Message du 28 Aout 2009

Un psychologue parle de la dépendance à la Semaine Educative de BYU

"La dépendance est une maladie qui affecte le corps, le mental et l'esprit et toute tentative pour s'en sortir doit prendre en compte ces trois aspects d'une personne" a déclaré le Dr Rick D. Hawks, mercredi, durant une séance de la Semaine Educative du Campus à BYU.

Le Dr Hawks, un psychologue qui s'intéresse à toute une variété de désordres en matière de santé mentale a dit que, toute dépendance, que ce soit à des substances, telles que la drogue ou l'alcool ou la pornographie, a des effets similaires sur le cerveau. La véritable guérison demande plus que l'abstinence.

"L'abstinence n'est pas le retour à la santé. Cela veut dire que le corps n'est plus sous l'influence de la drogue, mais vous allez complètement râter le coche. "Vous allez rechuter" a t-il dit. "Le mental et l'esprit sont, eux aussi, dépendants. Vous devez travailler sur cela".
Le Dr Hawks a souligné les trois étapes de la dépendance, faisant remarquer que les individus passent, d'une étape à l'autre, à leur propre rythme et que certains, n'iront jamais au-delà de la première étape.

Ce premier stade, consiste dans un état de joie ou d'euphorie procuré par la substance, ou, dans le cas de la pornographie, un état de plaisir provoqué par l'excitation sexuelle. "C'est comme cela que ça commence" a t'il dit. Si chaque fois que vous prenez une certaine substance, vous êtes percuté par un camion, pendant combien de temps devriez-vous la prendre ?
La seconde étape se présente lorsque, au lieu de revenir à son état normal après la prise de la substance, une personne ressent un vide que le Dr Hawks qualifie de souffrance.
Le Dr Hawks a dit : "à l'étape deux, les changements dans la chimie du cerveau occasionnent, chez l'individu, un sentiment de manque qui le fait souffrir quand l'excitation retombe. Alors, il retourne à sa substance!
A ce moment-là, il est relativement aisé d'abandonner ce comportement, notamment si l'individu est confronté à des conséquences désagréables. Le Dr Hawks a dit :"si vous menacez de divorcer ou si vous affrontez l'enfant et qu'ils s'arrêtent, alors vous savez qu'ils en sont au stade un ou deux de la dépendance".

Cependant, dans le cas de la troisième étape, le "stade maladif", le ou la drogué(e) est consumé(e) par la substance de son choix. "Rien n'est plus important que de satisfaire un besoin désespéré" a dit le Dr Hawks. Pour l'accro à la pornographie, la luxure ou le sexe deviennent l'intérêt prépondérant et la vie est une interruption qui essaye, toujours, de l'empêcher de faire ce qu'il désire faire constamment.

Egalement à ce stade, atteindre des sommets, implique de prendre de plus grandes doses de drogues, ou différentes drogues, ou dans le cas de la pornographie, de regarder des images encore plus suggestives.
Au niveau du "stade maladif", le retour à la santé requiert une aide extérieure. "La volonté et les efforts pour se prendre en charge, ne sont pas suffisants en eux-mêmes" a affirmé le Dr Hawks.
Dans un même temps, les changements dans la chimie du cerveau engendrés par la dépendance, rendent difficile pour le sujet dépendant de reconnaître honnêtement son état. "Mentir devient la norme, en particulier chez les membres de l'Eglise SDJ. Au départ, ce sont des gens normaux, mais la dépendance change leur façon de penser" a t-il dit.

Qui plus est, guérir à partir du stade final de la dépendance, exige le traitement de la personne dans sa globalité et pas seulement le corps. " Nous pouvons libérer votre corps de la drogue en deux ou trois jours. Ca c'est facile " a t-il assuré. "Mais ça ne le guérit pas, parce-que le mental et l'esprit sont devenus dépendants aussi ". L'aide extérieure peut provenir de sources variées. En particulier, avec des programmes en 12 étapes comme celui des Alcooliques Anonymes.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)

-------------------------------------------------------------------------------
Pensée du jour

Honore la prêtrise et utilise-la bien

« L’objectif de l’autorité de la prêtrise est de donner, de servir, d’édifier, d’inspirer et non pas de faire preuve d’injustice ou d’user de la force. Dans certaines cultures, l’homme occupe un rôle dominant, contrôle et régule toutes les affaires familiales. Ce n’est pas la manière du Seigneur. Dans certains endroits, la femme est la quasi-propriété de son mari comme si elle était l’un de ses biens personnels.


Cette vision cruelle, stérile et erronée du mariage, encouragée par Lucifer, doit être rejetée par tout détenteur de la prêtrise. Elle est fondée sur le préjugé faux que l’homme est, d’une manière ou d’un autre, supérieur à la femme. Rien ne peut être plus éloigné de la vérité. Les Écritures confirment que notre Père céleste a gardé la femme, sa création la plus grande, la plus splendide, la plus élevée, pour la fin. La femme n’a été créée que quand de tout le reste a été terminé. Ce n’est qu’alors que l’œuvre a été déclarée complète et bonne. »

Richard G. Scott du Collège des douze apôtres

Aucun commentaire: