News du 9 Juin 2009

Perdre un proche: Il n'y a jamais de bon moment

La vie est certes imprévisible et pleine de surprises. Nous avons parfois des événements pleins de joie et d'émotion. D'autres sont pleins de chagrin et de tristesse. La semaine dernière, tout semblait bien dans le monde. L'année scolaire touchait à sa fin et les activités d'été étaient sur le point de commencer. Des membres de la famille nous rendaient visite pour la cérémonie de remise de diplôme de notre fils.

Dimanche soir était une fête grecque avec tous les délices de cette cuisine. Nous avons joué, ri abondamment, et finalement nous nous sommes dit au revoir. À l'insu de tous, un de ces adieux se révéla être le dernier. Mike, le père de ma femme, affectueusement appelé « Gumpa » par les enfants, nous souhaita une bonne nuit. Avec un grand sourire, il dit: «Merci pour le dîner, Je vous aime et je vous verrai tous à la remise des diplômes. »
Comme la vie fait bien les choses, ces mots furent les derniers que nous l'entendrons à jamais prononcer. Quelques jours plus tard, il rata la remise de diplôme de son petit-fils aîné. Après quelques appels téléphoniques qui n'étaient pas retournés, nous savions que quelque chose n'allait pas. Il ne raterait jamais un aussi grand événement familial. Il aimait faire la fête avec sa famille. Nous nous sommes rendus à sa maison, les lumières étaient allumées et la télévision marchait, nous avons appelé son nom, mais pas de réponse. Notre « Gumpa » préféré était avait quitté cette vie mortelle.

Même avec la connaissance de l'Évangile et de son éternelle perspective, la perte est monumental. Nous savons que la mort physique fait partie de la vie.

Dans un passage tiré d'une récente leçon de l'école du dimanche: la séparation évoque comme un pincement au coeur et un choc pour ceux qui restent. La peine est réelle. Seul son intensité varie. Que ce soit une mort tragique - dont les chances d'une vie entière ont été coupés court- ou le passage d'une personne âgée ou infirme a qui un soulagement miséricordieux a été accordé, nous sommes rarement prêts à laisser aller. Nous pleurons ceux que nous avons aimés et perdus. Le deuil est l'une des expressions les plus profondes de l'amour pur. En outre, nous ne pouvons pas apprécier pleinement la joie d'une réunion plus tard sans une séparation douloureuse maintenant. La seule façon de soustraire la douleur à la mort est de soustraire l'amour à la vie.

La plupart d'entre nous avons déjà subi la perte d'êtres chers. Qu'il s'agisse d'un parent, un frère ou une soeur, un conjoint, un enfant, un meilleur ami ou quelqu'un de qui on se sentait proche et pour qui on avait de l'admiration, la finalité de leur absence peut être déchirante et écrasante. Lorsque la perte a été soudaine et inattendue, nous n'avons pas eu l'occasion de nous y préparer. La réalité nous frappe de plein fouet comme un train emballé. Le Sauveur nous a exhorté de «pleurer avec ceux qui pleurent», et ainsi donc en sera-t-il. Il est très difficile de voir votre compagnon éternel (ou compagne éternelle) en proie a une telle douleur; regardez votre fils pleurer car son grand-père lui manque vous brise vraiment le coeur. Pourtant, nous savons que le temps a une manière remarquable d'appaiser même les sentiments plus douloureux. Le temps guérit vraiment nos blessures.


La foi en la connaissance qu'un jour nous serons réunis avec nos proches peuvent nous apporter énormément de réconfort. Aujourd'hui, cette réunion semble si loin. Alors nous exprimons notre chagrin et notre tristesse tel que nous devons le faire. Bien sûr, il n'y a pas de « bonne » façon de pleurer. Pour certains, c'est l'écoulement de larmes, pour d'autres, une introspection mélancolique .Ne nous jugeons jamais les uns les autres sur la façon dont chacun de nous choisissons d'exprimer notre chagrin.

Donc, demain, nous te dirons notre dernier adieu à toi, Gumpa. Nous t'aimons! Tu nous manques! Tu as vécu une vie remarquable. Nous n'oublierons jamais ta gentillesse et ta générosité, ton rire de tonnerre, ton enthousiasme tel que celui d'un enfant et ta personnalité pleine de vie. Nous avons eu la chance de t'avoir dans notre vie durant toutes ces années. Jusqu'au revoir, nous te disons que Dieu te bénisse et puisses-tu reposer en paix!
Tes enfants, petits-enfants, ta famille et tes amis.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)

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L’Evangile en un mot : Lutte

Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. (Genèse 32 : 24)
La racine du mot "lutte" "se centre sur l'idée de tourner, dans quelques cas plier aussi, enrouler, ou se tordre" ("des Racines de l'anglais").

La définition principale de lutte est aussi "lutter avec force et habileté, jeter une personne sur le sol et se battre en corps à corps avec elle." D'autres définitions incluent, "lutter ou peiner avec ou contre des difficultés, des circonstances, des forces, ou des sentiments personnels, particulièrement obtenir la maîtrise, la supériorité, ou l'avantage." Luttez est aussi défini comme "pour lutter sincèrement avec Dieu dans la prière" (du dictionnaire anglais Oxford).

Pendant la soirée avant que Jacob n'ai rencontré son frère Esau, il se trouve seul. Ce qui suit est une rencontre étrange, cependant stupéfiante. Quoique beaucoup de détails de cette expérience soient obscurs, il est clair que Jacob lutte avec un genre de messager.
Ce n'est pas un match ordinaire de lutte. Et il semble avoir été accompagné par une manifestation divine. Dans cette lutte, Jacob a refusé de laisser son assaillant aller "je ne te laisserai pas aller que tu ne m'aies bénis." En réponse à cette demande, le messager demande à Jacob, "quel est ton nom ? Et il a répondit, Jacob." Le messager donna alors à Jacob un nouveau nom, "Tu ne sera plus appelé Jacob, mais Israël: car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes et tu as été vainqueur"Jacob l'interrogea, en disant : Fais moi connaître ton nom et le messager répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom? Et il l'a béni là. Jacob appela ce lieu du nom de Peniel : car dit il j'ai vu Dieu face à face et mon âme a été sauvé" (la Genèse 32:24-32).

Plus tard, quand Jacob donna la bénédiction de Joseph a ses fils Ephraim et Manasseh, il se réfère à cet incident et "l'Ange qui m'a délivré de tous mal" ( Genèse 48:16).
Les nombreux savants juifs ont fait des remarques sur ce passage et il y a des désaccords substantiels parmi eux sur la signification de la rencontre divine de Jacob. Un commentateur, Nehama Leibowitz, dit de ce passage "un récit enveloppé de mystère." Le plus important dans cette épisode est le changement du nom de Jacob, quoiqu'il y ait le désaccord substantiel quant à la définition du mot "Israël". Speiser note que "la question du nom de Jacob est rhétorique. L'objet est de contraster le vieux nom avec le nouveau et de marquer ainsi le changement du statut de Jacob. "

Nahum Sarna croit que nous ne pouvons pas entièrement comprendre le mot "Israël", mais il va plus probablement inclure l'idée que "Dieu lutte," pas "il lutte avec Dieu." Sarna note d'autres commentateurs qui croient "qu'Israël"est un autre moyen de dire "lui qui est droit avec Dieu," ou que cela signifie simplement "l'homme qui a vu un être divin."

(Publié par MormonTimes – Traduit par Eliane)
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Pensée du jour

C’est votre appel téléphonique

« Quelques mots à ceux d’entre vous qui sont actuellement sans emploi. C’est à vous qu’incombe la responsabilité de trouver un emploi ou d’améliorer votre situation professionnelle. Vous pouvez être guidés continuellement par le Seigneur si vous jeûnez et priez régulièrement. Vos dirigeants de collège, votre évêque, les spécialistes et le personnel du centre d’aide à l’emploi vous aideront dans vos efforts. Cependant, nous craignons que, parfois, les dirigeants de la prêtrise ne connaissent pas votre situation. Manifestez-vous ! Faites-leur savoir que vous recherchez du travail. Et vous, évêques et dirigeants de la prêtrise, agissez et permettez à la fraternité de la prêtrise de saisir l’occasion merveilleuse d’être véritablement un collège, une fraternité, le gardien de son frère.

Lorsqu’il était membre du Collège des douze apôtres, Gordon B. Hinckley a dit :
« Je suis certain, mes frères, que nous avons suffisamment de compétence, de connaissance, de force, de sollicitude dans chaque collège de la prêtrise pour aider les frères de ce collège en difficulté, si ces ressources sont convenablement gérées…
« Le collège de la prêtrise a l’obligation de mettre en œuvre les forces et les équipements qui permettront au membre de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille d’une façon continue. »

Richard C. Edgley Premier conseiller dans l’Épiscopat président

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