News du 2 et 3 Mai 2009

L'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a annulé des services à Mexico

Des dirigeants de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours disent qu'ils ont dû annuler des services de l'Eglise dans la ville de Mexico jusqu'à nouvel ordre, à cause de la grippe porcine.
L'Eglise retarde également les départs de nouveaux missionnaires pour ce pays.
Lors de déclarations jeudi, la porte-parole Kim Farah a déclaré que des dirigeants contrôlent les nouvelles, la sécurité et les différents rapports médicaux quant à la griffe porcine.
Plus de deux douzaines de cas de la grippe ont été détectés au Mexique.
Farah dit que l'Eglise suit les recommandations du gouvernement mexicain et suspend tout rassemblement publique dans la capitale de la ville et dans les autres secteurs affectés.
Elle souligne que les nouveaux missionnaires assignés pour le Mexique restent au Centre d'Entrainement Missionnaire pour l'instant. On rapporte que les missionnaires de l'Eglise basés au Mexique sont en sécurité.
(Publié par ksl.com – traduit par Béatrice)


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«Pourquoi suis-je ton serviteur? »

Dans une révélation caractérisée par le prophète Joseph Smith comme «englobant la loi de l'Eglise » (Section 42 des Doctrine et Alliances) , le Sauveur Jésus-Christ a dit en Février 1831:

« Si vous ne recevez pas l'Esprit, vous n'enseignerez pas.» (Doctrine et Alliances 42:14).

Certains commentateurs ont fait observer que ces mots peuvent être lus de deux façons: Le passage peut être considéré comme une phrase impérative, comprise dans le sens que celui qui n'a pas reçu l'Esprit ne doit pas enseigner.
Ou encore, cela peut être lu comme une phrase déclarative, ce qui signifie que celui qui n'a pas reçu l'Esprit ne sera pas en mesure d'enseigner, au moins pas comme le Seigneur: de manière a transmettre de la conaissance et de la lumière a ses enfants.

Sans aucun doute, ces deux sens sont correctes.
C'est une perspective qui donne à réfléchir et qui place une lourde responsabilité sur les enseignants de l'évangile.
Cela dit, nous ne devons pas être découragés par cette compréhension, car celle-ci implique aussi l'idée que si nous recevons l'Esprit, nous aurons le pouvoir d'accomplir ce que le Seigneur attend de nous. Il y a un commandement clair dans les écritures qui nous dit d' « aspirez aux dons les meilleurs » (voir 1 Corinthiens 12:31; voir aussi la Doctrine et Alliances 11:10). Un de ces dons est d'« enseigner la parole de connaissance» (Moroni 10:10). Même si le Père Céleste dans toute sa sagesse donne des dons spirituels-- si et quand il le juge bon--nous pouvons être confiants que nous recevrons les moyens de mener à bien les tâches qu'Il met devant nous (voir 1 Nephi 3:7). C'est une pensée libératrice et responsabilisante.
Par le biais des révélations modernes, nous avons une connaissance considérablement élargie du prophète Hénoc. Nous apprenons dans le livre de Moïse, révélé par le prophète Joseph Smith, qu' Hénoc a été commandé par le Seigneur de prophétiser et d'appeler le peuple de son époque à se repentir.

Ne se sentant pas du tout à la hauteur de la tâche, Hénoc a répondu en se prosternant humblement et en demandant: «Comment se fait-il que j'aie trouvé grâce à tes yeux, alors que je ne suis qu'un jeune garçon, et que tout le peuple me hait, car je suis lent à m'exprimer; pourquoi donc suis-je ton serviteur? » (Moïse 6:31).
Les prophètes aussi bien anciens que modernes, ont eu des réticences similaires lorsqu'ils ont été appelés par le Seigneur à entreprendre une tâche. De même, peut-être dû à la jeunesse, l'inexpérience ou le manque de capacité innée, beaucoup d'entre nous se posent la même question quand nous recevons un appel, « Pourquoi suis-je ton serviteur? »

Bien sûr, dans la mesure où nous sommes dignes, le Seigneur nous offre la même assurance qu'il a donné à Hénoc: « Voici, mon Esprit est sur toi, c'est pourquoi je justifierai toutes tes paroles» (Moïse 6:34). Puis, comme pour souligner le fait qu'il magnifiera de puissance divine les efforts de ses serviteurs, le Seigneur a déclaré: «Les montagnes fuiront devant toi, et les fleuves se détourneront de leur cours. Tu demeureras en moi et moi en toi; c'est pourquoi marche avec moi. »(verset 34).

Plus tôt dans la conversation, le Seigneur a promis à Hénoc, « va faire ce que je t'ai commandé, et nul ne te transpercera. Ouvre la bouche, et elle sera rempli, et je te donnerai de t'exprimer, car toute chair est entre mes mains, et je fairai ce qui me semble bon » (verset 32).
Peut-être que nous trouverons, une fois que nous avons obtenu l'Esprit du Seigneur dans notre ministère, que tout ce qu'il faut pour surmonter nos sentiments d'incompétence est tout simplement de commencer la tâche. Le Seigneur nous met alors à hauteur égale à cette tâche par son inspiration et ses conseils.

À la session de prêtrise de la récente Conférence Générale, le Président Thomas S. Monson nous a donné une assurance qu'il a prononcé à diverses reprises: « Le Seigneur forme notre dos de façon à supporter les fardeaux qui sont placés sur celui-ci. » Dans le même esprit, il le redit d'une autre façon: « Celui qui est appelé du Seigneur est qualifié du Seigneur ».

Si donc, comme le Seigneur nous le commande, nous devons enseigner avec l'Esprit—et non sans lui—la question pertinente est donc de savoir comment obtenir l'Esprit. La réponse est contenue au début de la phrase directive donné par le Seigneur dans Doctrine et Alliances section 42 verset 14: «Et l'Esprit vous sera donné par la prière de la foi, et si vous ne recevez pas l'Esprit, vous n'enseignerez pas. »
Un sage enseignant, avec de nombreuses années d'expérience dans le système éducatif de l'Eglise et dans les organisations de l'Eglise, a dit que juste avant qu'il entre dans une salle de classe pour enseigner, il fait une prière rapide dans son cœur et demande au Père céleste de déverser son Esprit sur lui en tant qu'enseignant et sur les élèves de la classe.

Alors que nous recherchons cet Esprit par la prière, humblement et diligemment, la promesse est nôtre, en accord avec ce que le Seigneur nous dit dans la révélation de 1831:
« Et quand vous élèverez la voix par le consolateur, vous parlerez et prophétiserez comme bon me semble.
«Car voici, le Consolateur connaît tout et témoigne du Père et du Fils» (Doctrine et Alliances 42:16-17).
(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)
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Pensée du jour
Des prières efficaces

« Durant le ministère du Sauveur sur le continent américain, il a demandé aux gens de réfléchir à ses enseignements et de prier pour les comprendre. Il a guéri les malades et il a prié pour les gens dans un langage qui ne pouvait pas être écrit (voir 2 Néphi 17:1-16). L’impact de sa prière était si profond que nul ne peut concevoir la joie qui remplit l’âme de ces gens lorsqu’ils l’entendirent prier le Père pour eux (voir 3 Néphi 17:17). Imaginez ce que cela serait d’entendre le Sauveur du monde prier pour nous.

Est-ce que notre conjoint, nos enfants et les autres membres de notre famille ressentent aussi le pouvoir des prières que nous adressons au Père pour leurs besoins et leurs aspirations spécifiques ? Est-ce que les personnes que nous servons nous entendent prier pour elles avec foi et sincérité ? Si les gens que nous aimons et que nous servons n’ont pas entendu nos prières sincères en leur faveur et n’en ont pas ressenti l’influence, alors il est temps de nous repentir. Si nous suivons l’exemple du Sauveur, nos prières deviendront véritablement plus efficaces. »

David A. Bednar du Collège des douze apôtres

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