Message du 19 Mars 2010

Le garde du corps de Président Hinckley se souvient de l'authenticité du Prophète

David Sayer a raconté quelques-uns de ses plus beaux souvenirs en tant que garde du corps de président Gordon B. Hinckley, aux étudiants de l'Université de Westminster, revivant l'esprit et le courage du défunt prophète Mormon.

David Sayer sert aujourd'hui comme gestionnaire de sécurité de zone pour l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, responsable de la sécurité des missionnaires, des sites historiques, temples, etc, dans les Etats-Unis à l'est du Colorado. Il a été appelé comme évêque dans la 9ème paroisse Lakeridge à Orem, Utah, en 2006.

Il a passé 24 ans au service de la sécurité de l'église – dont 17 années comme garde du corps de président Hinckley. « Nous avons sillonné la terre ensemble de très nombreuses fois», raconte-t-il.
David Sayer nous a dit que ce qu'il a appris du président Hinckley avant tout, c'était une leçon d'authenticité.
«Il était la même personne durant la semaine ou lorsque nous voyagions en avion » a-t-il ajouté. « Il saluait les concierges de la même manière qu'il aurait salué une reine ou un roi."

David Sayer a exprimé aux étidiants le désir qu'ils imitent l'exemple du Président Hinckley en étant la même personne aussi bien à l'institut, qu'en classe au collège ou avec des amis. Pour devenir une telle personne, il faut être sensible aux inspirations de l'Esprit.

Pour être garde du corps, David a dit qu'il devait être a l'écoute de ce qui se passait autour de lui 24h/24h et 7/7 jours. «Le Seigneur prend soin de nos prophètes, mais nous avons notre rôle à jouer», a-t-il déclaré.

En 1997, David voyageait vers l'Amérique centrale avec le président et Sœur Hinckley. Ils se sont arrêtés à Fort Lauderdale, en Floride, là il a vu le panneau d'une autre église qui disait: «Soyez calme et écoutez. »
Cette phrase est restée à l'esprit de David alors qu'ils voyageaient de la Floride au Nicaragua. Au Nicaragua, il conduisait avec les Hinckleys. Ils se sont arrêté à un panneau de stop avant de s'engager dans l'intersection.
David remarqua un petit camion transportant des poutres de fer qui arrivait vers eux. Soudain le sentiment lui est venu que le camion allait entrer en collision avec eux et il a crié à président et sœur Hinckley de s'allonger.
Il y eut un fracas énorme, les poutres de fer tombèrent dans tous les sens. « Le président et sœur Hinckley sur la banquette arrière étaient couverts de verre», raconte David.

Sayer pensa au pire, mais ils étaient sains et saufs «Je me suis dit, 'Qu'est ce qui m'a échappé?' ». Il a essayé de déterminer s'il y avait quelque chose qu'il aurait pu faire pour empêcher l'accident. Mais à la fin, il comprit qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait. « Nous devons compter sur le Seigneur pour faire le reste », dit-il.

Sayer a fait remarquer qu'il est difficile d'être calme quand il y a tant de bruit noyant constamment les inspirations spirituelles. Bien qu'il soit important d'être conscient de ce qu'il se passe dans le monde, il dit que nous devrions accorder moins d'attention à la laïcité afin de pouvoir être en mesure d'entendre le Saint-Esprit.

Lors de l'embarquement pour un voyage dans les îles Fidji en 2000 pour dédier le temple de Suva, le président Hinckley a demandé à David Sayer à plusieurs reprises s'il pensait qu'il était prudent d'y aller car il y avait un coup d'Etat en cours à l'époque.
Le voyage s'est déroulé sans incident. Sayer a réalisé que le président Hinckley avait su qu'ils seraient en sécurité, mais avait voulu qu'il en vienne à ses propres conclusions - pour être en mesure de discerner la présence de l'Esprit. Une fois Sayer est entré dans un ascenseur avec le président Hinckley, qui lui dit: «David, tenez-vous droit! Mettez vos épaules en arrière, et marchons en avant! »
«Il était toujours pour aller de l'avant », a ajouté Sayer .... «Si chacun de nous s'engageait à accroître notre engagement spirituel de seulement 1 pour cent, que se passerait-il? Je crois que ce serait absolument remarquable. »

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Souvenirs d'un prophète bien-aimé - et de son épouse

David Sayer a raconté que chaque fois que le président Hinckley était assis dans une session de Conférence Générale, il passait souvent la main sur son front. «Il priait », dit-il. « Il vivait le conseil de 'prier sans cesse' ».



David Sayer travaillait sur les chemins de fer avant de joindre le système de sécurité pour l'Eglise. Le président Hinckley avait un amour de la voie ferrée et posait souvent des questions à Sayer au sujet des chemins de fer en pensant que Sayer et lui-même étaient probablement les seuls frères qui connaissaient les réponses à ces questions.

De Soeur Hinckley, David Sayer a dit qu'elle était la grand-mère courageuse par excellence. Une fois une petite fille de 10ans s'approcha de président Hinckley pour un autographe. Sayer lui dit: «Désolé, vous ne pouvez pas faire cela. » La petite fille courut vers sa mère et fondit en larmes. Soeur Hinckley s'approcha de la jeune fille et lui demanda: « Qu'as-tu, ma chérie? La jeune fille montra alors du doigt « le méchant grand homme » - Sayer - et sœur Hinckley l'invita de la suivre. Alors qu'elle menait la fille vers président Hinckley, la jeune fille donna à Sayer, «un méchant regard! Si les regards pouvaient tuer! »

Quand ils arrivaient à chacune de leurs destinations, Sayer ouvrait la portière de la voiture à Sœur Hinckley afin de la laisser sortir en premier. Une fois, le président Hinckley lui dit qu'il sortirait d'abord et ouvrirait la porte pour sœur Hinckley. David Sayer a continué en disant que le président Hinckley a saisi un des bras de soeur Hinckley et a commencé à le tirer. Soeur Hinckley a rapidement répondu: «Laisse tomber, Gordon! Laisse David faire ça! » Depuis, Sayer l'a toujours aider à sortir des voitures.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)

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Les sentiments de frère Holland sur la vie au Chili

L’apôtre encourage les membres à prier pour les victimes du tremblement de terre.
Frère Jeffrey R. Holland du Collège des Douze était en mission pour l’Eglise au Ghana, en Afrique ; lorsqu’il a été informé du tremblement de terre historique qui a dévasté une partie du Chili le 27 février.

Il avait présidé la région du Chili du 15 août 2002 au 15 août 2004, et a vécu à Santiago. Il a dit qu’en plus des « merveilleux membres de l’Eglise de ce pays », il a rencontré beaucoup d’autres Chiliens, beaucoup de ceux qui ont une place dans son cœur et avec lesquels il est resté ami.
« J’ai eut les premières informations du tremblement de terre sur la chaîne de télévision CNN et puis j’ai reçu des e-mails », a-t’il dit lors d’un entretien pour le magazine de l’Eglise « Church news », le 3 mars. « J’ai été très inquiet. Pratiquement chaque endroit qui était mentionné était un lieu que je connaissais et où je m’étais rendu. Cela m’a fait penser à nos membres, nos chapelles, nos missionnaires, nos amis de l’Eglise. Je pouvais voir leur visage et me rappeler de leurs noms à travers tout le pays, aussi j’ai été très troublé de ne pas savoir comment ils allaient.

"Heureusement, dans la façon dont les choses se sont passées, nous avons vu beaucoup de miracles et de bénédictions. Actuellement nous avons connaissance d’un seul membre qui aurait perdu la vie. Toute perte est tragique, mais les conséquences d’un tel tremblement de terre auraient pu être bien pires. Ainsi nos sentiments sont partagés. Nous sommes reconnaissants que ce n’ai pas été aussi terrible que cela aurait pu être, mais nous sommes tristes de ce qu’ont subit tant de Chiliens en terme de décès, d’évacuation d’urgence, d’angoisse et de désespoir. »
Il dit qu’il a parlé avec les membres de la présidence de région à Santiago et avec Ted Lyon, le président du temple de Santiago, ce dernier l’a informé que le temple est opérationnel.

Elder Holland a dit avoir parlé avec des amis personnels au Chili, dont quelqu'un qui n'est pas membre.
« C’est une figure éminente au Chili, » a dit Elder Holland. « Sa famille était en vacances lorsque le tsunami a frappé leur maison sur la plage. Son fils et leurs deux enfants les plus âgés ont été assez forts pour résister, mais sa belle-fille et leurs deux plus jeunes petits-enfants ont été emportés par les vagues. Ils ont retrouvé la mère en vie sur une petite ile, mais pour le moment, ils n’ont toujours pas retrouvé les corps des deux petits enfants, âgés de 4 et 2 ans. Une histoire comme celle-là rend cette catastrophe très personnelle lorsque vous connaissez quelqu’un qui a connu une telle perte lors de ce désastre. Nous connaissons si bien cette famille ; ce sont des amis très chers. »

Elder Holland a exprimé le fait qu’il s’est senti impuissant à les aider, en étant au Ghana alors qu’il entendait parler des souffrances au Chili.
« Quand nous nous sentons si limités en terme de choses que nous aimerions faire mais que nous ne pouvons pas faire, c’est merveilleux de savoir que nous pouvons tous prier. Nous pouvons appeler des anges et plaider pour que le réconfort spirituel descende sur ceux qui souffrent. Même pour ceux qui ont subi de terribles pertes, l’Esprit peut apporter la paix, la tranquillité, un espoir pour le futur. C’est certainement dans des moments comme ceux-là que l’Evangile devient si important pour chacun.

« Je ne peux pas aller à Santiago ou à Conception ou faire quelque chose personnellement. Mais je peux aider avec ce que l’Eglise fait avec mes offrandes de jeûne et ma foi. Je peux prier et je peux aimer ces gens de là où je suis. Avec l’aide des cieux nous pouvons toujours transmettre l’idée que nous nous soucions des membres et des non-membres partout dans le monde et qu’ils sont toujours dans nos prières. »

(Publié par LSD Church News – Traduit par Sylvie)



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