Message du 10 Mai 2010

Le président de l’Université Brigham Young et Sœur Beck prennent la parole à la Conférence des Femmes

Depuis plus de dix ans, Rosella Grant et son amie, Annette Saxton, assistent à la Conférence annuelle des Femmes, à l’Université Brigham Young. Elles n’ont même pas besoin de s’appeler pour se demander si elles y vont : quand elles apprennent quelles sont les dates de la conférence, elles les notent dans leur agenda et il est entendu qu’elles y assisteront, ensemble.

« J’ai eu un accident il y a quelques jours, Annette a un nouveau petit-fils et la vie passe à une vitesse folle, mais nous avons décidé de venir quand même «, dit Sœur Grant.
Sœur Saxton et Sœur Grant font partie des ces nombreuses femmes qui attendent avec impatience, chaque année, la Conférence des Femmes afin de pouvoir apprendre, progresser et être édifiées par les dirigeants de l’Église et d’autres femmes.
« Avant que qui que ce soit ne prenne la parole, je suis entrée dans la salle et [l’Esprit] était là », dit Sœur Saxton. « Il est là. Les sœurs l’apportent avec elles et vous le ressentez avant même que la conférence ne commence. »

La Conférence annuelle, qui est sponsorisée par la Société de Secours de l’Église et l’Université Brigham Young, a débuté au Centre Marriott, le jeudi matin, où des femmes se sont réunies et ont chanté le cantique « Répands le soleil ». Le thème de cette année, « Choisissez aujourd’hui de servir le Seigneur », était tiré de Moïse 6:33-34.
Cecil O. Samuelson, président de l’Université Brigham Young et membre du Collège des soixante-dix, a souhaité la bienvenue aux femmes.
« Nous savons qu’un certain nombre d’entre vous viennent chercher des réponses, édifier leur esprit, alléger leurs fardeaux », a-t-il dit. « Nous savons que vous allez être édifiées et soutenues dans les sessions auxquelles vous assisterez. Ce sera une occasion que notre témoignage soit fortifié et que notre compréhension augmente.

Julie B. Beck, présidente générale de la Société de Secours, a parlé de l’importance de prioriser leur énergie et ce à quoi elles aspirent tout en recherchant la direction spirituelle.
« Je ressens qu’il est urgent que les filles de Dieu fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour fortifier et élever, non seulement elles-mêmes, leur famille, les sœurs de leur paroisse, mais aussi le monde », a dit Sœur Beck. « Je ressens que les sœurs de cette Église qui connaissent et comprennent leurs alliances représenteront une force importante pour aider ce monde qui semble avoir perdu ses amarres morales. »

Prenant l’image d’une lionne gardant la porte, Sœur Beck a parlé du rôle des femmes et de l’importance de donner la priorité aux choses essentielles de la vie.
« Nous devons savoir quelles sont nos responsabilités et comment les assumer », a-telle dit. « Nous savons qu’en tant que femmes de Dieu, le moment est venu d’avoir davantage de foi et de droiture personnelle ».

(Publié par Mormontimes – Traduit par Muriel)


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Se sentir mal à l'aise

Je pense que la plupart des femmes ont fait l'expérience de rentrer dans une salle lors d'une activité, une réunion d'église ou autres rassemblements de femmes et avoir eu instantanément l'impression de se retrouver à l'école secondaire, mettant le pied dans une salle de classe le premier jour d'école.

Où puis-je m'asseoir? Ai-je des amis ici? Quelqu'un voit-il que je ne suis pas à l'aise? Voilà, je vais juste rester ici dans le coin au fond en espérant que personne ne me remarque.

Récemment, nous avons un peu parlé de ces moments difficiles chez les adultes dans l'église, lors d'une leçon exprimant combien la Société de Secours ne devrait pas être un de ces endroits où nous nous sentons perdus, mal à l'aise ou sans amis. Pour votre information, la Société de Secours est l'organisation des femmes dans l'église mormone où les femmes se réunissent chaque semaine et tiennent des activités mensuelles.

Nous avons parlé de la façon dont de nombreuses femmes se sentent mal à l'aise dans la Société de Secours parce que personne ne leur parle ni ne savent même qui elles sont. J'ai eu ce sentiment à différents moments dans ma vie, et croyez-moi, cela rend l'entrée dans la salle le dimanche assez difficile.

Mais il ne devrait pas en être ainsi. Nous ne sommes plus à l'école secondaire, et l'église doit être un havre à l'abri de l'insécurité douloureuse du monde.

Alors, que pouvez-vous faire pour aider les femmes qui peuvent se sentir ainsi. Ou plutôt si vous êtes une de ces femmes, comment pouvez-vous vous aider vous-même?

La meilleure chose qui soit sorti de notre conversation à l'église, c'est que vous ne pouvez pas attendre que les autres viennent vers vous. Oui, dans un monde parfait, il y aurait toujours quelqu'un sur place qui se précipiterait auprès de vous pour vous embrasser dès que vous franchissez la porte, mais cela ne se passe tout simplement pas comme ça. Soyez donc proactive. Vous devez être celle qui entame une conversation, qui se présente et qui trouve de façon active sa place dans le groupe.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)

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Une pensée des écritures

« Je voudrais que tu fasses comme moi et que tu te souviennes de la captivité de nos pères; car ils étaient dans la servitude, et nul ne pouvait les délivrer, si ce n’est le Dieu d’Abraham, d’Isaac, et de Jacob, et il les a assurément délivrés dans leurs afflictions. » - Alma 36 : 2

« Je veux par là vous exhorter à trouver des moyens de prendre conscience de la bonté de Dieu et de vous la rappeler. Cela édifiera notre témoignage, … » a dit le Président Henry B. Eyring de la Première Présidence à la conférence générale d'octobre 2007.

« Ce ne sera pas facile de se rappeler. Comme nous vivons avec un voile sur les yeux, nous ne pouvons pas nous rappeler ce que c’était d’être avec notre Père céleste et avec son Fils bien-aimé, Jésus-Christ, dans la condition prémortelle ; avec nos yeux physiques ou avec la raison seuls, nous ne voyons pas non plus la main de Dieu dans notre vie. Le fait de le voir nous apporte le Saint-Esprit. Et il n’est pas facile d’être digne de la compagnie du Saint-Esprit dans un monde méchant … »

« La solution pour se rappeler ce qui apporte et entretient le témoignage est de recevoir la compagnie du Saint-Esprit C’est lui qui nous aide à voir ce que Dieu a fait pour nous. C’est le Saint-Esprit qui peut aider les personnes que nous servons à voir ce que Dieu a fait pour elles. »

(Publié par LDS Church News – Traduit par Eliane)

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