News du 9 Juillet 2009

Entraide : le pouvoir de la coopération
Dernière partie d’une série de 4 sur l’entraide dans l’Eglise


Sur le mur ouest du bureau de Dennis R. Lifferth, il ya la photographie en noir et blanc d’un cheval tirant une charge. Il y a une copie de cette photographie dans plusieurs bureau du département de l’Entraide de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours « parce qu’elle souligne très clairement le principe du travail : concentration, résistance, effort. »
Dans le coin en bas à droite de la copie de Lifferth, il y a une autre photographie collée sur le cadre. C’est une petite photo de deux chevaux tirant une charge ensemble. Pour lui, ils symbolisent un autre principe : la coopération.

Deux chevaux qui tirent ensemble peuvent faire plus que deux chevaux solitaires tirant séparément, dit Lifferth. «Ce principe de la coopération, qu’il s’agisse de travailler ensemble dans les familles ou travailler ensemble dans les communautés ou les nations, est primordial pour réussir dans nos entreprises de prendre soin des pauvres et des nécessiteux », ajoute-t-il.
Lifferth est le directeur général des services d’entraide de l’Eglise. Pour lui, l’autonomie est un but, mais pas de ceux que se fixent les personnes qui sont dans le besoin.
« Certaines personnes ne sont pas capables de s’aider elles-mêmes. Après un ouragan, les gens ont juste besoin de réconfort et d’aide … une grande partie de notre travail consiste à offrir une aide charitable en apportant simplement notre soutien » déclare Lifferth. « Je pense que le travail est très, très important. Mais accomplir tout ce qui a besoin d’être réalisé demandera plus que du travail. »

Dans la région de Salt Lake, explique Lifferth, l’Eglise tend une main secourable à tout le monde. Elle travaille avec d’autres organisations religieuses, des églises et des agences pour offrir des aides de plusieurs milliers de dollars. La même chose se produit au niveau international lorsque l’Eglise travaille avec le Secours Islamique, le Secours Catholique, la World Vision et de nombreuses autres agences.

Lifferth nous parle de l’exemple des relations de l’Eglise avec les Services Communautaires Catholiques : « Nous travaillons main dans la main avec eux. Nous sommes si reconnaissants de leur main tendue vers ceux qui luttent : les réfugiés, les SDF. Et ainsi, la plupart du travail accomplit par ceux qui œuvrent dans des institutions caritatives consiste à porter secours à ceux qui souffrent.

La capacité de l’Eglise à travailler de manière aussi étendue pour porter secours à ceux qui souffrent n’a pas toujours été au niveau d’aujourd’hui, accorde Lifferth.
« Il ya plusieurs années, il y a eu une période où nous avions à peine assez de ressources, à peine assez de capacité de production pour prendre soin de nous-mêmes, rappelle Lifferth. Mais au fil des années, cette capacité de production s’est développée et a augmenté. »
D’après Lifferth, la croissance du programme d’entraide de l’Eglise a été un processus. Les fondations ont été construites durant les années 50, 60 et 70. Maintenant, l’Eglise est assez forte pour prendre soin non seulement des siens, mais aussi de beaucoup d’autres.

Les Mormons disposent de deux moyens principaux pour contribuer financièrement à aider les autres. L’un est le fonds d’offrandes du jeûne, l’autre est le fonds humanitaire.
Selon Lifferth, les gens sont souvent étonnés par le principe du jeûne et des offrandes de jeûne. « Lorsque que nous expliquons que tous les mois, les membres se passent de deux repas et en offrent le montant pécuniaire et parfois plus pour les nécessiteux, le monde est surpris et pense que c’est un principe merveilleux. Et le fait est que si le monde entier faisait de même, nous aurions la possibilité de prendre soin de tous les pauvres et de tous les nécessiteux du monde.
Les membres peuvent aussi contribuer au fonds humanitaire. Le fonds constitué par les dons du jeûne est utilisé uniquement pour le bien-être des membres de l’Eglise. Le fonds humanitaire est utilisé pour ceux qui ne sont pas membres.

« Tandis que l’économie va mal, c’est avec une grande satisfaction que nous avons constaté que ces deux fonds ne cessent de croître grâce à l’empathie, à la compassion et à la gentillesse de ceux qui veulent prendre soin de ceux qui sont dans le besoin», a reconnu Lifferth.
D’après Lifferth, la majorité du fonds humanitaire est constitué par de petites contributions. « Ce ne sont pas les grandes donations, qui sont cependant toujours les bienvenues, mais ce sont de nombreuses personnes, chacune payant un petit montant qui s’ajoute à d’autres qui apportent de merveilleuses bénédictions à tant d’individus. »

Liffert a annoncé que les deux fonds, fonds d’offrandes du jeûne et fonds humanitaire, ont augmenté à tel point qu’ «il y a maintenant suffisamment pour prendre soin de nombreuses personnes. »
« Et honnêtement, alors que la demande d’assistance s’accroît si rapidement, je suis reconnaissant pour deux choses. La première de toute est que le système d’entraide a la capacité de produire suffisamment pour couvrir les besoins, non seulement des membres de l’Eglise, mais aussi d’autres personnes qui rencontrent des difficultés. Et la deuxième de toutes, je suis reconnaissant pour la volonté des membres qui contribuent aussi libéralement, en donnant de leur temps et de leurs moyens pour rendre ceci possible. »
Tout ce dont nous avons besoin, c’est de coopération.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Anna)


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Se souviendra t-on de vous comme de quelqu'un de vertueux ?

Soeur Ann Dibb aime lire les rubriques nécrologiques. C'est une habitude qu'elle tient de ses parents.
Elle aime les lire pour avoir un petit aperçu de la vie des gens et savoir pour quelle raison on se souviendra d'eux a déclaré la Seconde Conseillère dans la Présidence Générale des Jeunes Filles, aux Adultes Seules mormonnes, réunies dimanche 28 juin, au Joseph Smith Memorial Building.
"Pour quelle raison les gens se rappelleront-ils de vous" ? a demandé Soeur Dibb. "Se souviendront-ils de vous comme de quelqu'un de vertueux ? "

La vertu, est un ajout récent au nombre des valeurs des Jeunes Filles, pour en faire la huitième.
"Bien des gens sont plus familiarisés avec les abréviations du texto qu'avec la vertu" a-t'elle ajouté. Citant la définition du dictionnaire ainsi que d'autres références académiques, elle a dit que la vertu comprend le fait d'être honnête et d'excellente moralité, d'avoir le sens de l'honneur, être intégre et sexuellement pur. Etre vertueux n'est pas une nouveauté " a rappelé Soeur Dipp, "car c'était déjà enseigné dans le Conseil des Cieux. "

Un de ses exemples préférés sur la vertu est le personnage de Jane Eyre, quand elle refuse de se marier avec Mr Rochester, après qu'elle eût découvert que sa première femme était toujours vivante. "C'est parce qu'elle est une femme vertueuse qu'elle s'en tient aux lois de Dieu" a dit Soeur Dibb.
Il y a aussi des exemples de personnes vertueuses dans les Ecritures. Dans l'histoire de Naomi et Ruth, Ruth reste avec Naomi et c'est ainsi que Boaz la remarquera plus tard pour sa gentillesse.
On peut remonter le lignage de Jésus-Christ, jusqu'à Ruth et Boaz.

Soeur Dibb a invité les Jeunes Adultes seules a fortifier leur vertu à l'aide de trois exercices et leur a demandé de s'engager en levant le pouce en signe d'assentiment :
Premièrement, priez matin et soir et deuxièmement , lisez le Livre de Mormon au moins cinq minutes chaque jour. "Savez-vous ce qui est le plus difficile à faire pour lire les Ecritures ? C'est de les ouvrir ! "
Troisièmement, souriez ... et elle a montré une photo de son père, Président Thomas S. Monson arborant un grand sourire. Quand nous sourions, nous nous oublions un peu et le monde devient un meilleur endroit. " La vertu est importante car nous devons être dignes d'aller au Temple.

Soeur Dibb a aussi confié les réponses à quelques unes des questions les plus fréquentes qu'on lui pose au sujet de son père, quand elle visite les Jeunes Filles à travers le monde.
Sa couleur favorite est le jaune car "le jaune apporte la vie à une image". Président Monson aime particulièrement la dinde, les tartes et le chocolat.

Quand on lui demande quelle est sa soirée familiale préférée, Soeur Dibb répond que c'est celle où la famille élargie se rend au Vivian Park de Provo Canyon et fait rôtir des shamallows (son père aime les siens bien dorés) et des hot-dogs. Son père et ses frères et soeurs, racontent alors des histoires sur leur enfance.

Soeur Dibb a dit que son père et sa mère ont toujours travaillé ensemble, en équipe, et ont été capables de servir grâce au soutien de leur mère. "Je n'ai jamais entendu ma mère se plaindre du service de mon père" a t'elle ajouté. Elle avait 9 ans lorsque son père a été appelé Autorité Générale et se souvient quand sa mère et elle l'accompagnait à l'aéroport un vendredi soir ou un samedi matin et retournait le chercher le dimanche soir. Il posait alors son attaché-case et leur racontait son voyage. A travers ces déplacements, "j'ai beaucoup appris sur la foi et sur la manière dont le Seigneur fonctionne " a t'elle révélée.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)

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Pensée du jour

Agir avec confiance en des temps troublés

« Avec le temps, nous recevrons un témoignage et nous saurons, et nous saurons que nous savons. Nous serons alors indépendants de toutes les autres créations en dessous du monde céleste car « par le pouvoir du Saint-Esprit [nous] pouvons connaître la vérité de toutes choses » qui sont justes et qui [nous sont] utiles. Nous serons fortifiés, réconfortés et guidés pour prendre les bonnes décisions, et nous agirons avec confiance en des temps troublés.
Ce témoignage n’est pas réservé aux dirigeants, mais il est à la portée de tous les hommes, de toutes les femmes, de tous les jeunes et même des petits enfants. Dans les jours à venir, nous aurons besoin d’avoir la capacité de recevoir l’inspiration personnelle. »


Allan F. Packer des soixante-dix

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