Message du 4 au 6 Septembre 2009

Le chaos fait partie de la maternité

Quand Katie Van Dyke a eu son premier bébé, il pleurait et souffrait de colique. Sa vie n'était pas aussi idéale qu'elle avait imaginé.
«J'avais un sentiment d'échec, de peur, d'incompétence et je me sentais seule », a-t-elle déclaré au cours d'une session intitulée « Le chaos fait partie de la maternité » lors de la Semaine d'Education qui a eu lieu sur le Campus de BYU le 21 août. Elle était fatiguée, sa maison était en désordre et il y avait plus de chaos qu'elle ne s'y attendait.


Puis Katie entendit le discours de Jeffrey R. Holland « Parce qu'elle est une mère » en 1995.
«Quel soulagement » a-t-elle raconté. Elle avait réalisé que sa vision de la perfection était imparfaite.

« Nous avons tous tendance à nous accrocher à une perception imparfaite de la perfection, » a-t-elle dit. Et alors qu'elle s'ouvrait à d'autres mères, elles aussi s'ouvraient à elle, ainsi soeur Van Dyke réalisa qu'elle n'était pas seule.
En utiliant le mot «Perfect» (n.d.t.en français « parfait »), elle a illustré combien le chaos fait partie de la vie et comment changer ces perceptions imparfaites.

«P» est pour le progrès
Soeur Van Dyke nous dit que la perfection n'est pas quelque chose qui s'acquiert en un jour, mais avec le temps.
La vie quotidienne est remplie d'enfants qui n'ont pas toujours une bonne conduite, de maisons en désordre et d'autres choses qui frustreraient qui que ce soit. La perfection n'est pas quelque chose qui doit se produire aujourd'hui. Dans la traduction grecque de Matthieu 5:48, l'expression « parfaite » est traduite par un terme plus proche de « complet » que de « parfait ».

« E » est pour les yeux (n.d.t en anglais « eyes »)
Plus précisément, les yeux spirituels. Katie nous raconte ensuite que dans les histoires de Winnie l'Ourson, Christopher Robin encourageaient toujours Winnie l'ourson et ses amis en leur disant qu'ils étaient plus intelligents, plus forts et plus courageux que ce qu'ils pensaient être.
« Mon Sauveur me dit des choses », dit-elle. « Nous entendons des gens dire ces choses aux enfants, mais nous avons besoin d'y croire pour nous-mêmes. »
L'adversaire veut nous encercler et nous déprimer.

« R » est pour la réalisation d'objectifs.
Une partie du chaos provient de ce qui arrive au corps d'une femme pendant la grossesse. L'image que le monde voudrait nous inculquer comme étant ce que les femmes «devrait» être n'est pas réaliste. Puis citant la présidente générale des Jeunes Filles Susan W. Tanner, soeur Van Dyke continue: «Le Seigneur veut nous modeler - mais à son image, et non pas à l'image du monde, en ayant notre visage empreint de Son image ».

Katie nous dit bien que cela peut être difficile d'ignorer ce que le monde dit sur ce à quoi le corps d'une femme devrait ressembler. En tant que mère de sept enfants qui ressent le besoin de manger des M & Ms pour l'aider à traverser n'importe quel moment stressant; elle a vu les courbes de son corps changer
« Le défi est venu après son septième enfant quand elle a commencé à courir et a perdu 50 livres ( 23kg). Trouver des vêtements modestes n'a pas toujours été facile. Ce n'est pas seulement jusqu'à l'image du corps que le monde va s'infiltrer », dit-elle. « mais aussi dans la façon dont nos maisons, les pelouses et les jardins sont aménagés.

« Nos maisons ont besoin d'être fortifiées, propres et un refuge contre le monde», ajouta-t-elle. Elles n'ont aucunement besoin de ressembler aux maisons que l'on trouve dans les magazines.
«Mes sept enfants font le ménage. Et quand ils le font, on voit bien que c'est eux qui l'ont fait ».
« Après avoir fixé des objectifs, faites tout ce que vous pouvez avec ce que vous avez et le Seigneur fait le reste. Vous faites une offrande, vous vous mettez à genoux et vous priez » dit-elle.

«F» est pour le pardon (n.d.t. en anglais « Forgiveness »)
«Pardonnez à la personne à laquelle il est le plus difficile de pardonner - vous-même ». En nous pardonnant et en pardonnant les autres, nous pouvons pleinement profiter de la puissance de l'Expiation, continue Katie en citant le président Gordon B. Hinckley dans un discours donné en 2005 intitulé «La grande Expiation était l'acte suprême du pardon».

« E » est pour l'empathie
Faire preuve de compassion et se préoccuper sincèrement des autres donne de l'énergie à ces personnes et les aide à leur tour à faire de même avec les autres.
Une partie de l'alliance baptismale dans Mosiah 18:8-9 est de « porter les fardeaux les uns des autres, afin qu'ils soient légers. »

«C » est pour le Christ
Le sixième enfant de soeur Van Dyke, lorsqu'il était encore un bébé, avait un cas sévère d'eczéma. Après avoir essayé tout ce à quoi elle pouvait penser, ou trouver ou avait été recommandé par d'autres pour aider son bébé, elle l'emmena chez un médecin et lui dit tout ce qu'elle avait essayé pour soigner la peau de son bébé. Le docteur lui répondit : « vous avez fait tout ce qu'il faut. Continuez de faire ce que vous faites et je me charge du reste », a raconté Katie.
C'est ce que le Christ fait pour nous. Quand il y a une situation qui est difficile à résoudre pour nous, nous faisons ce que nous pouvons, nous lui en parlons et Il prend soin du reste.

«T» est pour le temps et la confiance
Soeur Van Dyke a ensuite raconté une histoire de tremblement de terre en Arménie. Un père est allé à l'école de son fils et a commencé à creuser à l'endroit où se trouvait la salle des classes. Il lui avait été dit que c'était dangereux et que la probabilité qu'une personne ait survécu était mince.

Le père a continué à creuser jusqu'à ce qu'il trouve son fils accompagné de plus d'une douzaine d'autres camarades de classe qui avaient trouvé refuge dans un coin dans les décombres.
Quand le père finit par les trouver son fils lui dit:« Je leur avait dit (a mes camarades de classe) que tu viendrais »,

«Exerçons-nous ce niveau de foi (en Jésus-Christ)? » Nous demande soeur Van Dyke. « Chercher les miracles et vous les trouverez. »

(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)


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L’évangile en un mot : « supplication »

« Et mon âme était affamée ; et je m’agenouillai devant mon Créateur et je l’implorai en une prière et une supplication ferventes pour mon âme… » (Enos 1 :4)


La « Supplication » est définie comme une humble et une sincère pétition ou prière, une humble prière adressée à Dieu dans une pétition spécifique pour une bénédiction particulière.
La racine du mot ‘supplication’ vient du terme ‘être plat ‘ ou pliant. Il a aussi le sens d’être souple ou pliant. Au sens littéral, supplier signifie être à genoux. Un autre sens du mot est de demander humblement.

Le mot supplication utilisé dans l’ancien testament est la transposition d’un nombre de mots qui signifie se plier ou être voûté, mendier une faveur, la grâce ou de la pitié, implorer ou rechercher la réponse à une question difficile, à un proverbe ou une énigme. Le mot grec dans le nouveau testament a essentiellement la même signification avec en plus la notion de conjurer ou mendier en s’inclinant.
Très souvent dans les écritures et dans un usage plus moderne, la ‘supplication’ est utilisée est conjonction avec la prière, comme prière et supplication. La vraie question est si cela n’est que répétition pour un effet ou une redondance ou s’il existe réellement une signification différente pour la prière et la supplication. En fait, de temps en temps, la prière et la supplication sont utilisées comme répétition pour accentuer le propos. Par exemple, dans Psaumes 6 : 10 « L’Eternel exauce mes supplications ; L’Eternel accueille ma prière. » Cependant, dans de nombreux cas, la supplication est utilisée comme application spéciale de la prière.

La prière englobe toutes les manières d’approcher Père céleste. La prière, même si c’est une supplication, signifie simplement demander ou implorer alors que le sens de la supplication est de nature plus intense. Donc, en général, nous ne devrions pas parler de supplication avant nos repas ou pendant les invocations ou bénédictions aux réunions de l’église.
Ce qu’Enos fit fut bien plus que ses prières habituelles. Un autre exemple est Melchisedek, « ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort… » (Hébreux 5 :7).

Un autre bon exemple pour son intensité est le prophète Joseph Smith qui nous dit qu’ « après m’être mis au lit pour la nuit, je commençai à prier et à supplier le Dieu Tout-Puissant de me pardonner tous mes péchés et toutes mes sottises et aussi de m’accorder une manifestation pour que je connusse mon état et ma situation vis-à-vis de lui » (Joseph Smith Histoire 1 :29)
Lorsque le mot ‘supplication’ est utilisé dans les écritures, dans son sens profond, c’est souvent dans une situation spéciale, presque une plaidoirie et des cris uniques venant du cœur pour des bénédictions particulières et des manifestations et donc, une forme de prière plus intense.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Deb)

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Pensée du jour

Le respect et la révérence

« Par trois fois le Sauveur lui demande :« Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? » Et chaque fois que Pierre assure le Sauveur de son amour, Jésus lui dit : « Pais mes agneaux… Pais mes brebis
. »
Dans le monde où nous vivons il y a un grand besoin de nourrir l’âme de nos enfants et de nos jeunes avec « l’eau vive
» et le « pain de vie
».


Comme Pierre, nous aussi nous aimons le Seigneur ; les parents et les dirigeants d’aujourd’hui travaillent diligemment à graver dans le cœur de chacun le témoignage de Jésus-Christ et de son Évangile. Nous enseignons dans nos maisons, dans des cadres missionnaires, dans les chapelles et les salles de classe de nos églises. Nous nous préparons et invitons l’Esprit à être avec nous. Mais pour pouvoir véritablement paître les agneaux du Sauveur et nourrir ses brebis avec le témoignage et l’Esprit, nous devons également cultiver dans nos foyers et dans nos classes le respect vis-à-vis des autres et la révérence vis-à-vis de Dieu.


Je prie aujourd’hui pour que les parents, les instructeurs et les dirigeants œuvrent ensemble pour enseigner et prôner les principes de respect et de révérence, et en mon-trer l’exemple. Ces principes fortifieront nos enfants et nos jeunes et favoriseront l’esprit de culte dans nos foyers et dans nos chapelles. »


Margaret S. Lifferth Première conseillère dans la présidence générale de la Primaire

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