News du 11 Mars 2009

S’efforcer d’atteindre des sommets spirituels et de s’y maintenir

Retransmission Internet vidéo en français
Orateur: Elder Robert D. Hales

Le coin de feu pour les jeunes adultes a eu lieu le dimanche 1er Mars. L'orateur était Elder Robert D. Hales du Collège des Douze Apôtres. L'origine de la diffusion est au Centre Marriott sur le campus de l'Université de Brigham Young.
(publié par lds.org)


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Un territoire très peu familier

Alors que les jeunes adultes, dans leur vie, traversent l'étape de célibat, celle-ci est souvent étrangère aux expériences vécus par leurs parents.
Une des plus grandes croissances démographiques dans l'Eglise et dans le monde est celle des jeunes adultes seuls. Avec l'âge moyen du mariage qui continue à augmenter, de nombreuses personnes de 18 à 30 ans poursuivent une éducation, travaillent en tant que professionnels et s'efforcent d'être personnellement vertueux.

Malgré leur désir de faire le bien, ce groupe traverse de nouveaux territoires non seulement complètement étrangers à eux-mêmes mais aussi à leurs parents. Être célibataire et hors du milieu universitaire est quelque chose que beaucoup de parents n'ont pas connu. La plupart, à l'âge de leurs enfants jeunes adultes célibataires, étaient mariés et avaient fondé une famille. Avec un grand changement culturel depuis que leurs parents se sont rencontrés, beaucoup de jeunes adultes traversent des expériences que leurs parents ont du mal à comprendre malgré leur désir d'être impliqués.

« L'un des changements les plus importants est notre culture », déclara Tom Holman, professeur des sciences de la famille à BYU. « Il est plus difficile pour les jeunes de se sentir soutenus [par les influences extérieures] concernant le mariage ». Selon une étude sur les sorties en couple depuis 1977, notre culture a beaucoup changé, passant d'un soutien du mariage au manque de celui-ci et changeant les opinions et les habitudes sur les sorties en couple, ajouta t-il.

Au cours des six dernières décennies, l'âge moyen du mariage pour les deux sexes aux États-Unis a augmenté, passant d'une moyenne de 23 ans pour les hommes et 21 ans pour les femmes dans les années 50, à la moyenne actuelle de 27ans et 25 ans respectivement. [En France, depuis l'an 2000, l'âge moyen au premier mariage est de 28 à 29 ans pour les femmes, et de 30 à 31 ans pour les hommes. Sources : INSEE Première, janvier 2008, "Bilan démographique 2007".]

Cette augmentation reflète un changement d'attitude de l'ensemble de la société envers le mariage. Bien que l'âge moyen du mariage dans l'Eglise ait tendance à être un peu plus jeune, il a aussi augmenté au cours des dernières décennies. Mais avec le nombre croissant de jeunes célibataires et les tendances à se marier plus tard, les parents de ces jeunes adultes se demandent comment aider leurs enfants dans leur vie à cet égard et jusqu'à quel point ils devraient être impliqués.
Bien que les intentions soient bonnes, la plupart des conseils sur les tactiques utilisées par leurs parents lorsqu'ils sortaient ensembles ne sont plus aussi efficaces aujourd'hui à cause du changement important de culture. Les parents peuvent toujours être activement impliqués dans la vie de leurs enfants, plus particulièrement dans leur vie romantique, sans essayer de leur chercher un(e) ami(e).

« Je sais qu'ils veulent que je sois heureux», a dit Heather Baxter, une jeune adulte célibataire de la 64ème paroisse de l'Université de Logan, du 8ème pieu de Logan University. «Ils sont un excellent soutien, mais c'est vraiment différent de nos jours—les filles sont plus indépendantes. Avoir 25 ans et être célibataire ne veut pas dire que vous ne voulez pas vous marier, cela signifie juste que ce n'est pas encore le bon moment. »
Avec des prières et de la coopération, les parents et les enfants peuvent renforcer leurs relations au cours d'une période d'apprentissage et de croissance.
De la part des jeunes adultes:
Les parents peuvent aider leurs jeunes adultes en leur apportant un constant soutien, en les encourageant quand ils en ont besoin et en étant un exemple auquel les jeunes adultes aspirent. Voici quelques façons données par les jeunes adultes célibataires pour renforcer la relation parents/jeunes adultes:

Etre à l'écoute. En montrant à leurs enfants jeunes adultes qu'ils (les parents) s'intéressent à leur vie et à leur bonheur, les parents communiquent que les adultes célibataires sont importants, quel que soit leur état matrimonial. Plutôt que de demander à leurs jeunes s'ils font des rencontres ou non, renseignez-vous sur les aspects positifs de leur vie et aider les à reconnaître les bénédictions qu'ils ont. Réagissez de manière positive.
Laissez aux jeunes adultes leur espace. Les relations se développent et les résultats sont inconnus depuis le début. Beaucoup d'adultes célibataires disent qu' avoir leur espace est souvent nécessaire afin de mettre de l'ordre dans leurs propres pensées et sentiments, en particulier lorsqu'ils se trouve dans une situation de vulnérabilité. Soyez impliqués, mais comprenez que les deux partis dans une relation ont leur liberté de choix, de laquelle parfois découlent des résultats non désirés.
Soutenez leurs objectifs et désirs justes. Aidez-les dans leur progression en les encourageant à assister à de bonnes choses comme par exemples à une classe d'institut, à une paroisse d'adultes seuls ou encore à de simples activités sociales. Encouragez-les à passer les soirées avec les jeunes adultes seuls de la paroisse plutôt que de toujours les passer avec la famille. Une jeune adulte récemment mariée a parlé de son expérience sur l'obtention de sa maîtrise, et comment le fait de ne pas être mariée l'a encouragée à acquérir davantage d'éducation—quelque chose qu'elle n'aurait probablement pas fait si elle s'était mariée plus jeune.
Préparez-vous pour le mariage. Bien que la plupart des parents fassent un bon travail en fournissant un enseignement sain par leur bon exemple, en particulier avec la perspective de l'évangile, les études montrent que certains parents se sont retirés, n'apportant de ce fait ni soutien ni enseignements sur les relations. Parents, encouragez les enfants à être prudents, à acquérir une éducation et une carrière afin d'être bien préparé. «Ils se préparent au divorce, plutôt qu'au mariage», déclara frère Tom Holman.

« La chose la plus importante qu'un parent puisse faire est d'enseigner à leurs enfants des valeurs, et de modeler leur vie sur ces valeurs. » Enseigner les principes sur les bonnes relations et les mettre en pratique dans la vie quotidienne, cela enseigne et prépare les jeunes adultes à leur mariage quand viendra le moment.
(Publié par LDS Church News - Traduit par Ambre)

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Moments Missionnaires: « Jamais ressenti dans ma vie »

Doru Vasile a été élevé comme un croyant chrétien en Roumanie. Sa croyance en Dieu l’a soutenu un matin d'été à l’âge de 7 ans lorsque lui et sa famille se trouvaient dans une charrette tirée par des chevaux sur leur chemin pour cueillir des raisins. Alors qu’ils traversaient une rivière, la rapidité des courants a renversée le wagon, envoyant Doru Vasile, ses frères et sœurs, sa mère et ses grand-mères dans les courants. Vasile se souvient des cris de ses proches. Tous sauf une grand-mère ont été sauvés.

Un an plus tard, il a été mis devant sa classe de troisième afin d’être moqué pour sa croyance en Dieu. Toutefois, au fil des années, avec l'athéisme tout autour de lui, il continua à croire en Dieu et ressentit un désir de le trouver même jusqu'à faire une demande à deux reprises de devenir prêtre, mais il fut refusé à chaque fois. Quand le communisme a été renversé au début des années 1990, Vasile a estimé comme d'autres de ses pairs de chercher une vie meilleure dans les Amériques. Avec une petite perceuse à main utilisée pour créer des trous d'air, et avec de l'eau et des biscuits pour huit jours, ils sont rentrés avec des amis dans un conteneur d'expédition en Pologne à destination de quelque part en Amérique du Nord. Il est arrivé affamé et déshydraté, après plusieurs semaines.

Alors qu’il faisait de l’auto-stop, lui et plusieurs autres, ont été ramassés par l'émigration du Canada. Craignant qu'il puisse être expulsé, il fallait seulement qu’il mente devant un panel de juges, en racontant une histoire exprimant le besoin d’échapper à des persécutions en Roumanie, et cela lui aurait accordé l'asile. Mais mentir n'est pas de Dieu. À la grande surprise de son avocat, il a avoué son histoire et a gagner le respect des juges et une chance d'obtenir sa citoyenneté.

Pendant ce temps, il a rencontré un jeune membre de l'Eglise qui l’a introduit à des missionnaires et l'a invité régulièrement à l'église. Ses amis proches détestaient le Livre de Mormon. Il se sentit déloyal envers ses ancêtres de lire le livre. Pourtant, à partir du moment où le livre a été en sa possession, il a ressenti une nouvelle volonté de se repentir et de s'améliorer. Sa foi commença à croître. « J'étais submergé par des sentiments de chaleur, d'amour, de paix, de la présence divine et d'autres sentiments sacré – le tout se résumant en une sensation unique que je n'avais jamais ressentie auparavant dans ma vie. Je savais, à ce moment-là et sans l'ombre d'un doute, que Dieu vit et nous parle quand nous le cherchons », a dit Vasile.

Un an et demi après avoir été baptisé en Juin 1995, il aspirait à retourner en Roumanie contre les protestations de ses compatriotes qui l’ont mis en garde contre la situation désespérée du pays. Il a terminé ses études et s’est marié à une nouvelle convertie, Ana-Maria. Ils ont été scellés dans le temple de Freiburg en Allemagne en 2000 et ont maintenant deux filles. « Une joie immense comble mon cœur», dit-il, «voir la croissance de la restauration du royaume de Dieu sur la terre roumaine. »
- Réécrit du matériel compilé par Roger et Lois Watson
(Publié par LDS Church News)

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Pensée du jour

L’espérance surmonte le désespoir

« Les Écritures disent qu’il doit y avoir « une opposition en toutes choses ». Il en est de même pour la foi, l’espérance et la charité. Le doute, le désespoir et l’indifférence envers notre prochain nous mènent à la tentation, qui peut nous priver de bénédictions précieuses.
L’adversaire utilise le désespoir pour lier des cœurs et des esprits dans une obscurité suffocante. Le désespoir nous enlève tout ce qui plein d’entrain et joyeux et laisse derrière lui les décombres de ce que la vie devait être. Le désespoir tue l’ambition, provoque la maladie, pollue l’âme et insensibilise le cœur. Le désespoir peut ressembler à un escalier qui ne mène éternellement que vers le bas.

L’espérance, par contre, est comme le rayon d’un soleil levant au-dessus de l’horizon de notre situation actuelle. Il perce les ténèbres par une aube brillante. Il nous encourage et nous inspire à placer notre confiance dans l’amour attentionné d’un Père céleste éternel qui a préparé le chemin pour les personnes qui recherchent la vérité éternelle dans un monde de relativisme, de confusion et de peur. »

Dieter F. Uchtdorf Deuxième conseiller dans la Première Présidence

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