Message du 31 Mars 2010

8 conseils pour élever un enfant difficile

J'ai un fils qui me met sur les genoux presque quotidiennement. Il est intelligent, gentil et a des intentions qui valent de l'or. Mais il m'est difficile de l'élever malgré mes croyances. J'ai lu, étudié et reçu des conseils sur la façon d'élever ce petit garçon spécial. Nous avons essayé des régimes alimentaires diverses et avons reçu de la formation.


J'ai beaucoup pleuré. Les choses sont bien meilleures maintenant qu'elles ne l'étaient avant, mais ce petit garçon représente toujours un défi pour moi. Peut-être qu'il le sera pendant toute ma vie. Malgré tout, nous aimons ce garçon et nous n'abandonnons pas. Il n'existe pas de solutions qui nous disent quoi faire. Heureusement j'ai appris quelques petits trucs. Peut-être avez-vous un enfant difficile, vous aussi ? J'espère que cela vous pourra vous aider:

1. Ne vous blâmez pas
Pendant des années, les mères d'enfants autistes se sont culpabilisées en croyant qu'elles n'avaient pas donné assez d'amour. Les explications médicales qui tentent d'expliquer certains handicaps chez les enfants ne sont pas parfaites. Il n'est pas très bon de regarder en arrière. J'ai passé trop d'années à essayer de disséquer mes techniques de soins maternels, jusqu'au jour où je suis allée sur Google où j'ai trouvé des symptômes correspondants à ceux de mon fils. A ce moment-là, j'ai réalisé que j'étais une maman très bien mais simplement que j'avais un enfant difficile. Ce changement de mentalité a fait toute la différence. Tout à coup, j'ai eu de nouveau confiance en moi. Je pouvais mieux m'aimer, ce qui signifiait que j'avais plus d'amour à donner à mes enfants. Cela ne rend pas service de se culpabiliser.

2. Trouver un réseau de soutien
Cela pourrait être plus difficile qu'il n'y paraît, surtout si vous avez un enfant qui n'interagit pas avec les autres ou qui fait mal. Des jeux avec d'autres enfants pourraient être difficiles. Des familles pourraient éviter de vous inviter, connaissant les soucis de votre enfant. Mais si vous le pouvez, trouvez des amis qui vous soutiennent et qui vous comprennent, par exemple, des parents qui ont des enfants ayant des problèmes similaires. Quand mon fils était jeune, se retrouver dans un groupe était difficile. Tous les autres enfants riaient et jouaient ensemble. Mon fils s'égarait, se battait, ou grimpait sur le toit pour vérifier les entrées d'air conditionné (Histoire vraie.) Parfois je me sentais très seule. Mais j'ai eu de bons amis qui ont aimé mon fils, malgré le fait que chaque fois que nous sommes allés chez eux, il a mis en route le lave-vaisselle, a essayé de débrancher la télévision et a fouillé dans le placard. J'ai eu aussi un grand soutien de ma famille, ce qui m'a aidée à passer les années les plus difficiles.

3. Prenez soin de vous-même

Avoir un enfant difficile peut vous tirer vers le bas. Souvent, vous donnez et donnez sans recevoir beaucoup en retour. Cela peut être démoralisant. Vous devez être sur le qui-vive tout le temps. Ce qui signifie que vous devez vous reposer, vous avez besoin de garder les choses en ordre et vous avez besoin de souffler de temps en temps. Trouvez des façons de cultiver vos propres talents. Adhérez à un club de danse, une classe d'art, une salle de gym ou un club de lecture, ou participez à un groupe d'écriture. Parlez avec votre conjoint de la nécessité de partager les responsabilités afin que vous puissiez prendre du temps pour vous. Je pense que lorsque j'ai eu du temps pour écrire, faire de l'exercice ou tout simplement coudre, j'ai été une maman plus épanouie et je pouvais faire face aux défis quotidiens. J'ai dû apprendre difficilement que je ne pouvais être à 100 % tout le temps. Certaines personnes peuvent, pas moi. J'ai donc mis de côté le linge quelques nuits pour que je puisse écrire. Parfois, j'ai choisi de coudre au lieu de frotter. Je n'ai jamais regretté ces choix.

4. Faire des concessions
Personne ne s'attend à avoir un enfant ayant des besoins spéciaux. Aller en pique-nique, en voyage en famille ou à la bibliothèque peuvent sembler difficilement réalisable. Vous avez pensé planifier l'école à la maison pour vous rendre compte que votre enfant a besoin de soins spéciaux. Ne soyez pas si rigide tant vous n'êtes pas prêt à changer vos plans pour accueillir votre enfant. Finalement vous serez plus heureux en famille. J'étais tellement déterminée à élever mes enfants sans les médias qu'ils ne regardèrent pas la télévision pendant quatre ans. Est-ce que c'était bon pour eux? Bien sûr, mais j'étais épuisée. Avec le recul, je vois combien même 30 minutes par jour m'auraient soulagée. J'ai appris à me détendre (un peu). Nous regardons très peu la télévision, mais je ne suis plus opposée à sa mise en marche au moment où j'ai besoin d'un break. J'avais également certaines idées de ce que mes enfants feraient à chaque âge: les leçons de piano à 6 ans, le sport à 7 ans etc. J'ai dû apprendre à changer mes plans pour répondre au handicap de mon fils. J'ai dû apprendre à être plus souple.

5. Ne vous comparez pas vous ou votre enfant avec les autres
A partir du moment où ils sont nés, les enfants sont mis sur une chronologie d'étapes. Mais chaque enfant se développe à un rythme différent. Les enfants ayant des besoins spéciaux devraient se situer à un niveau totalement différent. La plus petite des tâches peut être écrasante. Admettez que votre enfant a son propre rythme. Il pourra être propre à 4 ans, aller en vélo au moment où il en a 8. Faites-lui savoir qu'il est aimé. Lorsque mon fils a enfin appris à se balancer sur la balançoire, cela a été des années après la plupart des enfants, il a été très fier. Nous aussi avons été fiers. Ses points forts ne sont pas typiques pour un enfant de son âge. Et ils ne sont pas nécessairement dans les domaines où nous l'avions espéré. Mais notre fils est unique, il est un merveilleux garçon et nous l'aimons pour ce qu'il est et ce qu'il va devenir.

6. Encourager ses efforts
Lorsque votre enfant arrive à accomplir une nouvelle tâche, montrez-lui de la gratitude. Cherchez les petites victoires et réjouissez-vous-en. Assurez-vous que votre enfant se rend compte qu'il a surmonté quelque chose de très important. Il y a quelques années, je suis allée en promenade avec mes enfants. Ils ont essayé leurs scooters. Mon fils qui a des problèmes de coordination, mets du temps pour comprendre comment faire, puis soudainement, il a eu un déclic. C'était une petite chose, mais pour lui c'était énorme. Je marchais derrière lui avec des larmes dans mes yeux et disait une prière de gratitude pour ce moment, ce qui m'a donné tant d'espoir pour l'avenir. S'il pouvait conduire un scooter, alors il pourrait avoir des repères sociaux. Il pourrait apprendre à contrôler sa colère et son corps lourd. Nous avons un long chemin à faire, mais chaque étape m'apporte des encouragements.

7. Écoutez l'Esprit
Lisez, étudiez et obtenez des conseils, mais surtout, suivez les inspirations de l'Esprit pour savoir ce qui est mieux pour votre enfant et votre famille. Cela ne va pas être ce le monde ou les experts pensent être le meilleur, mais vous serez guidé. J'ai senti que la voix l'Esprit me guidait maintes et maintes fois avec mon fils. À la fin d'une journée frustrante, je me suis jetée à genoux dans la prière, demandant: "Que puis-je faire?" L'Esprit m'a toujours donné une direction claire et rassurante.

8. Trouvez le temps de nourrir votre mariage
Avoir un enfant en difficultés peut mettre à mal un mariage. Vous ou votre conjoint, pourriez vous sentir responsables des gènes dont votre enfant a hérité. Il serait plus aisé de réagir différemment aux colères, entêtements ou autres situations tendues.
Ces enfants prennent parfois tant de temps, le jour comme la nuit, que vous n'êtes pas en mesure de vous concentrer sur votre conjoint. Si tel est le cas, assurez-vous de trouver le temps pour renforcer votre mariage. Prenez des rendez-vous. Planifiez des trajets ensemble. Prenez le temps chaque soir pour parler ensemble. Si votre mariage est solide, vous aurez la force d'endurer les défis quotidiens pour élever un enfant difficile.


Voici ce que je sais, après sept ans à me demander si j'étais à la hauteur pour élever mon fils : "Le Seigneur est au courant de toutes choses. Il n'envoie pas ces enfants dans des familles d'une façon aléatoire. Nous avons toujours quelque chose à apprendre. Il sait que nous serons à la hauteur. Il sait que nous pouvons aimer, entretenir et élever ces individus uniques mieux que quiconque. C'est pourquoi ils nous ont été envoyés. Et c'est pourquoi Il promet d'être toujours avec nous. Nous pouvons le faire. Avec lui, tout est possible !


(Publié par MormonTimes – Traduit par Pat)


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Vivre au travers des Ecritures

« Et là où quiconque vous reçoit, je serai aussi, car j’irai devant votre face, je serai à votre droite et à votre gauche, et mon Esprit sera dans votre cœur, et mes anges seront tout autour de vous pour vous soutenir. » DA 84 :88

Le 11 mars 2009 restera un jour mémorable dans ma vie. J’allais au domicile d’une des élèves de la classe des Abeilles de l’Organisation des Jeunes Filles, qui devait donner un enseignement sur les chevaux, aux nouvelles Abeilles. J’étais leur consultante.

Elle descendait vers la carrière avec deux chevaux et le reste d’entre nous la suivait. Elle attacha l’un des chevaux à l’extérieur de l’enclos tandis qu’elle faisait travailler l’autre à l’intérieur. Puis elle fit sortir le cheval et me demanda de prendre les rênes, ce que je fis volontiers, puisque nous aussi, avions des chevaux. Elle fit entrer l’autre cheval dans l’enclos et commença à le faire travailler. Malheureusement, cet exercice effraya le cheval que je tenais, qui se retourna contre moi, me projeta à terre, me donna un coup de sabot dans la tête et me piétina alors que j’étais face contre terre, avant de s’enfuir au galop.

J’ai eu beaucoup d’expériences suite à cet incident, j’ai été aidée dans mon processus de guérison de différentes manières et par de nombreuses personnes. Souvent, alors que j’étais en terrain inconnu de tests ou de thérapie, j’entendais dans ma tête la phrase « à ta gauche et à ta droite »
Lorsque je fus suffisamment avancée dans ma guérison, je pris le temps de relire la totalité de l’écriture dans D&A 84 : 88 qui dit : « Et là où quiconque vous reçoit, je serai aussi, car j’irai devant votre face, je serai à votre droite et à votre gauche, et mon Esprit sera dans votre cœur, et mes anges seront tout autour de vous pour vous soutenir. »

Cette écriture ressortait dans sa pureté, pour moi et dans ces circonstances. Combien je suis reconnaissante pour cette nouvelle force que cette expérience a apportée à mon témoignage relativement à l’amour de notre Père Céleste qui connaît chacun d’entre nous personnellement et qui est attentif à chacun de nos besoins.
Sharon Fischer, Auberry California Ward, Fresno California North Stake.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Claudie)


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Pensée du jour

Ecouter les messages qui nous seront donnés dans les […] prochains jours


« Mes frères et sœurs, l’Église continue de progresser comme elle l’a fait depuis qu’elle a été organisée, il y a cent soixante-dix-neuf ans. Elle change la vie de plus en plus de gens chaque année et s’étend largement sur la terre tandis que notre force missionnaire trouve les personnes qui recherchent les vérités que contient l’Évangile de Jésus-Christ. Nous appelons tous les membres de l’Église à se lier d’amitié avec les nouveaux convertis, à se tourner vers eux, à les entourer d’amour et à les aider à se sentir chez eux.

Je vous demande de continuer d’exercer votre foi et de prier pour les régions où notre influence est limitée et où il ne nous est pas permis de prêcher librement l’Évangile pour le moment. Des miracles peuvent se produire si nous le faisons.

Mes frères et sœurs, nous avons hâte d’écouter les messages qui nous seront donnés dans les deux prochains jours. Les personnes qui vont nous parler ont recherché l’aide et la direction des cieux lorsqu’elles ont préparé leur message. Elles ont été inspirées au sujet de ce qu’elles vont nous dire. Je prie pour que nous soyons remplis de l’Esprit du Seigneur tandis que nous écoutons et apprenons. Au nom de Jésus-Christ. Amen. »


Thomas S. Monson Président de l’Église – Conference générale d’Octobre 2009


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