Message du 9 Septembre 2009

Les tendres miséricordes sont les bénédictions personnelles venant de l’Eternel

Dieu nous connais personnellement, cependant, notre relation avec lui ne dépend que de nous, a dit Hank R. Smith, un instructeur du département d’éducation de l’église, au cours d’une session de la semaine d’éducation.

« Père céleste laisse de petites bénédictions le long de notre chemin, afin que nous nous souvenions de sa présence et de son amour », précisa t –il. Nous les appelons généralement des « tendres miséricordes ». « Les tendres miséricordes sont comme ces petits mots doux que l’on laisse dans le panier repas » ajouta t-il. Il arrive que certaines personnes les assimilent à des coïncidences, mais cela ne correspond pas à la réalité.

Ces tendres miséricordes « les tendres miséricordes du Seigneur, très personnelles et individualisées, sont les bénédictions, la force, la protection, les promesses, les conseils, les bontés, le réconfort, le soutien et les dons spirituels que nous recevons de Jésus-Christ et grâce à lui », selon les termes employés par David A. Bednar au cours de la conférence générale d’avril 2005.

Elles se manifestent de façons diverses.
Alors en classe de troisième, Frère Smith s’est fracturé la main lors d’une séance d’entrainement au football américain. Sa famille s’est rendue rapidement avec lui aux urgences, où l’on lui a mis un plâtre. Le football représentait tout pour lui, et lors de la séance d’entraînement suivante, on lui fit comprendre qu’il n’était pas possible de jouer avec un plâtre.

Il s’est mis à prier pour guérir rapidement, et a pensé à couper son plâtre, ce qu’il ne recommanderait à personne. Son père et lui se sont mis à la recherche d’un plâtre souple. Ils en trouvèrent un, qu’ils attachèrent très serré autour de sa main. Chaque tacle était douloureux, mais il a pu terminer la saison avec une main cassée à trois endroits.
Sa main a fini par guérir, et il n’y pensa plus. Alors qu’il relatait cette histoire au lycée, un de ses amis lui fît remarquer que le Seigneur avait répondu à ses prières. « Je ne l’avais pas réalisé jusqu’alors » admit Frère Smith.
Dans le premier chapitre du livre de Mormon, Néphi nous dit que ses annales sont là pour « montrer que les tendres miséricordes du Seigneur sont sur tous ceux qu’il a choisis, à cause de leur foi » (1 Néphi 1 :20).
« C’est l’idée directrice que l’on trouve dans le livre de Mormon » ajouta frère Smith.

Les tendres miséricordes ne sont pas rares dans le livre de Mormon et dans l’histoire de l’église. On les remarque alors que Néphi pars à la recherche des plaques d’airain dans un palais sous bonne garde, dans une ville elle-même gardée. Le Seigneur avait un plan lors de la perte des 116 pages par Martin Harris. Les tendres miséricordes accompagnaient Néphi dans sa construction du bateau, idem quand les soldats de Limhi trouvèrent les ruines des jarédites et les plaques d’Ether, quand Ammon trouva Aaron en prison, quand Alma et les fils de Mosiah se retrouvèrent après une bataille au cours de laquelle aucun des deux milles guerriers d’Anti Néphi Léhi ne perdit la vie

Bien souvent, les tendres miséricordes sont comme des jalons, qui indiquent aux grimpeurs qu’ils sont sur la bonne voie, nous dit frère Smith.
« Quand la vie devient difficile, nous pouvons apercevoir les tendres miséricordes, et savoir que nous sommes sur la bonne route » dit frère Smith. « C’est comme si Dieu disait qu’il sait qui vous êtes »

(Publié par MormonTimes – Traduit par Cédric)

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Moments éducatifs : l’influence de l’instructeur

A travers la Russie, Sœur Nastya Ugrumnaya a aidé de nombreux étudiants de l’Institut âgés de 18 à 30 ans.
Elle est membre de l’Eglise depuis près de sept ans et nourrit un grand amour pour l’Evangile de Jésus Christ. Cela fait la seconde année qu’elle enseigne l’Institut en cours à distance depuis sa maison dans la cité de Krasnoyarsk en Sibérie. Les étudiants suivent les cours par ordinateur grâce à l’internet.

Sœur Ugrumnaya aime aider les autres à approfondir leur connaissance des écritures et des doctrines de l’Evangile. Bien que confinée dans un fauteuil roulant à cause d’une malformation cérébrale, elle a développé la capacité d’utiliser avec compétence un ordinateur pour communiquer avec ses étudiants. Chaque semaine, elle élabore le plan de sa leçon, l’envoie à ses étudiants par e-mail et répond à leurs questions.

Bien qu’elle n’enseigne actuellement que 8 étudiants, elle a donné des cours jusqu’à 12 étudiants en même temps durant ses deux années en tant qu’instructrice.
Il y a deux étudiants qu’elle considère comme une récompense de son service dans le programme de l’Institut.
L’une, une sœur de Moscou, n’avait pas la permission de sa famille de venir à l’Eglise, alors la classe d’institut de sœur Ugrumnaya était son seul contact avec l’Eglise. Cette sœur a travaillé dur pour achever avec succès son année d’Institut et être récompensée du diplôme de fin d’études.

La deuxième sœur était une membre peu active de l’Eglise. Elle a cependant accepté d’étudier l’Evangile avec sœur Ugrumnaya. Là aussi, le cours d’enseignement à distance était son seul contact avec l’Eglise. Elle a étudié diligemment et est maintenant une membre active de l’Eglise.
Les enseignements de sœur Ugrumnaya ont été une bénédiction pour ces deux sœurs comme pour d’autres jeunes adultes de Russie.

La mère de sœur Ugrumnaya, Galine, qui a rejoint l’Eglise six mois après sa fille, est d’une grande aide dans l’appel de cette dernière. Elles discutent ensemble du sujet de la leçon et chacune obtient une plus grande connaissance de l’Evangile à travers ces discutions.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Anna)

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Pensée du jour

L’adversité

Nous avons tous des vies différentes mais nous avons au moins une difficulté en commun : Nous devons tous affronter l’adversité. Il peut y avoir des périodes, parfois assez longues, où notre vie semble se dérouler sans trop de difficulté. Mais, du fait de notre nature humaine, il arrive que le bien-être soit remplacé par de la détresse, que les périodes de bonne santé soient interrompues et que des malheurs arrivent. Quand les bons moments ont duré un certain temps, l’arrivée de la souffrance ou de la perte de la sécurité matérielle peut particulièrement susciter la peur et parfois même la colère. …. Le fait même que nous avons à affronter l’adversité et l’affliction est en partie la preuve de leur amour infini. Dieu nous a fait don de la vie dans la condition mortelle pour que nous puissions nous préparer à recevoir le plus grand de tous ses dons, la vie éternelle.

Henry B. Eyring Premier conseiller dans la Première Présidence

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