Message du 17 Septembre 2009

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La sainteté du travail

Président Henry B. Eyring, premier conseiller dans la Première Présidence, a partagé, il y a des années, une histoire magnifique et inspirante concernant son père, Henry Eyring, un physicien de renom. Vers la fin de sa vie, son père était membre du grand conseil du pieu avec pour responsabilité la ferme destinée à l'entraide. Dans le cadre de cette responsabilité, il s'était lui-même désigné pour travailler à la ferme et désherber un champ d'oignons. Ayant à l'époque près de 80 ans et rongé par les douleurs d'un cancer des os, il a persévéré dans sa tâche, pour apprendre à la fin de la journée que le champ qu'il venait de désherber avait déjà été pulvérisé et les mauvaises herbes seraient mortes de toute façon.

« Papa éclata de rire », son fils a-t-il raconté. «Il pensait que c'était une belle farce. » Interrogé plus tard comment il avait pu prendre la chose avec une aussi bonne humeur, il répondit à son fils, « Hal, je n'étais pas là pour les mauvaises herbes. » (Henry B. Eyring, «Waiting sur le Seigneur,« un discours prononcé à BYU, le 30 septembre, 1990.)

Nous pourrions tirer un certain nombre de leçons de cet incident, dont l'une est une qualité exposée par le Frère Eyring à laquelle nous ferions tous bien d'aspirer; l'appréciation- voire même l'enthousiasme - pour le travail. Non pas seulement pour l'aspect productif du travail mais aussi pour sa capacité à ennoblir l'âme et à renforcer le caractère.

Dans une société où la consommation hédoniste de loisirs et de divertissements semble occuper de plus en plus l'esprit et l'énergie des hommes et des femmes, les passages bibliques et les paroles des prophètes sur la valeur du travail semblent sauter aux yeux.

Dans les Proverbes, nous lisons: «L'oeuvre du juste est pour la vie » (10:16) et « Tout travail procure l'abondance » (14:23).

En instruisant les saints qui cherchaient à établir Sion dans la valée, Président Brigham Young semblait faire écho à la sagesse conventionelle et pratique de ces passages de l'Ancien Testament.

Il a dit un jour: « Du temps qui est imparti à l’homme ici-bas, il n’y a rien à perdre ou à gaspiller.
Après avoir joui d’un repos et d’une détente suffisants, il n’est pas de jour,
d’heure ou de minute que nous devions passer dans l’oisiveté, mais chaque
minute de chaque jour de notre vie, nous devons nous efforcer de faire progresser notre esprit et de croître en foi du saint Evangile, en charité, en patience et
dans les bonnes oeuvres, afin qu’augmente notre connaissance de la vérité telle
qu’elle est énoncée, prophétisée et écrite »

Président Young a également dit: « Tout ce qui se rapporte à l’édification de Sion exige un travail réel et ardu. C’est de la sottise que de parler de bâtir un royaume autrement que
par le travail; il faut le travail de toutes les parties de notre organisme, qu’elles soient mentales, physiques ou spirituelles, et c’est la seule manière d’édifier le royaume de Dieu. » (les deux passages sont tirés de ' Les Enseignements des Présidents de l'Église: Brigham Young', p. 225-226).
En 1936, les États-Unis étaient dans les affres de la Grande Dépression. L'Église a répondu en partie en inaugurant le plan d'entraide établit sur des principes qui sont toujours en place aujourd'hui. En cette occasion, la Première Présidence a publié un communiqué, lu par le président Heber J. Grant à la conférence générale d'octobre, dans lequel ils ont affirmé: «Notre but premier est de mettre en place, dans la mesure du possible, un système en vertu duquel la malédiction de la paresse serait supprimée, les maux des allocations chômages [obtenir un salaire sans travaille] aboli, et l'indépendance, l'industrie, la frugalité ainsi que le respect de soi soit à nouveau parmi notre peuple. Le but de l'Église est d'aider les gens à s'aider eux-mêmes. Le travail doit être couronné à nouveau comme le principe fondamental de la vie de notre appartenance à l'Eglise.

Notre grand dirigeant, Brigham Young, dans des conditions similaires, a déclaré:« Mettez les pauvres au travail - faites-les planter des vergers, couper du bois, monter des clôtures, creuser des fossés, ou quelque chose d'utile, leur permettant ainsi d'acheter des repas, de la farine et les nécessités de la vie. » Cette mise en garde est aussi valable aujourd'hui qu' à l'époque où Brigham Young l'a lancé.

La notion de travail comme étant le principe fondamental de la vie des membres de l'Église est tout aussi pertinente aujourd'hui. Pourtant, il est parfois difficile de considérer le travail comme étant autre qu'une corvée. Comment pouvons-nous trouver cette ardeur au travail qui caractérise Frère Eyring et les autres?

Une réponse pourrait être trouvée en méditant les paroles de Paul, écrivant aux saints à Ephèse:

«Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à Christ,
non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes,mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon coeur la volonté de Dieu.
Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur, et non des hommes,
sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu'il aura fait de bien » (Ephésiens 6:5-8).

Le conseil de Paul est d'autant plus significatif, compte tenu de la catégorie de personnes à qui elle était adressée, esclaves qui ne pouvait pas espérer de s'enrichir matériellement par leur propre labeur. Paul les encourage à sanctifier leur propre travail en la considérant comme un service du fond du cœur au Seigneur.

Combien plus grand est notre disposition à augmenter le plaisir que nous prenons dans notre propre travail si nous le considérons comme le service de Dieu - et à ses fils et filles - sachant qu'en le faisant, nous fournissons a nous-mêmes ainsi qu'a nos familles les nécessités matérielles de la vie. Toute vocation ou profession honorable bénit dans une certaine mesure ceux qui sont servis. Et, comme le roi Benjamin l'a exprimé: «Quand vous êtes au service de vos semblables, vous êtes simplement au service de votre Dieu» (Mosiah 2:17).

(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)

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Une pensée des écritures

« Et vous ne serez pas enclins à vous nuire les uns aux autres, mais à vivre en paix et à rendre à chaque homme selon son dû. » Mosiah 4:13

« Ne portez pas le fardeau de vos fautes plus longtemps, » a dit Elder Richard G. Scott du Conseil des Douze pendant la conférence général d'Octobre 2002. « Soyez authentique et accordez le pardon de celui qui vous a offensé, même quand vous considérez que vous n'avez fait aucune faute. Cet effort vous apportera certainement la paix et apportera probablement la guérison de malentendus sérieux. »

(Publié par LDS Church News – Traduit par Eliane)

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Pensée du jour

Le processus pour gagner un témoignage

Mon message et mon témoignage pour vous aujourd’hui, mes jeunes amis, est que, pour les questions les plus importantes de votre vie éternelle, il y a des réponses dans les Écritures et dans les paroles et les témoignages des apôtres et des prophètes. Le fait que ces paroles viennent principalement d’hommes âgés, décédés et encore en vie, ne les rend pas moins opportunes. En fait, cela donne encore plus de valeur à leurs paroles parce qu’elles viennent de personnes qui ont beaucoup appris par des années de vie dévouée. …Comment obtient-on un tel témoignage ? Eh bien, il n’y a pas de nouvelle technologie pour cela et il n’y en aura jamais. Il est impossible de recevoir un témoignage par Google. Il est impossible de recevoir la foi par message-texte. On acquiert aujour-d’hui un témoignage vibrant et qui change la vie de la même manière qu’on l’a toujours fait. Le processus n’a pas changé. Pour l’obtenir, il faut le souhaiter. Étudier. Prier. Obéir. Apprendre. Enseigner. Et servir. Voilà pourquoi les enseignements des prophètes et des apôtres passés et modernes sont pertinents dans votre vie, aujourd’hui, comme ils l’ont toujours été auparavant.

M. Russell Ballard Du Collège des douze apôtres


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