Message du 17 Novembre 2009

Se souvenir de la signification d’être « mis à part »

Alors que j’étais assis à la réunion de jeûne et de témoignages, une sœur de la congrégation se leva et parla de ce que cela signifiait d’être mis à part en tant que missionnaire. Les convertis au mormonisme reconnaissent certainement que devenir membre de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours est également l’apprentissage d’un langage, d’un jargon ou d’expressions propres à l’église.

Nous utilisons toutes sortes de mots et d’expressions dans les discours qui ont des significations spécifiques dans le contexte mormon et qui, bien souvent, nécessite une explication pour ceux de l’extérieur ou ceux d’une autre foi. Par exemple, qu’est-ce qu’un ‘grand-prêtre’, qu’est-ce que ‘Sion’ et encore plus ‘le champ de la mission’, qu’est-ce que ‘se réunir’ ? Nous travaillons pour les morts, faisons des dotations, sommes des sœurs visiteuses, faisons nos visites au foyer. Nous mettons à part ceux qui sont soutenus dans différents appels de l’église (et qu’est-ce être ‘mis à part’ ?)

Chacun de ces termes a une signification claire et spécifique dans le ‘parlé église’ ; cependant, parce que nous en parlons si souvent, leurs significations et leur pouvoir inhérent est souvent perdu.

C’était ce que Gwen voulait démontrer dans son témoignage. Nous entendons le terme ‘mis à part’ si souvent que parfois, soit nous ignorons vraiment la signification d’être ‘mis à part’, soit nous laissons ces mots devenir insignifiant.

J’aimerai reconsidérer les mots ‘être mis un part’ et ‘appel’ dans l’espoir de revitaliser et stimuler notre compréhension spirituelle à chaque fois que nous recevons un appel ou que nous sommes mis à part dans l’église.

Tout comme je le rappelle constamment à mes étudiants, que lorsqu’ils entendent le mot ‘foi’ dans un contexte spirituel, ils devraient ajouter dans leurs pensées ‘en Jésus-Christ’ – ‘Foi en Jésus-Christ’ – car considérer les définitions et les implications des mots et des phrases renforcent et redonnent du pouvoir à leur compréhension.

Qu’est ce que cela signifie lorsque l’on reçoit un appel dans l’église ? Dans ce contexte, la définition du dictionnaire pour ‘un appel’ est « convocation ou alerter quelqu’un au moyen d’une requête officielle. » Reconnaissons-nous le fait que lorsque nous recevons un appel dans l’église, c’est le Seigneur qui nous appelle à le servir, Lui et les autres ? Il le dit lui-même « que ce soit par ma voix ou par la voix de mes serviteurs, c’est la même chose. » Est-ce que ces mots nous alertent sur la sainteté et le sérieux de chaque appel qui nous est donné dans l’église et nous rappelle que nous sommes responsable devant le Seigneur pour ‘remplir’ cet appel du mieux que nous le pouvons sous l’inspiration de l’Esprit ?

De la même façon, que signifie être ‘mis à part’ ? Les synonymes sont ‘sanctifié’, ‘béni’, ‘rendu saint’. Etre mis à part signifie « rendre quelqu’un visible ou différent. » Lorsque nous associons ces termes à celui d’être ‘mis à part’, nous comprenons mieux ce que le Seigneur attend de nous. Président Spencer W. Kimball déclara : « Le fait d’être mis à part peut être pris au premier degré ; c’est être mis à part des péchés, à part du charnel, à part de ce qui est vulgaire, ignoble, vicieux, de la facilité ou de ce qui est grossier ; (c’est être) mis à part du monde à un niveau plus élevé de pensée et d’action. »

Peut-être qu’une analogie culinaire aidera également à clarifier ce que signifie être mise à part. Il y a toujours un problème lorsqu’on sert une tarte : il y a tellement peu de parts que si on n’enlève pas physiquement cette part supplémentaire, qu’on la met sur une assiette et donc qu’on la ‘met à part’ du reste de la tarte, elle sera certainement mangé en un rien de temps. Dans le même sens, être ‘mis à part’ suggère que pour notre sécurité, il faut que physiquement, on se retienne ou s’enlève, lorsque nous sommes mis à part, de certaines pratiques et activités.

Nous arrivons à mieux concevoir les exigences spirituelles et littérales lorsque nous pensons à une missionnaire mise à part pour sa mission. Pendant un an et demi, elle s’engage à s’éloigner de toutes les influences de Babylon (du véritable langage religieux). Elle s’engage à se mettre à part des choses du monde en ne regardant plus la télévision et des films, en n’écoutant plus toute sorte de musique, en ne sortant plus, etc. A la place, elle s’engage à s’immerger dans l’étude des écritures, en prière fervente, dans le service et à partager son témoignage du Sauveur Jésus-Christ. Elle prend ses distances quant aux tentations du monde et dévote son attention aux choses de l’Esprit.

Dans un sens, c’est peut-être ça aussi d’être mis à part lors d’un appel dans l’église. Nous mettons notre devoir envers ce travail dans l’église au-dessus des choses du monde et il en devient un souci prioritaire. Nous nous engageons à mettre de côté le péché, de faire les sacrifices nécessaires et de se placer sur une place spirituelle bien loin éloignée des choses sordides et ignobles de ce monde.

Tout ce que le Seigneur a fait dans cette vie, tout ce qu’il fait dans son église aujourd’hui, sert un but important. Lorsque nous faisons attention au langage de l’évangile, nous nous rendons compte qu’il comporte plein de significations.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Deb)

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Message locale….




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Vivre au travers des écritures

« Et maintenant, que Dieu accorde à ceux-ci, mes frères, de s’asseoir dans le royaume de Dieu ; oui, et aussi à tous ceux qui sont le fruit de leurs travaux, de n’en plus sortir, mais de le louer à jamais. Et veuille Dieu que cela se fasse selon mes paroles, oui, comme je l’ai dit. Amen. ." — Alma 29:17 »
Notre pieu a été béni avec quelques bons succès de baptêmes de convertis cette année, aussi pour le dimanche de jeûne prochain, notre présidence de pieu nous a demandé de jeûner et de prier pour le travail missionnaire dans notre secteur. Ils ont envoyés une lettre avec des suggestions. Nous avons été invités à prier pour la rétention de convertit. Soyez spécifique, ils ont dit. Priez pour eux en utilisant leur nom. Pendant la semaine, j'ai prié que ces nouveaux frères et sœurs viendraient à l'Église chaque semaine, qu'ils se sentiraient biens là, que leur témoignage grandisse. J'ai prié pour que nous en tant que paroisse puissions les aider, les enseigner et les aimer.
En attendant, je lisais Alma 29. Celui ci était mon chapitre préféré depuis ma jeunesse. C'est celui qui commence, "Oh, que je voudrais être un ange." Alma le jeune réfléchit sur ses expériences de missionnaire propres et était ravi que ses frères, les quatre fils de Mosiah, aient eu beaucoup de succès faisant du travail missionnaire parmi les Lamanites.

À la fin de la semaine, je suis allé à l'église dans une attitude de jeûne et de prière. Après l'Église, j'ai relu la lettre de la présidence de pieu et ai été de nouveau frappé par cette demande pour prier pour la conservation de convertis. Cette nuit-la comme je lisais Alma 29 de nouveau, soudain, ma réponse était là! Alma a prié pour la conservation de convertis! C'est juste là dans le dernier verset, dans la langue simple : "et maintenant Dieu pouvait l'octroyer à ceux-ci, mes frères, qu'ils peuvent s'asseoir dans le royaume de Dieu, oui et aussi à tous ceux qui sont le fruit de leurs travaux, de n'en plus sortir mais de le louer à jamais. …" (l'Accent supplémentaire).

Jamais avant je n'avais autant considéré cette phrase, "… de n’en plus sortir," n'était-ce pas exactement ce qu'avait demandé ma présidence de pieu pour nos nouveaux baptisés convertis ? D'une façon ou d'une autre, cela me console de savoir qu'il y a plus de 2,000 ans, Alma a prié pour la même chose dont je prie aujourd'hui.

Julianne Miller – Paroisse de Pioneer, Pieu de Mesa, Arizona


(Publié par LDS Church News – Traduit par Eliane)




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Pensée du jour

Monde aux valeurs changeantes

« Nous devrions, « avec une grande ferveur » (D&A 123:14), apporter la lumière de l’Évangile aux gens qui recherchent les réponses offertes par le Plan du salut. Beaucoup se font du souci pour leur famille. Certains recherchent la sécurité dans un monde aux valeurs changeantes. Nous avons l’occasion de leur donner espoir et courage et de les inviter à venir avec nous et à se joindre aux personnes qui embrassent l’Évangile de Jésus-Christ. L’Évangile du Seigneur est sur terre et sera une bénédiction pour eux ici et dans les éternités à venir. »

L. Tom Perry du Collège des douze apôtres


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