News du 20 et 21 Juin 2009

Paternité : pourquoi les papas comptent tellement

La fête des pères qui approche ainsi que la perte soudaine de mon beau-père m’ont incité à réfléchir profondément. Il serait plus juste de parler de remise en cause, en fait. On dirait vraiment qu’il y a toujours des choses à apprendre, et particulièrement en ce qui concerne la paternité lorsqu’elle bat à son plein.
Quand les enfants sont jeunes, tout a l’air plus facile : jouez avec eux, et ils pensent que vous êtes le meilleur, agissez comme eux, et les voilà qui rient et qui gloussent pour la journée. Vos blagues sont les plus amusantes et vos aventures les plus intéressantes. Il semble que vous ne pouvez pas leur nuire, du moment que vous leur démontrez votre amour et passez beaucoup de temps avec eux.
Alors que mon fils ainé va rentrer au lycée et commencer le séminaire, je m’interroge sur un certain nombre de sujets :

· Est-ce que je fais tout ce qu’il faut pour le préparer à cette vie ?
· Est-ce que je lui enseigne l’amour de l’évangile, le service, et le respect pour les femmes ?
· A-t-il conscience de la valeur du travail, et de l’importance de l’éducation ?
· Est-ce que je lui montre comment être digne de la prêtrise ?

Ralph Waldo Emerson a dit un jour : « Vos actions parlent si fort que je n’entends pas ce que vous dites ». J’ai un témoignage ferme de l’importance d’être modèle dans son foyer. Il y a quelques années, j’ai commencé ma carrière en tant que psychologue. J’ai eu alors l’occasion de travailler avec des jeunes qui venaient du sud de Los Angeles. Ces adolescents (de 13 à 17 ans) avaient appartenu à des bandes et sortaient de maison de correction. Avant de réintégrer la société, ils séjournaient dans un centre d’insertion, et je leur apportais des conseils individuels ainsi qu’une thérapie de groupe.

J’ai trouvé très surprenant qu’aucun de ces adolescents n’avait eu de modèle correct de paternité dans sa vie. Certains des pères de ces jeunes étaient morts, d’autres en prison, ou tout simplement absents. D’autres ne savaient pas qui étaient leur père, et ceux qui en avaient un n’avait pas de communication avec lui.

Cela s’est produit avant que j’aie moi-même des enfants, mais cela a laissé en moi une impression marquante. Sans la connaissance du plan de salut, sans la compréhension qu’ils avaient eux aussi, un père dans les cieux qui les aimait et qui veillait sur eux, ils étaient complètement perdus. Pas de perspective, pas d’amour paternel, pas d’ambition. Je me souviens leur demander quels étaient leurs plans pour l’avenir. La réponse, qui fût des plus tristes pour moi, était quasiment la même pour chacun des jeunes : « quand j’aurais 25 ans, je serais mort, ou bien en prison ».

Notre responsabilité, en tant que père, ne s’achève pas en même temps que l’acte de procréation, ni même avec la naissance, ou même la fin du mariage. Pas même quand ils ont eu leur bac, ont finis leur cursus universitaire, ou bien qu’ils soient mariés. La relation que nous avons avec nos enfants est éternelle, et nous avons le devoir de construire un lien indestructible. Pour cela, il nous faut faire preuve d’amour inconditionnel, d’acceptation, de gentillesse aussi bien en paroles qu’en actions, de la compassion et de la compréhension. Les enfants ont également de recevoir des bisous, d’êtres pris dans les bras, et d’une affirmation quotidienne de l’importance qu’ils ont pour nous et pour leur père céleste. Nous devons leur enseigner plus particulièrement qu’ils sont e valeur infinie, car ils sont Ses fils et Ses filles. Il nous les a confié pour une raison déterminée, et à a cause de cela, il n’y a pas de place pour l’échec. Il n’ »y a pas de plus grand appel dans la vie que d’être papa, ou d’être père !

Bonne fête des pères, à vous tous pères et grand-pères. Que notre engagement de laisser un héritage d’amour soit renouvelé, afins que nos fils puissent s’appuyer un jour sur notre exemple, et deviennent des pères encore meilleurs que nous l’avons été, à l’égard de leurs propres enfants.
(Publié par MormonTimes – Traduit par Cédric)
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La prière, la faculté de réfléchir vite ont déjoué l' attaque des pirates

Michael Perry de la marine marchande de la paroisse Riverview, pieu de Brandon en Floride, ne s' imaginait pas en embarquant dans le Maersk Alabama pour un voyage de routine de 3 mois de l' est Afrique à Mombasa que le voyage serait terrible.
La mer était calme en ce mercredi fatidique, le 8 Avril, mais à peu près à 300 milles de la côte de Somalie le navire a été attaqué par des pirates. Le capitaine et 3 autres membres de l' équipage furent capturés sur le pont. Un dangereux jeu de chat et souris s'ensuivit.

Quand frère Perry entendit les mots "les pirates sont à bord" il a immédiatement rassemblé autant de membres de l' équipage que possible et il les a mis en sécurité loin de la salle des machines. Maintenant que l' équipage était en sécurité et entendant que les pirates avaient pris le pont, frère Perry controla le navire depuis le pont à la salle des machines.Il neutralisa aussi les machines et mit l' electricité hors de service plongeant le navire dans une obscurité complète.
Pendant ces 12 heures d' épreuves avec les pirates à bord, frère Perry armé d' un canif, captura un pirate qui eux avaient des fusils.

Un plan fut élaboré pour échanger le pirate capturé contre le capitaine du navire. Pendant ce temps les membres de l' équipage, ainsi que l' officier de marine Shane Murphy travaillèrent pour remettre le navire en service.
Les préparations furent fait pour co ordonné l' échange. Quand tout fut prêt, un petit bateau s'est mis le long du navire pour l' échange. Pendant que le capitaine regagnait le navire, le pirate capturé descendait dans le petit bateau par une échelle de L' Alabama.
Néanmoins le plan ne réussit pas. Les membres de l' équipage de l' Alabama ont poursuivi les pirates avec vigilance jusqu' à ce qu' un navire de la U. S. Navy arrive. En fin de compte le capitaine fut libéré quelques jours plus tard.

Frère Perry a utilisé sa foi pour garder son calme pendant tout ce temps sur le navire. "Pendant cette épreuve" dit-il "je comptais sur mes relations avec Notre Père Céleste, avec mon sauveur Jésus-Christ et avec le Saint Esprit. Toute l' expèrience fut une prière de 33 heures".
En rentrant chez lui, frère Perry était émotionnellement et physiquement épuisé. Il trouva sa maison détruite et son jardin dévasté. Il fit appel à ses frères visiteurs, qui en quelques heures, réunirent un groupe de membres pour venir l' aider. Ils nettoyèrent la maison et le jardin.
"cette espèrience m'avais mis à plat et c' était merveilleux de voir les autres s' occupaient de moi" dit frère Perry. En retour il a offert son temps et ses talents en étant volontaire pour servir à l' hopital générale de Tampa pendant le week end. " Pour être béni, il nous faut aussi bien donner de soi que de recevoir" a-t-il dit.

Frère Perry retournera travailler en Juillet. Pendant son rétablissement de l' épreuve de sa dernière affectation, il souhaiterait faire un voyage à New York suivant la route prise par les premiers membres de l' église à Ohio, visitant les sites historiques de l' église en route.
(Publié par LDS Church News – Traduit par Marie D.)

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