Message du 13 Janvier 2010

La foi lui a permis de transcender l’épreuve
De grandes choses se produisent lorsque l’on agit, l’action demande de la foi.

« Vous êtes par la présente appelée à servir comme missionnaire de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ». Vingt-sept ans auparavant, ces mots m’étaient adressés. A présent je les lisais de nouveau pour un appel envoyé à ma mère.


Toute ma vie, maman a été un exemple de foi. La phrase, « il ne faut pas se fier à l’eau qui dort » vient à mon esprit lorsque je pense à elle. Malgré cela, que ma mère serve une mission seule n’était pas quelque chose que j’avais anticipé. Mon espoir était que maman et papa rédigent un livre de souvenirs de leurs expériences missionnaires et servent ensemble en tant que couple en Nouvelle-Zélande, là où mon père avait servi comme jeune missionnaire.

Mon père était décédé subitement environ deux ans plus tôt, ce qui rendait cette expérience impossible. A ce moment là je n’avais pas réalisé que maman songeait à servir une mission seule. (Après tout, j’étais sûr qu’elle serait trop inquiète, de plus servir une mission en tant que veuve n’était pas courant et, égoïstement j’avais toujours souhaité, que ma mère et ses gâteaux roulés tout frais restent près de moi.) Néanmoins, lorsqu’elle nous dit qu’elle éprouvait le besoin de servir une mission, je ne fus pas surpris ou déçu, seulement fier.

Juste avant que maman n’entre au Centre de Formation Missionnaire, nous eûmes un repas de Thanksgiving en avance. J’essayais de manger assez de gâteaux roulés pour tenir pendant le temps où elle serait partie. A la fin, elle donna à chacun de ses enfants une copie du journal qu’elle avait tenu pendant notre enfance.
En commençant à lire le journal de ma mère, je cherchais la preuve que j’avais été un enfant parfait. En dépit de tout ce qui prouvait le contraire, je poursuivais ma lecture. Comme je lisais, je revécu ces années avec la combinaison de mes propres souvenirs, du point de vue de ma mère, et à présent de mon expérience de la vie. Je lus les récits de décès d’êtres chers, la difficulté à élever des enfants, les problèmes financiers et son souci de l’érosion des valeurs traditionnelles.

Je me souvenais des nombreux événements relatés par ma mère, mais je les avais vécus avec la compréhension limitée d’un enfant. En les lisant, je fus bénis d’une plus grande capacité à voir ce qu’était et d’où venait la force de ma mère. Je réalisais que c’était la foi qui lui avait permis de transcender la difficulté et je vis clairement que la foi procurait la compréhension, comme rien d’autre ne le pouvait.

Un chapitre, de juillet 1973, mentionnait « une réunion spéciale » organisée par la présidence de pieu. Elle s’était tenue quelques semaines après la création de notre pieu, et lors de cette réunion une Autorité Générale qui faisait partie de notre pieu avait pris la parole.
Une chose que ma mère rapporta, et je me souviens l’avoir entendu d’autres fois pendant mon enfance, était l’affirmation suivante : « Planter un arbre à croissance lente et attendez-vous à en voir les fruits».
Ma mère exprimait sa foi et le réconfort qu’elle trouvait dans les paroles des dirigeants au milieu de ce monde incertain.

Depuis 1973 beaucoup de choses ont changées, mais rien n’a changé. Les grandes choses se produisent grâce à l’action, l’action requière toujours la foi, et la foi sans les œuvres est morte.
Je suis reconnaissant pour l’exemple de ma mère fidèle, qui suivit l’exemple donné dans Proverbes et me montra le chemin en paroles et en actions.

« Beaucoup de filles ont une conduite de valeur, mais toi tu les surpasse toutes. La grâce est trompeuse et la beauté est vaine : la femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée ». (Proverbes 31 : 29-30)

Paul A. Young est évêque de la 6ème Paroisse de Willow Creek, dans le pieu de Sandy Willow Creek en Utah.


(Publié par LDS Church News – Traduit par Sylvie)

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L’Evangile en un mot : « se souvenir »

« Et maintenant, O homme, souviens-toi et ne péris-pas » Mosiah 4 :30

Le mot « souvenir » est vraiment l’un des plus importants dans les standards. Souvenir est utilisé 352 fois dans les Ecritures. Si on compte également les variantes, ce nombre grimpe à plus de 550.


La racine de se souvenir est de garder à l’esprit ou être attentif. Il a le sens de « se préoccuper de » et est en relation avec le mot « tradition ». Le dictionnaire anglais d’Oxford définit se souvenir comme « retenir ou se rappeler la mémoire, de garder à l’esprit, de collectionner. » Se souvenir signifie également « penser ou se rappeler à la mémoire quelque chose avec une intention ou un sentiment ». Se souvenir peut également signifier « avoir à l’esprit et mentionner quelqu’un dans une prière ». De façon importante, se souvenir peut signifier commémorer ou « préserver dans la mémoire par une célébration solennelle »


Se souvenir est souvent utilisé quand on parle des alliances entre Dieu et les hommes. Après le déluge, Dieu a placé un « arc dans les nuages » comme « signe d’alliance » qu’il ne détruirait plus la terre par l’eau et « pour que je me souviennes de l’alliance éternelle entre moi et toute créature vivante. » sur la terre.
Nous nous souvenons du jour de sabbat et nous le gardons sacré « comme alliance perpétuelle … entre (Dieu) et les enfants d’Israël à jamais (Exode 31 :16-17)
Quand Abraham est entré dans la terre promise de Canaan, il bâtit un hôtel pour commémorer la visite du Sauveur et le renouvellement des alliances que le Seigneur a fait avec lui (Genèse 12 :6-8)


Président Spencer W.Kimball a enseigné que se souvenir peut être le plus important mot dans le dictionnaire. « Quand vous regardez dans le dictionnaire les mots les plus importants, savez-vous lesquels ils sont ? cela pourrait être « se souvenir ». Parce que chacun de nous a fait des alliances… notre plus grand besoin est de se souvenir. C’est pourquoi chacun vient chaque jour de sabbat à la réunion de Sainte-Cène _ pour prendre la saint cène et écouter les prières des prêtres que nous nous souviendrons toujours de Lui et que nous garderons ses commandements qu’il nous a donnés… Se souvenir est le mot.

Comme il est vrai que nous renouvelons les alliances de notre baptême en prenant la Sainte-Cène, les prières de Sainte-Cène sont elles-mêmes des alliances. Comme l’a noté président Kimball, le but central de la Sainte-Cène est le souvenir : « faites ceci en souvenir de moi. »
Se souvenir est utilisé dans les deux sens dans les prières de Sainte-Cène. En premier, dans le sens commémoratif, nous mangeons et nous buvons des substances physiques pour se souvenir spécifiquement du corps et du sang du Sauveur. En second, il nous est commandé, parmi d’autres choses, de toujours nous souvenir de Lui » . Ainsi, alors que les symboles nous aident à nous concentrer, on nous demande d’avoir la mémoire de quelque chose avec un sentiment ou une intention. « Si nous remplissons notre part de cette alliance, il nous promet que nous aurons son Esprit avec nous.


(Publié par MormonTimes – Traduit par Marie-Catherine)

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Pensée du jour

Avoir l’intention d’être celui qui aide

« Je crois qu’il est de l’intention de chaque membre de l’Église de servir et d’aider les gens dans le besoin. Au baptême, nous faisons alliance de « porter les fardeaux les uns des autres, afin qu’ils soient légers ». Combien de fois avez-vous été touchés en voyant le besoin de quelqu’un ? Combien de fois avez-vous eu l’intention d’être celui qui aide ? Et pourtant, combien de fois la vie quotidienne s’est-elle interposée et avez-vous laissé quelqu’un d’autre aider, en vous disant : « Quelqu’un va certainement s’en occuper ».
Nous sommes très pris par nos occupations. Cependant, si nous prenions un peu de recul pour examiner ce que nous faisons, nous verrions peut-être que nous nous affairons à des choses de peu d’importance. En d’autres termes, trop souvent nous passons la plus grande partie de notre temps à des choses qui n’ont pas réellement beaucoup d’importance, négligeant des causes plus importantes. »


Thomas S. Monson Président de l’Église




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