News du 7 Mai 2009

Les tempêtes sont là

Président Gordon B. Hinckley a souligné le « présage de tempêtes auquel nous ferions mieux de prêter attention », lors d'une réunion générale de prêtrise en Octobre 1998. Il a demandé aux membres de mettre leur maison en ordre.
Maintenant, plus d'une décennie plus tard, les tempêtes sont ici.
« 'Les nuages économiques' qui ont longtemps menacé le monde sont désormais sur nous », a déclaré Robert D. Elder Hales. « L'impact de cette tempête économique sur les enfants de notre Père céleste exige une vision évangélique de l'entraide aujourd'hui plus que jamais auparavant. »

S'adressant aux dirigeants de la Prêtrise et de la Société de Secours dans un DVD, intitulé «Principes de base d'entraide sociale et d'autonomie», créé par l'Eglise et récemment sorti, Elder Hales du Collège des Douze commence la discussion en partageant « une vision évangélique des principes partriarcales d'entraide sociale. »
« Les principes d'entraide fondés sur la Prêtrise sont à la fois temporels et spirituels, » dit-il. « Ils sont éternels, et s'applique à tous riches ou pauvres quelles que soient les circonstances. »
« Ceci, alors, est la vision évangélique de l'entraide sociale: mettre en action notre foi en Jésus-Christ. Nous servons les autres tel que l'Esprit nous l'inspire», dit-il.

« Mais alors », demanda-t-il, « quels sont les principes de l'entraide? Comment pouvons-nous les appliquer spirituellement et temporellement dans notre vie quotidienne? »
Le premier principe est de vivre avec prévoyance. « Cela signifie vivre joyeusement selon nos moyens et nous préparer pour les hauts et les bas de la vie afin d'être prêt pour les situations d'urgence qui accompagnent les jours pluvieux.
« Vivre avec prévoyance ne signifie pas convoiter les choses de ce monde. Il faut utiliser les ressources de la terre avec sagesse et ne pas les gaspiller, même en période d'abondance. Vivre avec prévoyance veut aussi dire: éviter un endettement excessif et être content avec ce que nous avons.

«Nous vivons dans une ère ou l'on se croit tout permis », a-t-il poursuivi. « Beaucoup de gens pensent qu'ils devraient avoir tout ce que les autres ont et tout de suite. Incapable d'attendre pour satisfaire leurs désirs, ils s'endettent pour acheter ce qu'ils ne peuvent pas se permettre. Les résultats en étant que cela affecte toujours leur bien-être à la fois temporellement et spirituellement. »
Lorsque nous nous endettons, a-t-il ajouté, «Nous nous privons de parties précieuses et inestimables de notre libre arbitre et nous nous plaçons dans une servitude que nous nous sommes nous-mêmes imposés. Nous nous contraignons à employer notre temps, notre énergie et nos moyens à rembourser ce que nous avons emprunté - ressources qui auraient pu être utilisées pour nous aider nous-mêmes, nos familles et d'autres. »

Payer les dettes, et éviter de s'endetter à l'avenir, exige la foi dans le Sauveur, a dit Elder Hales. «Cela demande beaucoup de foi de prononcer ces simples mots: « Nous ne pouvons pas nous le permettre. » Il faut de la foi pour croire que la vie sera meilleure alors que nous sacrifions nos désirs afin de répondre à nos propres besoins et ceux des autres.
« Je témoigne: » Elder Hales a déclaré, « heureux est l'homme qui vit selon ses moyens et est capable de mettre un peu de côté pour les besoins futurs. Alors que nous vivons avec prévoyance et développons nos dons et talents, nous devenons plus autonome. Autonomie veut dire assumer la responsabilité de notre propre bien-être spirituel et temporel et celui de ceux que notre Père céleste a confié à nos soins. Ce n'est que lorsque nous sommes nous-mêmes autonome que nous pouvons vraiment suivre le Sauveur en rendant service et en bénissant les autres. »

Vivre de façon autonome soulève la question: «Comment pouvons-nous obtenir l'aide de notre Père Céleste pour que nous ayons assez pour nos propres besoins et aussi assez pour servir les autres? »
Parmi les principes fondamentaux de l'entraide sociale est celui du paiement des dîmes et des offrandes.
« Avec le paiement de la dîme, nous apprenons à maîtriser nos désirs et nos appétits pour les choses de ce monde, à être honnêtes dans nos relations avec nos semblables et à faire des sacrifices pour les autres.
«Alors que notre foi augmente, notre désir de garder le commandement de payer les dîmes augmentera aussi », a dit Elder Hales. « Donner librement nous permet de suivre le modèle du Sauveur, qui a librement donné sa vie pour l'humanité toute entière. »
D'autres principes fondamentaux de l'entraide sociale exigent une préparation pour l'avenir.
Trois domaines dans lesquels se préparer pour le futur:

1-Dresser un budget pour l'avenir en faisant un plan de dépenses et d'épargne, tenant soigneusement un budget personnel ou familial, revoyant le budget lors d'un conseil de famille permettant ainsi aux enfants d'apprendre et de développer de bonnes habitudes financières, et de participer à la planification et à l'épargne pour l'avenir.

2-Obtenir une éducation pour l'avenir en obtenant des diplômes ou des formations professionnelles afin de trouver un emploi rémunérateur. Travaillez dur pour devenir un membre essentiel et apprécié de l'organisation. À ceux qui cherchent un emploi, « C'est l'occasion de s'appuyer sur le Seigneur, de grandir et d'être fortifié. Si vous êtes à la recherche d'un nouvel emploi, c'est l'occasion d'augmenter votre foi dans le Seigneur, ainsi que dans son désir et son pouvoir de vous bénir. »
Si nécessaire, changez votre mode de vie, et éventuellement votre lieu de résidence, afin de vivre selon vos moyens. Et par-dessus tout, exprimez votre gratitude en prière pour tout ce qui vous a été donné.

3-La préparation spirituelle pour les jours de pluie. Celle-ci vient en gardant les commandements, en priant, en lisant les Écritures, et en comptant sur le Saint-Esprit. « Par notre obéissance, nous accumulons la foi dont nous aurons besoin pour répondre aux défis et aux vicissitudes de la vie.
«Préservez-vous des souillures du monde – en étant 'bon' dans ce domaine - nous serons en mesure de faire du bien à nos frères et nos sœurs du monde entier, à la fois temporellement et spirituellement. »
(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)

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Trouver de la force en se confiant dans le Seigneur

Malgré les défis et les épreuves de la vie, les femmes peuvent trouver de la force alors qu'elles s'en remettent au Seigneur, a déclaré la Présidente de l'organisation de la Primaire de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours jeudi.

Cheryl C. Lant a partagé des expériences personnelles avec les femmes lors d'une conférence de Femmes à l'Université de Brigham Young, qui lui ont permis de mettre sa confiance dans le Seigneur durant les moments d'épreuves.
"J'ai réalisé plus complètement combien j'ai appris à travers mes expériences, et combien j'apprends encore alors que j'avance à travers mes propres opportunités d'apprentissage." a dit Lant. "Maintenant, j'appelle mes défis des opportunités d'apprentissage, parce que je pense que les défis et les luttes font parti du plan de notre Père Céleste. Nous avons besoin de lutter pour pouvoir grandir."
Les difficultés de chacune sont spécifiques et uniques, mais chacune trouve un moyen d'appliquer l'expiation de Jésus-Christ, a-t-elle dit."

"Reconnaître que les défis font parti du plan, cela signifie que nous n'avons pas besoin de nous sentir seules ou même visées pour souffrir. Nous pouvons l'accepter comme un modèle de vie qui... nous apportera la vie éternelle. A t-elle dit. "Nous pouvons reconnaître que les vrais défis que nous cherchons souvent à éviter sont ceux qui nous permettent de recevoir de grandes bénédictions."
Du fait de nos forces, faiblesses, personnalités et situations différentes, la façon dont une personne réagi face aux défis diffère. Quelque soit le défis, la force vient de la connaissance que chacune est fille d'un Père Céleste aimant, a-t-elle dit, qui a prévu un Sauveur vers qui se tourner."

Donc sœurs, quand les défis arrivent, comme ils le doivent - où regarder ? Lant a demandé. Nous devons faire ce choix... Nous tournons-nous vers Lui avec confiance qu'Il ne nous donnera pas plus à supporter que ce nous pouvons ?... Regardons-nous de l'avant en nous levant et en agissant?".
En persévérant et en vivant dignement de l'aide du Seigneur, de la force nous est promise, a dit Lant.
"Ceci signifie que nous devons être strictement obéissantes à tous les commandements de notre Père, en essayant sincèrement chaque jour de faire de l'Evangile une part importante de notre vie, sachant que nous ne pourrons jamais justifier d'un manque d'obéissance fidèle juste parce que c'est dure." A-t-elle dit.

L'adversité se présente à toutes, mais à travers les temps difficiles on peut être bénies et raffinées si nous mettons notre confiance dans le Seigneur.
"Nous ne pouvons pas toujours éviter, ni changer les défis de notre vie. Mais nous pouvons tourner notre regard vers le Seigneur et permettre que son expiation nous bénisse et nous purifie, et nous apporte la paix et l'assurance même dans les moments d'épreuves."
(Publié par MormonTimes – Traduit par Béatrice)

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Pensée du jour

Une invitation du cœur

« Nous pouvons nous unir au président Monson dans l’amour et le souci mutuels. Lors de la conférence d’avril dernier, il a parlé aux membres qui se sont écartés de l’Église ainsi qu’à nous tous, quand il a dit : « Dans le sanctuaire privé de notre conscience se trouve l’esprit, la volonté de nous débarrasser du vieil homme et de nous montrer à la hauteur de notre vrai potentiel. Dans cet esprit, nous lançons de nouveau cette invitation sincère : Revenez. Nous vous tendons la main dans l’amour pur du Christ et exprimons notre désir de vous aider et de vous accueillir comme membres à part entière. Nous disons à ceux dont l’esprit est blessé ou qui se débattent dans les problèmes et la crainte : laissez-nous vous aider, vous réconforter et apaiser vos craintes » (Thomas S. Monson, « Regardez en arrière et allez de l’avant », Le Liahona, mai 2008, p. 90).

D. Todd Christofferson du Collège des douze apôtres

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