelles j’ai assisté, étaient vraiment excellentes et chacune d’elles m’a apporté quelque chose que j’avais besoin d’entendre » a dit Keri Carter, de Léhi « J’ai également aimé toutes les activités de service, j’aime également le fait que je peux servir ainsi que je l’ai entendu »
34 ans après la première Conférence des Femmes qui s’est tenue tandis qu’il était Président de BYU, Elder Oaks et sa femme, Kristen, ont fait un discours.
Elder Oaks a parlé de l’importance du thème de cette année « Choisis aujourd’hui de servir le Seigneur »

« Le service est l’antidote à l’immoralité et à l’individualisme qui corrodent notre société » a dit l’Apôtre mormon « Lorsque nous sommes centrés sur le Christ et sur le service à nos semblables, nous avons un modèle de ce qui est juste et de ce qui est faux et nous savons quoi faire à ce sujet »
Le service est un impératif pour les vrais compagnons du Christ et que ce soit le service pour le Seigneur ou pour l’un de nos semblables, c’est la même chose.
« La raison la plus élevée et la meilleure pour servir, est l’amour de Dieu et l’amour de nos semblables » a –t-il ajouté « Le service motivé par l’amour est peu soucieux de soi même et indifférent à ses avantages personnels »

Elder Oaks a parlé des différentes raisons pour lesquelles les gens servent et l’importance de s’oublier au service des autres.
« Un bébé ou un petit enfant est tout d’abord entièrement focalisé sur lui même et sur ses propres besoins » dit il « Ce n’est pas mal ; c’est juste l’enfance. A mesure où nous grandissons, si nous développons la maturité ce qui signifie que nous devenons adultes, nous prenons conscience des autres et finalement, nous les servons. C’est le chemin que nous devons prendre pour devenir ce que notre Père Céleste veut que nous devenions. »
Si nous ne servons pas les autres, nous dit Elder Oaks, nous empêcherons notre progression spirituelle de croître.

Il a parlé de l’importance du service dans les appels dans l’Eglise, dans la famille et dans toutes les responsabilités qui concernent les autres. Il a dit qu’il est plus important de se focaliser sur les besoins des autres, plutôt que sur l’une de nos propres inadéquations ou sur nos faiblesses.
« Il ne faut jamais oublier – même pendant un instant, qui vous servez et qui est à notre charge « dit il « la vérité dans le Seigneur. La véracité de l’Evangile. La véracité des commandements. Et la véracité de ses promesses »

Sœur Oaks a parlé de l’importance de devenir « des acteurs du monde » plutôt que des spectateurs.
La vie est comme un jardin – nous devons assumer les conséquences des plus petits choix que nous faisons chaque jour « dit elle « En réalité, il n’y a pas d’action indépendante. Tout est indubitablement connecté à nos autres actions et lorsque nous nous lèverons à la résurrection, nous aurons le produit de nos choix »
Sœur Oaks a parlé de la nécessité de rechercher l’esprit pour éviter la confusion du monde.
« En tant que femmes, nous devons beaucoup attendre de nous mêmes » dit elle « Parfois nous avons le sentiment de nous enfoncer à cause de nos imperfections, à la fois réelles et imaginaires, parfois nous comptons plus les calories que les bénédictions, nous tourmentant plus pour nous mêmes que pour le service, trop souvent surchargées pour réellement écouter ceux autour de nous et prises dans l’engrenage de très petites choses »

Confusion et afflictions viennent à nous, dit elle, mais une des charnières du bonheur et du salut est notre habileté à choisir de mettre notre confiance dans le Seigneur.
« Le moment est venu pour nous d’embrasser chaque facette de l’Evangile et les enseignements de notre Sauveur de tout notre cœur, de tout notre esprit et de toutes nos forces, et d’expérimenter le pouvoir de son amour et de l’implorer pour travailler à servir ses desseins »

(Publié par MormonTimes – Traduit par Claudie)


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Le Bombardier aux bonbons

Bien que la guerre ne rappelle généralement pas de très bons souvenirs, un homme surnommé le "bombardier aux bonbons" contribua à changer cet esprit pour des milliers d'enfants allemands pendant les parachutages sur Berlin qui suivirent la Deuxième Guerre mondiale.

Ce qui commença par une distribution de bonbons à une poignée d'enfants abandonnés devint une opération qui finit par connaître une notoriété et une popularité mondiale. Le militaire mormon qui commença tout cela, Gail S. Halvorsen, habite maintenant Provo (Utah) où il est doyen-adjoint des étudiants de l'université Brigham Young. Il y a encore quelques années à peine, il était militaire de carrière dans l'aviation des Etats-Unis où il est devenu célèbre sous le nom de "chocolat volant" et de "bombardier aux bonbons" à la suite des parachutages de bonbons qu'il fit dans Berlin-Ouest.

Frère Halvorsen (qui était alors lieutenant) était dans le premier groupe d'aviateurs envoyés à Francfort S/M pour aider les Allemands à faire entrer de la nourriture, des médicaments et d'autres produits de base par avion.
Comme les aviateurs ne restaient généralement à Berlin que pour décharger leur cargaison et refaire le plein de carburant pour leur avion, frère Halvorsen décida de se promener dans la ville pendant sa journée de congé pour prendre quelques photographies. En s'approchant de la ville, il trouva une barrière de fil barbelé qui le séparait de quelques enfants allemands qui jouaient. Ils commencèrent à lui parler et le grand homme à l'accent d'Utah et les jeunes enfants qui bredouillaient l'anglais devinrent amis.
Après avoir parlé avec eux pendant une heure, frère Halvorsen se décida à partir mais il ne fit que quelques pas puis se retourna. Il y avait quelque chose chez ses enfants qui était différent de tous les autres qu'il avait rencontré pendant son service militaire.
"La plupart des enfants s'attroupaient autour de lui en criant et demandant des bonbons et des chewing-gums.", expliquait-il."Mais ceux-la étaient différents. Ces enfants avaient endurés tant de choses, leur ville avait été pratiquement détruire; beaucoup d'entre eux avaient perdu des membres de leur famille pendant la guerre. Cependant aucun d'entre eux ne demande des chewing-gums ou des bonbons."
Il fouilla sa poche pour voir s'il avait des bonbons à leur laisser et ne trouva que deux tablettes de chewing-gum. Il les passa à travers la barrière et regarda les enfants prendre son petit cadeau avec envie. Sans discuter, ils divisèrent les petits morceaux de chewing-gum en morceaux encore plus petits et quand il n'en resta plus à partager, ils se passèrent le papier d'emballage pour le sentir.

Un avion descendit en piqué au-dessus de leur tête et cela donna une idée à frère Halvorsen. Il dit aux enfants qu'il reviendrait le lendemain et que s'ils voulaient bien se les partager entre eux, il lâcherait des bonbons de son avion en survolant la ville.
Les enfants n'avaient qu'un seul souci: "Comment saurons-nous quel est votre avion?" demandèrent-ils. Il répondit qu'il inclinerait les ailes de son avion et qu'il lâcherait des parachutes faits de mouchoirs.
Le lendemain, frère Halvorsen lâcha trois parachutes chargés de bonbons aux enfants qui attendaient dessous. "Je pus voir le petit groupe d'enfants réunis au même endroit que celui où je les avais quittés la veille comme s'ils n'avaient pas bougé. Quand nous sommes retournés en survolant la ville plus tard dans la journée, ils étaient toujours là, mais il agitaient les trois mouchoirs blancs à travers la barrière pour nous faire signe.

L'opération se poursuivit sur une petite échelle pendant plusieurs semaines. Frère Halvorsen commença à lâcher non seulement ses propres rations de bonbons mais aussi celles que d'autres hommes de son unité donnaient. Un jour il entra dans les quartiers et remarqua un paquet de lettres adressées à "tonton qui bat de l'aile" et à "chocolat volant", Base aérienne de Tempalhof. Comme il n'était pas sûr de la manière dont l'armée de l'air réagirait, il partit rapidement mais fut convoqué par son supérieur quelques jours après.
"Qu'avez-vous fait?" demanda l'officier. A la surprise de frère Halvorsen, son supérieur lui dit qu'un bonbon était tombé à l'extrémité d'une piste, qu'il avait touché un reporter allemand à la tête et que l'histoire du "bombardement de bonbons" était maintenant à la une de tous les journaux de Berlin.
"Les Allemands ont apprécié cela, ce qui m'a permis de ne pas avoir d'ennuis. Mon supérieur me remercia de la bonne idée et me permit de continuer à parachuter des bonbons", dit frère Halvorsen. Les militaires contribuaient maintenant en donnant non seulement leurs rations de bonbons mais aussi leurs mouchoirs. Ils ne tardèrent pas à ne plus avoir de mouchoirs et les hommes donnèrent les manches de leurs chemises qui servaient de parachutes. Enfin ils commencèrent à joindre un mot pour demander de rendre les parachutes pour qu'ils servent à nouveau; la plupart des parachutes furent rendus.

Comme l'opération prenait de l'envergure, davantage de personnes commencèrent à participer. En août, les stations de radio de tout la côte est des Etats-Unis jouaient des airs pour les mouchoirs. Ils invitaient les gens à envoyer des mouchoirs dans des enveloppes à Francfort. Au plus fort de l'opération, il arrivait tous les deux jours en Allemagne cinq sacs postaux pleins de mouchoirs.
"Les habitants de Chicopee Falls (Massachusetts), envoyèrent de nombreuses boites en cartons pleines de bonbons et déjà fixées à des parachutes", se rapelle frère Halvorsen.
Le Weekly Reader, journal pour enfants, apporta également son appui. Il encouragea les enfants à l'école à envoyer de petites participations pour aider les enfants en Allemagne et la réaction fut massive.
Les fabricants de bonbons aux Etats-Unis participèrent également; en tout, plus de 3000 kilogrammes de bonbons furent expédiés, et la plupart fut gardée pour Noël et distribuée aux enfants de Berlin-Ouest.
Frère Halvorsen rentra en Allemagne et devint le commandant de base aérienne de Tempelhof de 1970 à 1974. Il y est retourné souvent et à retrouvé certains de ces enfants "aux bonbons" qui sont maintenant adultes. Tandis qu'il commandait la base, il fréquentait une branche militaire de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours avec sa femme, Alta, et leur cinq enfants. Il ressent très fortement "qu'où que vous travailliez, vous pouvez être un bon saint des derniers jours. Ne faites pas de compromis avec vos principes ou vous êtes perdu. Vous serez surpris de voir combien de personnes vous regardent."

Frère Halvorsen est un bon exemple des paroles du Sauveur. " Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Matthieu 22:39). Pour le militaire américain dont des milliers de personnes se souviennent comme le bombardier aux bonbons et comme tonton qui bat de l'aile, ce commandant devint un mode de vie.

Partagé par Alice – Message de L'étoile de Janvier 1984

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160 ans de Mormonisme en France
5ème épisode : L'Eglise dans l'Entre-deux guerres (1924-1940)

Le 25 février 1924, David O. McKay était à Liège. Ce matin-là, 65 personnes s’assemblèrent pour un service de baptêmes sur les bords de la Meuse. L’après-midi, le président McKay « expliqua le plan d’unir les peuples francophones en une seule mission…

(Publié par le site officiel de l'Eglise - France)

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