News du 28 Avril 2009

Les Mormons éclaircissent leurs croyances

Pour clarifier certains malentendus concernant les Mormons, l'association des étudiants Saints des derniers jours(LDSSA) à Harvard a tenu une rencontre de questions et réponses pendant laquelle ils ont encouragé les étudiants à poser des questions concernant l'église.
La rencontre a commencé par deux croyances présentées par kenneth I.Brewer et Lindsey R. Brinton, qui ont parlé de l'histoire de l'église et des doctrines théologiques courantes, suivi des questions de l'auditoire.

Quand on leur a posé la question sur la polygamie à une entrevue avant la rencontre, le vice président de LDSSA, Morgan T. Pope a fait remarquer que le publique en général a tendance à attribuer aux mormons des croyances qui ne sont plus en vigueur. « Les gens associent les Mormons à la polygamie même si cette pratique a été délaissé il y a plus de 100 ans. » a-t-il dit. L'année dernière les questions étaient axées sur le travail missionnaire des Mormons étant donné que beaucoup de personnes ne savent pas pourquoi les Mormons prennent de leur temps pour aller en mission et ce qu'ils font en mission a dit un historien du LDSSA, Nicola A. Harris. Cette année le principal thème de la rencontre questions et réponses était sur le mariage, la valeur de la famille , et le rôle de la femme dans l'église.

Les participants ont voulu connaitre le point de vue des Mormons au sujet des mariages entre les homosexuels, le mariage entre un membre de l'église et un non membre. D'autres ont demandé pourquoi les femmes ne faisaient pas parti du collège des 12 apôtres et pourquoi elles n'allaient pas en mission.

Harris, qui a l'intention de faire une mission, a dit à l'auditoire que de plus en plus les femmes membres de l'église allaient en mission.
« Il n'y a aucun problème » a-t-elle dit « Je veux aller en mission parce que je ressens que je possède un beau cadeau et qu'il est précieux pour moi »
Un membre de l'audience Erin E. Harrington a dit qu'elle était venue à la réunion parce qu’elle ne connaissait pas grand chose sur la religion et que cela lui semblait plus facile de poser des questions à un groupe de gens plutôt qu'à ses amis Mormons individuellement.
Tyler R.Clites, un membre du jury a dit qu'il se sentait préparer à répondre aux questions au sujet de sa foi pendant toute sa vie.

Il a dit qu'il s'est porté volontaire pour être membre du jury parce qu’il n'a jamais trouvé difficile de parler de sa religion et il pense aussi que cette rencontre était une bonne occasion de s'exercer à répondre aux questions quand il sera en mission.
Un participant Jeffrey L. Hall a dit qu'il admirait les réflexions des membres du jury.
« Beaucoup de personnes ne savent pas pourquoi ils croient ou ne croient pas en quelque chose » a-t-il dit « je pense qu'ils sont capable de nous donner des raisons pourquoi ils croient et je trouve cela super »
A la fin la présidente du LDSSA, Rachel A. Esplin a dit qu'elle espérait que les gens avaient quitté la rencontre des questions et réponses en comprenant que les membres de l'église sont des gens normaux qui veulent partager leur foi et accepter la foi d'autres personnes.
(Publié par the Crimson – Traduit par Marie D.)

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Maîtriser les différentes méthodes parentales d'éducation des enfants

Cher Dr Elia,
Mon mari et moi sommes mariés depuis deux ans. Ceci est notre second mariage et nous avons chacun des enfants de l'union précédente. Nous nous aimons, mais chacun de nous a des méthodes très différentes pour éduquer les enfants et nous nous trouvons souvent en conflit entre nous ainsi qu'avec nos enfants. Nous ne voulons pas que cela détruise un autre mariage. Que pouvez-vous suggérer ?
Merci,
Tracy


Chère Tracy,
C'est une excellente question ! Mais avant d'y répondre, je souhaiterais souligner que les différentes méthodes parentales pour l'éducation des enfants ne sont pas l'exclusivité des familles reconstituées et leurs enfants. En fait, cela affecte la plupart des parents que je connais et il y a une bonne raison à cela. Lorsque nous nous marions, la plupart d'entre nous avons une idée préconçue sur le genre de parent qu'il voudrait être et de façon typique, cela vient de la manière dont nous-mêmes avons été élevés. Soit nous essayons d'imiter ces choses que nous admirions en nos parents quand nous étions enfants, soit nous nous évertuons de faire exactement le contraire de ce qu'ils faisaient si nous n'avons pas aimé la façon dont nous avons été élevés.
En ce qui concerne votre question, les familles reconstituées supportent, en plus, le poids du bagage émotionnel qu'un divorce peut engendrer. Malheureusement, enfants et beaux-enfants génèrent, au sein d'un nouveau couple, des tensions dont il n'avait pas la moindre idée auparavant et sont telles, qu'elles peuvent même l'amener à deux doigts d'un second divorce.
Vous êtes sages en recherchant à titre préventif, un conseil extérieur tôt dans votre mariage, car ce sera toujours moins coûteux émotionnellement, spirituellement et financièrement que d'attendre que les problèmes s'accumulent au point de prendre des proportions monumentales.

1) Trouvez un moment calme avec votre mari pour parler, prier et plus important, écouter les idées et le point de vue de l'autre. Selon que l'esprit vous guide, recherchez un résultat gagnant/gagnant. Ce n'est pas une affaire de qui à raison mais plutôt de ce qui convient le mieux. Par exemple, si ma femme a une bonne idée sur quelque chose se rapportant à nos enfants, il m'appartient non seulement d'écouter, mais encore de lui apporter mon plus fervent soutien. En définitive, quel serait le bénéfice, si en ignorant son conseil par fierté ou pour d'autres raisons, je faisais du tort à ces enfants que je prétends aimer plus que tout au monde ?

2) Une fois que vous êtes en phase avec votre conjoint, vous devez obtenir le « d'accord-je suis pour » des enfants. Le meilleur moyen d'y parvenir c'est d'utiliser le biais d'un EPP (Entretien Parental Personnel) mensuel. Dans notre famille nous le tenons, en général, le dimanche de jeûne, lorsque nous rencontrons chaque enfant individuellement dans le but de comprendre son point de vue. Après la prière et en invitant l'esprit, nous les entretenons, tout spécialement, sur des sujets tels que l'école, leurs amis, l'église, leur progression spirituelle ainsi que de leurs relations avec Maman, Papa et chacun de leurs frères et sœurs. Nous considérons ce qui va bien, examinons ce qui ne marche pas et ce qu'ils aimeraient voir changer. Puis, tout au long du mois nous nous efforçons de les soutenir, les encourager et les tenir pour responsables de leurs promesses. Nous les encourageons également à nous tenir pour responsables, car nous ne sommes pas des parents parfaits. Nous avons fort à faire pour apprendre et améliorer notre compréhension sur le point de vue de nos enfants.

3) le troisième point se présente lorsque nous embrassons totalement l'évangile en famille sans se contenter simplement de suivre le mouvement. Par ceci, je veux dire : entreprendre chaque jour une étude familiale sérieuse des Ecritures, avoir des prières familiales sincères et tenir une fois la semaine un conseil de famille et une soirée familiale. Il est très important, en particulier au sein des familles reconstituées, d'éviter les clans du genre « mes enfants contre tes enfants », « les garçons contre les filles », « les aînés contre les plus jeunes ». Le meilleur moyen d'éviter cela, c'est le conseil de famille où chacun peut, de façon constructive et positive, exprimer ses peurs, ses soucis, ses peines et ses succès? Ceci permet, pour les enfants en particulier, d'obtenir un droit de parole libre de manipulations en arrière-plan ou en jouant un parent contre l'autre.

Je reconnais que cela demande un montant énorme d'énergie supplémentaire pour mener toutes ces choses à bien. Mais quel serait le résultat de s'engager pleinement dans ces principes vrais et durables ? D'après mon expérience, tant personnelle que professionnelle, le résultat est ce que chaque parent souhaite : une famille spirituelle unie, épanouie où le progrès est encouragé et l'amour exprimé chaque jour sinon à chaque heure. En tant que parents, nous souhaitons que nos enfants soient heureux et il n'existe pas de raccourcis. C'est là le chemin !
(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)

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Un témoignage sur le service...
« Depuis que je fais partie de cette Eglise, j'ai compris qu'il n'y a pas plus grand bonheur que de se mettre au service des autres.
Je sais que par le service, mon amour pour mon prochain se développe encore davantage.
J'ai appris à me mettre à la place des autres, je me dis : "si j'étais à la place de cette personne, qu'est-ce qui pourrait me faire plaisir, qu'est-ce que j'aimerais qu'on fasse pour moi?". C'est bien souvent de cette manière, en me mettant simplement quelques instants à la place des autres, que je peux savoir quels services leur feraient plaisir.

Je pense que la "clé" du service est tout simplement l'attention, le souci, l'amour tout simplement qu'on porte aux autres autour de nous.
Le service est un magnifique cadeau et je ne parle pas seulement pour la personne qui reçoit le service mais le service est encore un bien plus grand cadeau pour la personne qui rend ce service et pour ma part, rien ne peut me donner de plus grand bonheur, de plus grande joie, que de pouvoir me mettre au service des autres. C'est réellement une bénédiction que cela et ma plus grande joie est de pouvoir donner un peu de joie autour de moi, par mes petits et simples moyens. Il n'est pas vraiment nécessaire d'employer des grands moyens pour rendre les autres heureux autour de nous. Je sais que porter de l'attention aux autres est déjà en soi quelque chose qui rend très heureux et on peut vraiment rendre les autres heureux autour de nous, par des choses toutes simples, un sourire, un sms, un e-mail, un mot gentil, ... Il est très important de se mettre à l'écoute des autres, d'être disponible, de donner de notre temps et aussi de nos talents. Je sais qu'une invitation fait aussi très plaisir et qu'un bon petit repas pris ensemble, c'est quelque chose de convivial et de familial, de réconfortant, je sais que rendre visite est aussi très important, notamment visiter les malades ou tout simplement en général, les personnes qui souffrent, que ce soit moralement et/ou physiquement.

Je sais que le service s'applique à chaque être humain, et peu importe ses croyances, ses origines car chaque être humain est un enfant de Dieu sur cette terre et nous devons donc bien entendu nous mettre au service de tout être humain et non seulement bien sûr, les êtres dont nous sommes plus proches car il n'est pas vraiment méritant de se mettre à leur service mais de se mettre au service de TOUT le monde et çà, c'est vraiment ce que Dieu attend de nous, que nous montrions notre amour pour tout être humain.

Le service n'est jamais un sacrifice, puisqu'il est accompli avec amour et le service est un acte tout à fait désintéressé. Le service est notre amour, amour non seulement pour les autres, mais c'est aussi notre amour pour Dieu car se mettre au service des autres, c'est tout simplement se mettre au service de Dieu. Donc, nous savons aussi que si nous pouvons rendre les autres heureux autour de nous, si nous pouvons leur donner le sourire, que Dieu aussi aura la joie et le sourire, ce qui nous remplit vraiment d'une joie immense nous-mêmes.
Il n'y a pas de plus grande joie que de donner, et s'il y a bien sûr bien plus de plaisir à donner qu'à recevoir, en nous mettant au service des autres, même si nous n'attendons absolument rien du tout en retour, nous savons que nous recevons tellement : nous sommes si heureux quand nous pouvons donner un peu de joie aux autres et nous savons que Dieu, Lui aussi, nous rendra très heureux en nous donnant don de ses grâces car je sais que nous sommes vraiment bénis quand nous nous mettons au service des autres.

Le plus grand exemple du service est bien entendu, notre Sauveur Jésus-Christ, lui, qui a passé son existence entière à se mettre au service des autres, à donner de son amour si immense pour toute l'humanité. Il s'est toujours préoccupé particulièrement des gens qui souffraient terriblement sur cette terre, des malades, des affligés, ... il a pu accomplir des miracles pour les rendre heureux et nous aussi, nous pouvons par nos petits et simples moyens, si nous suivons l'exemple de notre Sauveur, accomplir à notre manière des petits miracles autour de nous. Donner du bonheur à l'humanité, c'est donner du bonheur à Dieu et lui prouver de cette manière à Lui aussi, tout notre amour, ainsi que toute notre reconnaissance. Nous savons que les deux premiers commandements sont reliés l'un à l'autre, qu'ils sont nécessaires et indissociables. Nous savons que par nos actes de charité, nous pouvons espérer mériter la plus grande récompense qui puisse exister ... le bonheur éternel. Oui, je pense que le service est vraiment une clé de bonheur sur cette terre, ainsi qu'après cette vie terrestre.

J'exprime mon amour et ma reconnaissance à Dieu, à notre Sauveur Jésus-Christ, ainsi qu'à cette Eglise si merveilleuse qui m'a ouvert les yeux et le coeur, au Président Monson, si magnifique exemple dans le service, ainsi qu'à chaque être humain, quel qu'il soit, autour de moi, qui est aussi un exemple dans le service.
Et c'est par ces mots que je termine mon témoignage, au nom de notre Sauveur Jésus-Christ, le meilleur exemple du service. AMEN. »
MOREAU P.

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Pensée du jour

Le meilleur est encore à venir

« Quand notre vie prend une direction inattendue et indésirable, nous sommes parfois tendus et anxieux. L’une des difficultés de la condition mortelle est d’arriver à ne pas laisser la tension et les épreuves de la vie nous vaincre, à persévérer durant les différentes périodes de la vie tout en restant positifs et même optimistes. Quand nous avons des difficultés et des épreuves, nous devrions peut-être avoir ces paroles d’espoir de Robert Browning gravées dans l’esprit : « Le meilleur est encore à venir » (« Rabbi Ben Ezra », dans Charles W. Eliot, éd., The Harvard Classics, 50 vols, 1909-1910, 42 :1103). Nous ne pouvons pas prévoir toutes les difficultés et toutes les tempêtes de la vie, même celles qui sont imminentes, mais, étant des personnes de foi et d’espérance, nous savons sans l’ombre d’un doute que l’Évangile de Jésus-Christ est vrai, et que « le meilleur est encore à venir ».

L. Tom Perry du Collège des douze apôtres
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